Souvenirs de 1974, avec ma mère et Marcelle au camping. Celui ci était à flanc de colline, et je me suis retrouvé, une nuit, en train de rouler au dehors de la tente.
C'est la ou j'ai gouté mes premières tarte à l'oignon.
Souvenirs de 1974, avec ma mère et Marcelle au camping. Celui ci était à flanc de colline, et je me suis retrouvé, une nuit, en train de rouler au dehors de la tente.
C'est la ou j'ai gouté mes premières tarte à l'oignon.
En 1974, avec ma mère et Marcelle, sortie découverte des ruines du château. Toujours ce romantisme rhénan
La barre rocheuse de Falkenstein, pour une fois d’un seul tenant, hébergeait en son sommet une enfilade de bâtiments protégés au nord, par un donjon plus symbolique que défensif. De toutes ces infrastructures, il ne reste que des fondations en pierres à bosse, des bases de murs de refend, des rainures permettant d’imaginer des équipements divers, dont deux roues d’écureuil (un système d’élévations des marchandises). Sont également visibles les vestiges d’un encorbellement qui laisse supposer l’existence de hourds et de mâchicoulis, ces derniers plutôt rares dans les châteaux forts de la région.
La partie supérieure est accessible par une rampe d’escalier qui s’ouvre sur d’importantes excavations, dont l’une conduit à la majestueuse tour du puits. Partiellement effondré, ce bâtiment flanque la falaise occidentale du rocher et constitue incontestablement l’une des pièces les plus spectaculaires du site. La base de cette construction remonte au XIIIe ou au XIVe siècle et est équipée d’archères. Son couronnement est protégé par une bretèche Renaissance et date du XVIe siècle. Il accueillait un logis noble équipé de commodités, dont un lavabo décoré d’un masque.
La basse-cour est vaste et composée d’au moins deux parties distinctes. Le visiteur y accède par un portail en plein cintre. Plusieurs salles plus ou moins spacieuses et accessibles à partir de la basse-cour, ont été taillées à la base orientale du rocher.
Le Falkenstein est entouré d’un fossé qui le sépare, au nord-ouest, des restes du château de Helfenstein, daté du XIVe siècle et ruiné par les Falkenstein vers 1436.
Le château du Haut-Koenigsbourg — parfois Haut-Kœnigsbourg — est un château fort alsacien du xiie siècle, profondément remanié au xve siècle et restauré avant la Première Guerre mondiale sous le règne de Guillaume II2. Le château se dresse sur le ban de la commune française d'Orschwiller, dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et sur le territoire de la collectivité européenne d'Alsace.
STRASBOURG
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« Prodige du gigantesque et du délicat » selon Victor Hugo, la splendeur de la cathédrale est visible de très loin dans la plaine alsacienne et peut être aperçue d'aussi loin que les Vosges ou que de la Forêt-Noire. Elle se situe dans un quartier entouré par la rivière, l’Ill, sur la place de la cathédrale, au milieu d'anciens bâtiments. Son parvis est cependant assez étroit par rapport aux habituels parvis des grandes cathédrales de France.
Le site de la cathédrale est utilisé par plusieurs édifices religieux successifs, à partir de l'occupation romaine. Un sanctuaire romain occupe alors l'emplacement jusqu'à une date inconnue. On sait qu'une cathédrale est élevée par l'évêque de Strasbourg saint Arbogast, à la fin du VIIe siècle, sur la base d'un temple dédié à la Sainte Vierge, mais aucun vestige n'a été conservé jusqu'à aujourd'hui.
La première cathédrale est remplacée durant le VIIIe siècle par un édifice plus important, terminé sous le règne de Charlemagne. Le testament de l'évêque Rémi[3], daté de 778, atteste de sa volonté d'être inhumé dans la crypte. C'est certainement dans l'édifice que sont prononcés les serments de Strasbourg. Les fouilles menées récemment révèlent que cette cathédrale carolingienne possédait trois nefs et trois absides. Un poème décrit cette cathédrale, ornée d'or et de pierreries par l'évêque Ratald[4]. La cathédrale est la proie des flammes à de multiples reprises, en 873, 1002 et 1007.
En 1015, l'évêque de Strasbourg Werner de Habsbourg, et l'empereur Henri II posent ensemble la première pierre d'une nouvelle cathédrale sur les ruines de l'édifice carolingien. Werner construit une cathédrale de style ottonien, mais celle-ci brûle en 1176, car les nefs sont à l'époque couvertes d'une charpente en bois.
Après le sinistre, Henri de Hasenbourg, nouvel évêque de Strasbourg de 1180 à 1190, décide la construction d'une quatrième cathédrale, devant être plus belle que celle de Bâle, qui vient d'être achevée. Le chantier de la nouvelle cathédrale commence sur les fondations de la construction précédente et ne s'achève que plusieurs siècles plus tard, en 1439. La construction débute par le chœur et le transept Nord, dans un style roman. Mais en 1225, une équipe venant de Chartres révolutionne la construction, par l'apport du style gothique. Afin de trouver de l'argent pour terminer la nef, le diocèse recourt aux indulgences en 1253. Témoignage de la double influence française et allemande, l'utilisation pour les vitraux des couleurs rouge et bleu (typique d'une équipe française) et la présence marquée de vert (style allemand).