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21 septembre 2008 7 21 /09 /septembre /2008 18:42

COGNARD (4), DELHOSTAT (1), PARIAT (2), RETHY (2), VALLOT (1), VARIOT (1),



La paroisse de Saint-Eusèbe est antérieure au Xe siècle.

En 1316, le seigneur de Saint Eusèbe est Guy de Germolles.

Au XVe siècle elle est partagée en trois seigneuries, la seigneurie du Monay, la seigneurie du Gratoux et la seigneurie de La Motte.

En 1658, la duchesse Elisabeth Alexandrine de Bourbon, comtesse du Charolais, allant de Charolles à Dijon voit son carosse enlisé dans la boue au hameau des Brosses près de Saint Eusèbe. Aussitôt, les habitants de Saint Eusèbe se portèrent à son secours. En remerciement, la duchesse de Bourbon céda le territoire des Brosses et la forêt domaniale d'Avoise aux habitants de Saint Eusèbe, soit au total 329 hectares.

Ces deux terres furent plus tard aliénées par décret signé par l'Empereur Napoléon III le 31 mai 1854 pour créer la commune de Montchanin-les-Mines. Pendant la Révolution, le village est contraint de changer de nom. En 1793 Saint Eusèbe est rebaptisé "Sparte" puis ultérieurement "Montfleury". L'église est fermée et le curé, Etienne de Beaumont, devra vivre caché avec l'aide des habitants.

En 1926 Saint Eusèbe compte 722 habitants.

Pendant la guerre de 1939-1945 Saint Eusèbe doit déplorer 9 morts et 30 disparus. De 1940 à 1943, la commune est coupée par la ligne de démarcation.

En 1961, la "Commission Communale de statistique" dénombre 75 exploitations agricoles.

De nos jours, 18 exploitations sont en activité, principalement dans l'élevage de bovins. Celles-ci occupent 1405 hectares de terres agricoles sur 2120 hectares de surface communale. (Mairie de Saint Eusèbe).

CHATEAU DU MONAY

  • Le donjon a disparu. Il reste deux corps de bâtiments en équerre avec, à l'angle, une tour carrée. Les parties les plus anciennes datent du XIIIe siècle. Le pont-levis a été remplacé par un pont de pierre mais les fossés subsistent sur la moitié du pourtour du château.
  • À l'intérieur, toutes les pièces, de grandes dimensions, sont couvertes de plafonds à solives apparentes à la française.

Le château est une propriété privée et ne se visite que sur autorisation.

Historique [modifier]

La seigneurie passe ensuite entre les mains de plusieurs familles:

 

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21 septembre 2008 7 21 /09 /septembre /2008 18:39

BAUDOT (1), BERGER (2), BERNARD (8), BOUTILLON (1), CARRE (1), CHAROLLOIS (1), CHATEAU (44), CHAUSSARD (19), COGNARD (9), COMMEAU (14), CONTANT (3), CONTASSOT (2), COULON (2), COUREAU (1), CUZIN (1), D'OSTUN (1), DECHENEVIER (1), DEGUEURCE (1), DEMEUZOY (1), DESCAROUGES (1), DESPLANCHES (1), DESSOLIN (1), DOUHERET (7), DUPLESSIS (1), DUVERNE (23), DUVERNEAU (2), FEBVRE (1), GAUTHIER (5), GENDOT (1), GENEVOIS (12), GERMAIN (4), GIEN (1), GILLOT (1), GIRARD (1), GRANGER (1), GUERIAUD (1), JACQUEMY (1), JANNOT (1), JONDOT (2), JUIF (1), LACOUR (1), LAMOUR (22), LANDREVAULT (1), LANGERON (1), LAPALUS (1), LAPREYE (2), LAURENT (1), LHENRY (2), LOUDENOT (1), MACHURON (1), MARCHANDEAU (1), MARECHAL (1), MARET (3), MAZILLE (1), MICHAUD (1), MICHEL (3), NAULAIN (1), NECTOUX (1), PELLETIER (4), PERRAUDIN (6), PIDAUT (1), PILLOT (4), PLUCHOT (6), PROST (2), QUEUSSIER (1), RETHY (82), ROBERTET (1), ROCHETTE (1), ROUGEOT (1), SOULIARD (1), TISSIER (1), TRIBOULIN (1), VACHER (19), VAUDIAU (1), VENOT (1), VERNEAU (1), VIROT (2), de LA PRAYE (1), du CAROUGE (1)

SAINT EUGENE

Histoire[modifier]

En 1385, les causes d'appel de la cour du Duché de Bourgogne reconnaissent que la terre de « Chanchauvain » appartient entre autres à l'Abbaye de Saint-Martin d'Autun depuis des temps anciens, et qu'elle y jouit de la haute, moyenne et basse justice.
Les moines de cette abbaye bénédictine construisirent sur le territoire de l'actuelle commune de Saint-Eugène une filiale dite Abbaye de Chanchanoux, dans laquelle ils furent remplacés par des moniales du même ordre. Au fil du temps l'abbaye deviendra un prieuré, connu sous le vocable de « Prieuré Notre-Dame de Chanchanoux[1] ». Ce monastère possédait parmi ses biens la terre de Chamchanoux à Saint-Pierre l'Etrier, dite autrefois « Chanchauvain », et ayant appartenu aux moines de l'Abbaye de Saint-Martin d'Autun, dont la chapelle fut aliénée en 1676. Le prieuré fut transféré à Toulon-sur-Arroux, en 1686, et supprimé par le roi en 1777[2],[3].

La seigneurie, dépendante du Bailliage de Montcenis, fut aliénée en 1784

ST EUGENE
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21 septembre 2008 7 21 /09 /septembre /2008 18:34

PELLETIER (1),

 

Hameaux
  • Bazois-en-Bourgogne :

Situé au nord-ouest du bourg, était alternatif, avec Poil. On y remarquait jadis une maison-forte, que Jean de Châtillon, baron de La Roche-Milay, reconnut en 1326, être « jurable et randable » du comte de Nevers. Au XVIIIe siècle, il existait encore une grosse tour en ruines. Parmi les assiégeants de Château-Chinon en 1412, se trouvait un Hugues de Bazoy, écuyer.

  • Bousson :

Étang et moulin à eau

  • Chevannes-d'Azon :

Une famille de ce nom y possédait au XVe siècle un château de Chevannes-d'Azon. Hugues de Chevannes, chevalier, reprit de fief à La Roche-Milay, en 1444, Jean son fils renouvela ce devoir en 1495, cette seigneurie entra dans la famille de Berger de Charency. Jean de Marry, chevalier fit hommage pour Chevannes, en 1555 et Jeanne de Digoine, veuve de Jean de Barvaud, en 1579[1]. Moulin à eau avec roue en fer sur La Braconne

  • Charancy ou Charency :

C'est le premier nom du bourg, situé à environ un kilomètre du bourg actuel, et ou se dresse la carcasse du château de Charency, qui était flanqué de deux pavillons et de deux tours On y voit une chapelle gothique qui renfermait une belle statue de saint Gabriel patron des lieux. Cette terre, formait autrefois, une seigneurie en toute justice, dans la mouvance de l'évêché d'Autun. Hervé de Donzy, comte de Nevers, dont elle relevait en arrière-fief, à cause de la châtellenie de Luzy, en fit aveu, à l'évêque Gauthier Ier, en 1209. Elle comprenait le bourg de Saint-Didier, où se rendaient les exploits de sa haute justice. Jean de Charency, seigneur du lieu pris part au siège de Château-Chinon, et laissa ce fief à Huguenin, son fils aîné, qui en jouissait en 1449. Le fief passa ensuite à la famille Berger d'Autun, qui en prenait le nom. Georges-Lazare Berger de Charency, fut évêque de Montpellier de 1738 à 1748. René de Berger en était seigneur en 1706[2]. Cette terre entra plus tard, dans la maison André dont une branche en portait aussi le nom. Pierre André de Charency est connu pour ses bonnes œuvres, il fonda en 1768, douze lits à l'hôpital d'Autun, sa ville natale, pour les pauvres et légua une rente de 18 cordes de bois pour leur chauffage. Ce seigneur avait abandonnée sa terre de Charancy, pour l'acquit de ses legs divers, mais son frère André de La Collonge, chevalier de Saint-Louis, en fit retrait au moyen d'une somme de cent mille livres. Elle appartenait au XIXe siècle à la Maison de Martenne.

  • Demetry :

À l'est dans la vallée, sur les bords de la rice droite de l'Arroux, avec une villa appartenant à Saint-Didier, évêque d'Auxerre. Un chemin dont subsistent quelques vestiges, courait sur le rive droite de l'Arroux entre l'étang et Thil, coupant le chemin du gué et porte aujourd'hui le nom de chemin de Patata[3]. Elle était, au Xe siècle, une seigneurie dépendante de l'abbaye de Saint-Martin d'Autun. Il y avait autrefois en ce lieu, une chapelle, ou église bâtie par les moines pour le bien spirituel des habitants. Il y fut découvert à diverses époques des objets antiques, rappelant la présence des romains en ce lieu. Ce hameau était jadis alternatif de Saint-Nizier-sur-Arroux

  • Gissy :

Possédait le château de Gissy, qui donnait droit à une partie des dîmes de la paroisse. Jean de La Vallade de Trufin, en était le seigneur en 1720, et son fils en 1737. Cette seigneurie passa ensuite à la maison de Busseul.

  • Jouleaux :

À l'ouest de Démétry, possédait autrefois un édifice religieux, dont on a récupéré jadis quelques restes[4]. On y voit un petit château avec une tour ronde, datant de la fin du XVe siècle, début XVIe siècle, nommé château de Jouleaux. Moulin à eau.

  • Patigny :

Hameau alternatif, situé sur une voie Bibracte - Toulon-sur-Arroux, ayant laissé des vestiges entre La Ranche et Patigny[5] dans la mouvance de La Roche-Milay, appartenait en 1716, à Martin-Elie de Cercey, seigneur de Jeu et de Chaumigny, duquel il passa à François de La Vallade de Trufin qui en jouissait encore en 1736.

  • La Ranche :

Dans l'ancien temps, alternatif avec Poil, Orsa et Patigny, étaient des fiefs en toute justice dans la mouvance de La Roche-Milay. La Ranche et Poil, appartenaient aux XVIIe siècle et au XVIIIe siècle, à la maison de Méru, de Thil

  • Rondeaux :

Gué sur l'Arroux entre Démétry et Rondeaux.

  • Varillon :

Château.

La paroisse dépendait jadis de l'archiprêtré de Luzy, elle existait déjà au IXe siècle Chef-lieu d'une contrée de perception au XIXe siècle. Le patronage de la cure, dont le revenu était de 1000 livres appartenait à l'évêque. Les dîmes se partageaient en 1729 entre le curé du lieu et celui de Saint-Nizier-sur-Arroux, le seigneur de Gissy et le marquis de Montjeu.

 

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21 septembre 2008 7 21 /09 /septembre /2008 16:59
BICCANT (1), BOEUFGRAS (1), CHARLES (1), CHAROLLOIS (4), CHAUMET (1), CUZIN (3), D'OSTUN (1), DAUTUN (1), DESCHAMPT (1), DUVERNE (1), MARTIN (1), PROST (1), ROCHETTE (1),BAUDREON (1), BOEUFGRAS (2), BOUCANSEAU (1), CHAROLLOIS (1), CHAUMET (1), CUZIN (5), DUVERNE (2), GAUTHIER (1), PROST (3), RETHY (2), VILLEBOEUF (1),


SAINT BERAIN SOUS SANVIGNES

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21 septembre 2008 7 21 /09 /septembre /2008 14:00

BAUDIN (1), BICCANT (7), BOEUFGRAS (6), BOUSSIN (1), CHAROLLOIS (6), CHAUMAY (1), CHAUMET (5), CHAVOT (1), CLEAU (1), CUZIN (3), DESCHEVRIERS (2), DOYEN (1), GODIN (1), MARCHANDEAU (2), PARTIOT (1), PERRIN (2), RETHY (2), TOUZOT (1), VILLEBOEUF (3)

 



SANVIGNES LES MINES

 

 

À la préhistoire, au paléolithique et surtout au néolithique, des lieux-dits "La Tagnerette, la Tour Va, la Vigne, les Chaumes" ont été occupés et des outils en silex retrouvés sont conservés au musée du Mont-Saint-Vincent.

 

 

A l'époque gallo-romaine, Jules César est passé sur notre territoire et raconte dans " la Guerre des Gaules", une bataille qui aurait pu avoir lieu au pied de la "Theurée" (colline en celte) entre les Romains et les Hélvètes. Le Dr Laroche en a fait le récit dans un livre écrit en 1929, repris par Monsieur Gaudiaut dans un ouvrage paru en 1997 "De Sine-Vinea à Sanvignes". Ces livres sont disponibles à la bibliothèque de Sanvignes.

Sine-Vinea est le premier nom connu du lieu. Il a subi de nombreuses transformations de la part des différents scribes au cours des siècles et sa signification n'est toujours pas élucidée : s'agit-il d'un lieu où ne pouvait pas pousser la vigne ? Sine peut aussi vouloir dire vieux donc ce serait vieilles vignes, mais plus logiquement, il s'agirait d'une déformation de Silvinea signifiant forêt car on ne dénommait pas des lieux par un aspect négatif, d'après le livre de Tavérdet sur "les noms de lieux en Bourgogne"

À partir du Xe siècle, la colline se voit coiffée d'un château fort construit sous les ordres de Sire Brancion. Il ne reste rien de cet édifice mutilé en 1477, détruit en 1689, dont on prenait encore les pierres dans la carrière en 1929 pour construire les maisons au bourg. Une partie de l'église, choeur de style roman appartenait à la chapelle du château et le Paradis évoque l'enclos du seigneur.

 

Ruines du château

Les périodes suivantes n'ont pas vu de faits marquants à Sanvignes mais Monsieur Gaudiaut a recensé des événements sur l'histoire de la Bourgogne et de la Châtellenie de Sanvignes jusqu'au XVIIIe siècle toujours dans son livre "De Sine-Vinea à Sanvignes".

En 1790, la commune rurale ne comptait que 955 habitants et c'est au milieu du XIXe siècle avec l'exploitation minière, le recrutement de main d'oeuvre étrangère, la construction de cités, qu'elle va voir son nombre d'habitants augmenter considérablement jusqu'en 1968 (6772 habitants).

17 puits ont été foncés sur le territoire de Sanvignes à partir de 1831 avec des durées d'exploitation variables. Le puits Saint-Amédée qui a atteint une profondeur de 532 mètres a été fermé le dernier en 1971 après 81 ans d'extraction de charbon.

L'exploitation du sous-sol a eu une conséquence tragique sur un quartier de Sanvignes aujourd'hui disparu : le Bois-du-Leu. Ce "village" qui comptait dans les années 50 une quarantaine de commerces a vu des effondrements de terrain qui ont provoqué des dégâts considérables aux habitants suite à l'exploitation d'une couche de charbon dit "plan Gérard" en 1982. En 1992, toutes les maisons du Bois-du-Leu et l'école furent démolies laissant un "no man's land" puis un "cimetière américain" planté d'arbres par l'ONF (Office National des Forêts) qui au bout de 10 ans justifie à nouveau le nom de cette partie de la commune : "le Bois-du-Leu (loup en vrai français)" Monsieur Gaudiaut raconte aussi cette période dans une autre brochure : "Le Bois-du-Leu, mon village disparu".

 

Bois du Leu en 1930

La mine à ciel ouvert a elle aussi complètement bouleversé le paysage sanvignard entre les Fouthiaux et Saint-Amédée à partir de 1982 jusqu'en 2001 : Quartier des Vieux Baudras, reste du Bois-du-Leu, voies de liaison avec les Gautherets. Des trous, il reste 2 lacs - de la terre enlevée, la colline de Morteru et des champs à nouveau exploités. L'ensemble du site va être réhabilité dans les années à venir et sera un lieu de promenade et de découverte de la nature.

L'histoire de ces 20 ans de fin d'exploitation du charbon et de ses conséquences a été résumée par le Groupe Mémoires qui se réunit régulièrement depuis 1996.

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21 septembre 2008 7 21 /09 /septembre /2008 13:40
BARBIER (1), BRIDON (1), CHAMOIS (3), CHAUSSARD (10), CHEVALLIER (1), COSMEAU (2), FEURTEY (1), GAUDRIOT (5), GODARD (1), LAPLACE (1), LEGER (1), MALARD (1), MASSON (1), MEREAU (7), PAILLARD (1), VOLOT (1),

SAISY

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21 septembre 2008 7 21 /09 /septembre /2008 12:38
BARRY (1), CAYOT (1), FAYOLLE (1), GRELIN (1), JOURDHIER (1), LAUVERNIER (1), QUARRE (1),



L'église priorale carolingienne Saint-Pierre-et-Saint-Benoît de Perrecy Le Prieuré de Perrecy-les-Forges dépendant de Saint-Benoît-sur-Loire, fut institué en 876 par le testament du comte Eccard II, seigneur de Perrecy, mais aussi comte de Mâcon, Chalon, Autun etc. Celui-ci, proche de sa fin, sans descendance, veut effacer le doute sur la légitimité de sa possession de Perrecy, contestée de longue date par l'Evêché de Bourges. Eccard II donne donc Perrecy au monastère de Saint-Benoît-sur-Loire, où il avait fait ses études, pour fournir à ce dernier un site propice à l'installation d'un monastère de repli, au milieu des terres, dans le cas d'une attaque viking sur la Loire. Les bénédictins de Saint-Benoît-sur-Loire s'installent immédiatement et construisent un édifice imposant, édifice qui subsiste en grande partie aujourd'hui. L'église actuelle est en effet carolingienne presque d'un bout à l'autre : seule l'extrémité occidentale (dernière travée de la nef et avant-nef) constitue une reprise du XIIe siècle. Le plan de l'église primitive est largement conservé : il ne manque actuellement en élévation que le bas-côté nord (dont il ne reste qu'un petit fragment) et l'extrémité du croisillon sud du transept, ainsi que le haut vaisseau du choeur. En élévation, il subsiste donc de la construction initiale (fin du IXe siècle) : - la totalité du mur sud de la nef, très déversé - la totalité de la croisée du transept, jusqu'à la coupole surplombant la tour-lanterne - les murs du chœur avec ses deux travées de bas-côtés - la base de l'abside polygonale Tous ces éléments sont construits en maçonnerie de petit moellon carré, très représentative du IXe siècle et bien distinct des autres parties. La sculpture manque presque complètement : les seuls chapiteaux sont ceux des baies géminées formant claire-voie intérieure au-dessus des grands arcs de la croisée. Seules des impostes moulurées, ayant servi d'appui pour les cintres, viennent animer la nudité des murs, lesquels ne comportent aucune lésène ni bandeau. Cette muralité semble faite pour recevoir des peintures, dont la prospection reste à faire. Cet édifice, parmi les plus anciens de France, a naturellement subi de nombreuses réparations au cours de sa longue histoire. On notera : - vers 1095, le voûtement ou le re-voûtement du croisillon nord du transept, en voûte d'arêtes, avec renforcement de la structure par des contreforts intérieurs (ronds) et extérieurs (aux angles, mais non diagonaux) - vers 1120 un agrandissement ou reconstruction spectaculaire : allongement de la nef et construction entièrement neuve, en grande partie en pierre de taille de fort appareil, d'une avant-nef à deux niveaux richement ornés, et surmonté d'une tour-beffroi à deux niveaux également. - au XVe siècle, une reconstruction du choeur, également en pierre de taille, avec d'immenses baies en lancette à remplages ; le remplacement du cloître, adossé au bas-côté sud de la nef, par un cloître voûté d'ogives, dont seuls les culs-de-lampe subsistent. Le mur nord de la nef a été presque entièrement reconstruit, à une date indéterminée de l'époque gothique, sur l'emprise de la grande arcade nord, disparue avec le bas-côté nord presque entier. La tour lanterne s'apparente à celles de la chapelle palatine d'Aix et à l'église de Germigny-des-Prés. Ses dimensions sont considérables pour l'époque (hauteur : 18 mètres). Son état de conservation est exceptionnel pour un monument carolingien.
PERRECY LES FORGES
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8 juillet 2008 2 08 /07 /juillet /2008 10:31

BARD (3), BOUTILLON (1), CHRETIEN (1), DESLORIEUX (1), DUPERIER (1), JOBEY (1), MENEY (1), MOLLION (3), MOUSSU (1), PERNETTE (1), ROCHETTE (2), SAUVAGEOT (1), VALLOT (1), VERNEAU (2),

 

 

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8 juillet 2008 2 08 /07 /juillet /2008 10:30

FEBVRE (1), NAVIERE (1), PARIAT (1),DESPIERRE (1)

 


MONTCEAU LES MINES

  • Sainte-Eugénie
    • 41 morts le .
    • Le dimanche , un incendie se déclare dans une galerie du puits Sainte-Eugénie. Une formidable explosion le lendemain matin balaie le barrage mis en place pour étouffer l'incendie et tue tous ceux qui s'y trouvaient. 21 morts, 7 disparus, portant à 28 le nombre de victimes de la catastrophe. Deux ans plus tard, un autre accident dans ce même puits coûte la vie à 4 mineurs. À chaque catastrophe, la Compagnie recherche un coupable. En l'espèce, elle désigne le mineur ayant voulu rallumer sa lampe, alors qu'un délégué mineur alertait l'attention des responsables depuis plus de six mois sur l'absence de sécurité et les risques du grisou.

Plichon - Le , un coup de poussière ébranle le puits Plichon. Ce que beaucoup redoutaient s'est malheureusement produit. Il s'agit certainement de la catastrophe minière la plus marquante du XXe siècle pour la région (20 morts).

En 1881, est construit au centre de Montceau une sorte de palais scolaire, remarquable bâtiment destiné à affirmer fortement la présence des services publics de la République et l'importance de l'instruction laïque dans une région contrôlée jusque-là par la famille Chagot propriétaire des Houillères.

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8 juillet 2008 2 08 /07 /juillet /2008 10:29

ANDRE (1), COULAND (1), RICHARD (2), VENOT (2),

 

 

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