Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
12 avril 2024 5 12 /04 /avril /2024 12:33
RATIONNER INTERNET ?

Une ancienne ministre de l’Éducation propose de réguler sévèrement l’usage des réseaux. Deux événements récents montrent qu’elle a mis le doigt sur un vrai problème.
Et si elle avait raison, Najat Vallaud-Belkacem ? Dans une tribune du Figaro, elle a le toupet – ou le courage – de proposer que les pouvoirs publics rationnent l’usage des écrans. Un quota de quelques gigas par personne. Rationnement ? Horresco referens ! Pas étonnant, dira-t-on, qu’une socialiste propose d’imposer la pénurie.
Pourtant qui peut encore nier les effets désastreux de l’usage addictif, immodéré, inconsidéré, des réseaux sociaux, sans compter leur dangereux bilan carbone ? Deux jours après cette tribune iconoclaste, le Centre national du livre publie sa traditionnelle étude IPSOS sur la pratique de la lecture chez les jeunes. Constat sans appel : c’est un effondrement. Les jeunes Français, tous milieux sociaux confondus, et sans qu’une différence de classe apparaisse clairement entre les usagers, passent plus de 5 heures par jour à regarder un écran et 1 heure 25 à lire… par semaine. On s’étonne ensuite que le niveau scolaire diminue et que la vente de livres soit menacée, sans parler de l’étrange et nouvelle sociabilité de la jeunesse, qui consiste à s’enfermer la moitié du temps dans la contemplation d’un smartphone. Quand on ne lit plus, on n’apprend plus. On est à la merci des émotions immédiates et des fake news répandues par les ennemis de la liberté.
Au même moment, plusieurs agressions violentes ont eu lieu aux abords d’établissement scolaires des quartiers défavorisés. Elles ont au moins un point commun : à chaque fois, les messages de haine, les invectives claniques ou religieuses, les insultes racistes, les appels au lynchage collectif, sont passés par le complaisant truchement des réseaux sociaux, sans que quiconque ne songe à mettre en cause la responsabilité des multinationales qui ont véhiculé ces appels au meurtre et qui en font argent gras. Celles-ci se retranchent derrière leur statut de simple intermédiaire, alors même qu’elles interviennent sans cesse sur les contenus qu’elles diffusent, ne serait-ce que pour améliorer leurs rendements publicitaires.
On le sait, la technologie est comme la langue d’Ésope, la meilleure et la pire des choses. Mais au nom de la première, on s’abstient de limiter la seconde. Le rationnement est un moyen, la mise en cause des patrons multimilliardaires des réseaux en est une autre. Ceux-ci ont acquis une puissance financière et de lobbying qui en fait les égaux dangereux des États souverains. Mus par le seul appât du gain, n’ayant pas de mandat populaire, tels de nouveaux féodaux défiant les États, ils n’ont aucune légitimité à influer ainsi sur le devenir de nos sociétés. En ébranlant les fondements de la culture civique, en facilitant la tâche des fauteurs de haine, ils minent la vie des démocraties. Il serait temps que les gouvernements élus s’en rendent compte.
 
Laurent Joffrin
Partager cet article
Repost0
12 avril 2024 5 12 /04 /avril /2024 12:32
LE MAIRE : LE JUDAS DE BERCY

Le ministre des Finances dénonce le laxisme budgétaire qu’il a lui-même organisé depuis sept ans à Bercy. Un retournement de veste qui annonce une candidature à l’Élysée, au grand dam des macroniens.
Étonnant phénomène, qui défie les lois de la physique autant que de la politique : plus de déficit du pays se creuse, plus la tête du ministre des Finances enfle. L’homme de Bercy, désormais, ne fait plus mystère de devenir un jour celui de l’Élysée, candidat à peine officieux au fauteuil d’Emmanuel Macron. Il est vrai qu’il a trouvé un rôle à la mesure de son ambition, celui du Père-la-rigueur, auto-proclamé sauveur d’un pays miné par la dette et les impasses budgétaires. Il n’a plus de mots assez durs, désormais, pour stigmatiser le laxisme de son prédécesseur, coupable d’abord laissé le déficit filer dans les abysses, avec un montant qui dépasse les 5% du PIB. Avec cette légère contradiction, qu’il considère d’un regard serein : son prédécesseur, c’est lui.
Si l’on en croit Le Figaro, le président le lui a fait remarquer le 20 mars dernier, après l’avoir écouté prêcher pour une réduction drastique des dépenses : « Bruno, ça fait quand même sept ans que tu es là ». Le sapeur Camember, selon ce classique de la BD satirique, creusait des trous pour en boucher d’autres. Le Maire marche dans les pas de ce célèbre troufion, avec une variante temporelle : il opère sur le même trou, qu’il creuse d’abord pour se donner ensuite le mérite de le reboucher.
Observant ce subterfuge quelque peu voyant, les macroniens le soupçonnent de préparer sa sortie du gouvernement pour se lancer ensuite dans la course élyséenne, fort de sa nouvelle réputation de redresseur putatif des comptes publics, séduisant ainsi un électorat conservateur qui lui fournirait sa base politique. On murmure même qu’il a déjà fait élargir les portes de son ministère pour que sa tête soudain dilatée puisse les franchir sans encombre au jour de son départ.
Il a de qui tenir : c’est souvent la double posture adoptée par la droite française, qui accroît les déficits quand elle est au pouvoir mais fustige le laxisme budgétaire dès qu’elle passe dans l’opposition. On le vérifie en jetant un œil sur l’historique des finances publiques depuis vingt ans. On s’aperçoit alors que Sarkozy et Macron sont les principaux responsables du dérapage budgétaire du pays, qu’Hollande a péniblement ramené au-dessous des 3% exigés par les traités européens, en y perdant au passage sa popularité. Ce qui n’empêche pas la droite de dénoncer mécaniquement l’impéritie gestionnaire de la gauche.
Déjà mal en point sur toutes sortes de dossiers, à la traîne dans les sondages pour le prochain scrutin européen, les macronistes sont maintenant menacés d’un schisme qui verrait le ministre des Finances démissionner pour se changer en candidat à la succession d’Emmanuel Macron. Pour bien marquer sa différence, il se ferait alors le procureur de la politique qu’il a menée à son poste depuis 2017. On peut comprendre l’agacement du président, qui avait convaincu Le Maire de trahir la droite pour le rejoindre, et qui voit son ministre faire le chemin inverse, trahissant la macronie pour rejoindre la droite. Ce n’est plus la tactique du sapeur Camember, mais celle d’un Judas à répétition.
 
Laurent Joffrin
Partager cet article
Repost0
12 mars 2024 2 12 /03 /mars /2024 11:28

voir GUEUGNON

Partager cet article
Repost0
12 mars 2024 2 12 /03 /mars /2024 11:13

Sur le territoire de la commune est implantée une importante entreprise française : Massilly, spécialisée dans la fabrication d'emballages métalliques, créée par Robert Bindschedler.

Partager cet article
Repost0
12 mars 2024 2 12 /03 /mars /2024 11:09

Des traces de forteresse gauloise existent sur le site du château de Brancion15.

1893 : par décret, Brancion devient Martailly-lès-Brancion.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Brancion fut le siège d'un important maquis de résistants.

Dans la nuit du 28 au 29 mai 1968, une partie de Martailly fut dévastée par les eaux d'un violent orage qui frappa de nombreux villages du Tournugeois et du Haut-Mâconnais, orage qui causa notamment de sérieux dégâts au cimetière16.

Partager cet article
Repost0
4 mars 2024 1 04 /03 /mars /2024 17:49

La commune est partagée entre le flanc Est de la Montagne ou Vannière au nord-ouest, dont les pentes culminant à 500 m d'altitude sont recouvertes par le bois de Mancey ; et au sud-est les abords très vallonnés de la plaine de la Saône, avec trois buttes principales : (du nord au sud) les Brosses, Champ Perroux et Chassagne3.

Sur le territoire de la commune est installée une cave coopérative, fondée en 1929 : la Cave des Vignerons de Mancey, qui travaille principalement dans les appellations Mâcon (80 vignerons produisant sur 140 hectares de vigne, principalement des vins des appellations Mâcon Villages, Mâcon-Mancey et Bourgogne blanc, rouge et rosé).

Partager cet article
Repost0
4 mars 2024 1 04 /03 /mars /2024 17:43

Mailly se situe au sud du Brionnais, à l'extrême sud de la Bourgogne. La commune se répartit sur trois collines - Corbey, le Bourg et les Chavannes - séparées respectivement par le ruisseau du pré de la Caille, et le ruisseau des Riollets qui est un affluent direct de la Loire. Le sous-sol est composé d'argiles, de marnes et de calcaires du jurassique1

François Cérésa, journaliste littéraire et écrivain. Il est l'auteur de Les vampires du Brionnais, une intrigue dans laquelle les protagonistes, deux adolescents, passent leurs vacances à Mailly29. La commune de Mailly est également l'un des lieux privilégiés de son roman Moune, où l'auteur rend hommage à sa mère disparue : « Mailly ne doit rien au hasard. Son art roman coïncidait avec celui de ma mère. L'air y est léger, la terre argileuse. Ce nom qui fait des bulles n'obéit pas à la Bourgogne de Vincenot ou de Romain Rolland. Le Brionnais se fout de la littérature, des descriptions anorexiques ou de l'amphigourie ambiante. Sous le regard de Cluny, au nez et à la barbe de l'Auvergne, ses jarretelles d'arabesques ceignent des cuisses de pierre. D'aucuns y verront l'eau à l'embouche, d'autres un coup du Charolais. Anzy-le Duc ou Semur-en-Brionnais ne diront pas le contraire : les voûtes de l'Arabie lointaine, les feuilles d'acanthe et les démons de Baal y sont les bienvenus. L'Olympe en pince pour la framboise et les cognassiers. Un endroit du tonnerre de Zeus. 

Partager cet article
Repost0
27 février 2024 2 27 /02 /février /2024 11:58

Avec 1 388 hectares, Lugny est, par la superficie, l'une des plus vastes communes de la communauté de communes du Mâconnais-Tournugeois (la cinquième par la taille, derrière Tournus, Montbellet, Boyer et Azé).

À l'exception de Macheron, isolé sur son plateau couvert de vignes, et des quartiers contigus au bourg de Lugny (les quartiers de Saint-Pierre, du Terrillot et de Saint-Denis), les quatre hameaux du village que sont Poupot, Vermillat, Collongette et FissyNote 1 s’alignent le long de la départementale no 56, en direction de Tournus. Particulièrement peuplés, ces hameaux présentent la particularité de rassembler, au moins depuis le siècle dernier, plus de la moitié de la population de la commune.

Lugny possède en outre deux écarts qui sont, d'une part, le Grand Bois – qui résulte d'une coupe de bois effectuée vers 1720 dans les bois dépendant de la seigneurie de Lugny1 – et, d'autre part, le Bouchet.

Enfin, plusieurs anciens moulins, relativement isolés, sont aujourd'hui encore habités, à savoir d'une part le moulin de l’Étang et le moulin PerninNote 2 sur l'Ail et, d'autre part, les moulins Burdeau (qui fut le dernier à être utilisé2), Vallerot et Guillet (aussi dénommé moulin Chevalier) construits sur la Bourbonne, rivière prenant sa sourceNote 3 sur le territoire de la commune – au pied de la montagne du Château – et se jetant dans la Saône.

Partager cet article
Repost0
27 février 2024 2 27 /02 /février /2024 11:58

ALEVEQUE (1), CHAMOGE (3), CHAPUIS (3), FUZY (1), NUGUES (1), TOURNY (1), VAIZAN (2),
 



CHATEAU DE MARCILLY

* XIIe siècle : la maison forte est tenue par une famille qui porte le nom de Marcilly
* XVIe siècle : la motte de Marcilly passe, par mariage, à Florent de Martel, gentilhomme dauphinois, puis à Jean-Gaspard de Bionnay
* vers 1650 : aux Bionnay, succède Étienne Dagonneau
* 1764 : la fortune de la famille Dagonneau ayant été dilapidée, le domaine est vendu à Jean d'Aoustène, payeur de la cour des monnaies de Lyon
* fin XVIIIe siècle : la fille et héritière du précédent épouse Claude Voiret, qui appartient à une vieille famille lyonnaise; par les femmes, le bien est transmis à la famille Sarton du Jonchay qui le possède encore de nos jours
* 1825 : le donjon est abattu

CHATEAU DE TERZE

* 1340 : première mention d'une maison forte tenue par la famille Colomb
* à partir du milieu du XVe siècle, à la famille précédente, succèdent:
o Émilienne de Montmorillon, épouse d'Adrien de La Garde
o Claude Bourgeois de Moleron
o la famille Martel
* fin du XVIIe siècle : la terre passe aux Dagonneau de Marcilly
* entre 1765 et 1823, plusieurs familles se succèdent à nouveau, le domaine passant à:
o Jean d'Aoustène, payeur de la cour des monnaies de Lyon
o Jean-Baptiste Sampier d'Arena, négociant à Lyon
o Claude Voiret de Chanay, ancien avocat général de Parlement de Dombes, et gendre de Jean d'Aoustène
* XXe siècle : propriété de la famille Sablon du Corail




 

Partager cet article
Repost0
27 février 2024 2 27 /02 /février /2024 11:52

Loché est une commune associée de Mâcon. La fusion-association date du . C'est sur le territoire de ce bourg viticole qu'est implantée la gare de Mâcon-Loché-TGV.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : humeurs et passions
  • : coups de coeur, coups de gueule, coups de blues
  • Contact

Recherche

Articles RÉCents