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27 février 2024 2 27 /02 /février /2024 11:12

Sur le territoire de la commune il y a trois lacs, surnommés les Lacs de Laives, résultat des travaux de construction de l'autoroute A6 vers 19703. Ils sont aménagés pour la pêche, la baignade, le camping. Ils sont situés à proximité de la Grosne, rivière qui délimite par ailleurs le nord-ouest de la commune.

La commune est également traversée par le Grison, qui conflue ici avec la Grosne, ainsi que par d'autres ruisseaux : la Noue, le Bief de Rompreau et la Raie de la Goutte1.

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26 février 2024 1 26 /02 /février /2024 17:38

L’abbaye de La Ferté, ou abbaye de La Ferté-sur-Grosne, est une abbaye cistercienne, située à La Ferté-sur-Grosne, commune de Saint-Ambreuil, dans le département de Saône-et-Loire, en France.

Elle est la première des quatre abbayes filles de Cîteaux, avec Pontigny, Clairvaux et Morimond. Ces abbayes avaient un rôle de première importance dans l’organisation de l’Ordre de Cîteaux.

Le château de la Ferté-Sur-Grosne est un château français situé sur la commune de Saint-Ambreuil en Saône-et-Loire, à proximité de la Grosne est une ancienne abbaye cistercienne.

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26 février 2024 1 26 /02 /février /2024 17:30
  • L’église, dédiée à saint Odilon, qui fut reconstruite entre 1818 et 1824. De 1983 à 1993, elle a été entièrement restaurée intérieurement par les habitants du village, organisés en association de sauvegarde (fondée le 16 mai 1983). Cette restauration a mis au jour quelques éléments cachés par un enduit antérieur, comme une meurtrière près de la deuxième fenêtre à gauche et une niche gothique en face à droite21.
  • À droite de l'église : une croix dont le fût est orné d'un écusson nu porte un christ expressif.
  • Dans la forêt, en direction de l'ancienne abbaye de La Ferté (première fille de Citeaux) : plusieurs bornes anciennes.
  • Un lieudit dans le village s’appelle le Petit Cluny.
  • Plusieurs lavoirs des xixe et xxe siècles, dont celui de la Citadelle (restauré).
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26 février 2024 1 26 /02 /février /2024 17:06

Différentes chartes de l'abbaye de Cluny mentionnent le village sous diverses appellations : Gemulense, Gemulasense, Jemulacense17. Jambles se situant entre deux collines jumelles : Le « Mont Avril » et le « Santon », certains auteurs y voient une référence à l'appellation Jemulacensis. M. Houze donne un autre sens pour Gemula qui veut dire la triste ; enfin des archéologues pensent à des altérations successives passant de Gemula à Geml'ae, puis à Gemblae pour finir en Jambles18.

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26 février 2024 1 26 /02 /février /2024 14:24

Si l'on sait que l'homme préhistorique connut ce territoire il y a 150 000 ans comme en témoigne la présence de plusieurs de ses outils probablement tirés du silex du lieudit la Sablière, une occupation humaine est avérée vers l'an 1 000 avant J.-C., comme l'a montré la découverte d'un champ d'urnes cinéraires datant de l'age de bronze.

Mais surtout, quelques siècles plus tard, la civilisation gallo-romaine trouva à se développer en ces lieux. Ainsi que l'ont montré les nombreuses fouilles effectuées depuis 30 ans, la romanisation de ce qui constitue actuellement la commune de Granges fut précoce (sans doute dès la 3e décennie avant notre ère).

Au total, le site repéré couvre une surface de près de 50 hectares. Rien ne manquait à cette cité, pas même, semble-t-il, un temple, voire un théâtre.

L'invasion des hordes barbares au début du ve siècle devait tout bouleverser. Mais Granges continua de servir de cadre à une occupation humaine.

Au vie siècle, la reine Brunehaut donna Granges à l'abbaye de Saint-Martin d'Autun, qui ne tarda pas à y installer un prieuré et dut s'en servir également comme lieu de stockage de grain, d'où l'origine du nom de Granges, qui représente la fixation toponymique du nom commun grange.

En 1570, la terre de Granges fut aliénée au profit de Nicolas de Pontoux, avocat à Chalon, dont les descendants l'ont possédée jusqu'en 1769, date à laquelle Marie Delavigne l'apporta en dot à Louis Bernigaud, lieutenant-général du bailliage.

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26 février 2024 1 26 /02 /février /2024 14:14

La fondation de la ville remonte à l'époque gallo-romaine. La vigne arrive à l'époque des conquêtes romaines. Des restes d'amphores ont été trouvés dans le vignoble et le village. L'empereur romain Domitien ordonne en 92 l'arrachage partiel des vignes dans le Midi et en Bourgogne, afin d’éviter la concurrenceRP 1. Probus annule cet édit en 280RP 2. À partir du vie siècle, les vins de cette commune jouissent d'une haute réputationRP 3.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

La chapelle de Notre-Dame, fondée à la fin du xiiie siècle par Jacques Doyen, est dotée, dès cette époque, d'un luminaire pour lequel Guillemette de Cortiambles, veuve en 1297 de Josserand, chevalier en 1268, marié en 1277 (père Pentecôte de Cortiambles en 1254), donne six deniers pour une torche à l'élévation (1299). Étienne Doyen vend une vigne à Givry en 1238 à Jeanne, veuve de Mayhulot, homme de l'évêque. Les enfants de Laurent Doyen vendent à l'évêque de Chalon, en 1322, deux ouvrées de vigne à Cortiambles.

Les fortifications de la ville datent du Moyen Âge (xiiie siècle)RP 4.

Le bourg de Givry était peuplé de 1 200 à 1 500 personnes dans les années 1340. La peste noire tue 615 personnes au moins dans l'été et le début de l'automne 134817,18.

Au Moyen Âge, le vignoble se développe sous l'influence des religieux de Chalon-sur-Saône, Cluny ou la Ferté. Le cellier aux moines est bâti. L'église Saint-Martin de Cortiambles est construite dans la 1re moitié du xiie siècle. Au xiiie siècle, l'évêque de Chalon possède des biens dans cette commune. En 1371, Philippe le Hardi dont l'épouse, Marguerite III de Flandre possède le château de Germolles situé à quelques kilomètres du village, fait apprécier le vin de Givry à son beau-père, le comte de Flandre. La cour pontificale, installée à Avignon, en fait, dès le milieu du xive siècle, une consommation conséquente, et multiplie les achats à Givry. À la fin du xive siècle, Eustache Deschamps, chante le vin de Givry dans ses œuvres.

Seigneurie (d'après la « Notice historique sur la ville de Givry et ses hameaux », par Léonce Lex, chartiste, archiviste de Saône-et-Loire19
  • Givry fait partie du comté de Dijon et est aux ducs de Bourgogne qui, avec Chagny et Monta(i)gu, en dotent leur branche cadette de Bourgogne-Monta(i)gu, issue d'Alexandre Ier  1205, fils cadet du duc Hugues III. La fille d'Alexandre, Huguette de Bourgogne-Montagu — sœur d'Eudes/Oudard/Édouard Ier de Montagu, mari d'Élisabeth de Courtenay, qui continue les sires de Chagny : la seigneurie de Givry restera dans la vassalité de la baronnie de Chagny, en arrière-fief de Bourgogne ; de plus les ducs de Bourgogne continuent à agir directement : par exemple ils donnent en 1222 un fief givrotin indivis des ducs et des Montagu, au chevalier Bertrand de Saudon — épouse en 1219 André III de Montbard  1233, seigneur d'Epoisses ;
  • leur fille Helvise/Aloïs de Montbard, † v. 1250, transmet Epoisses et Givry à son mari Dreu V de MelloRH 1 seigneur de Saint-Bris, épousé vers 1225,  1249, fils de Guillaume et petit-fils du connétable Dreu de Mello. Les deux époux sont aussi seigneurs de Château-Chinon, mais est-ce par Helvise ou par Dreu ? (la généalogie des Mello, des Montbard et des Lormes de Château-Chinon est quelque peu confuse, et pour certains auteurs le passage des Montagu de Givry aux Montbard d'Epoisses puis aux Mello, est plus compliqué que notre schéma) ;
  • les Mello issus d'Helvise x Dreu sont seigneurs d’Époisses et de Givry sur six générations jusqu'à Jeanne/Isabelle de Mello, dame de La Ferté-Chauderon, qui transmet à son mari, x vers 1405, Jean II de Bourgogne-Montaigu-Sombernon seigneur de Couches (vers 1380-vers 1435 ; fils de Philibert II, lui-même arrière-petit-fils d'Étienne Ier de Bourgogne-Sombernon, lui-même arrière-petit-fils d'Eudes Ier de Montagu ci-dessus) ; mais leurs enfants n'ont pas de descendant : ni leur fils Claude (vers 1404-1471 sans postérité de sa femme Louise de La Tour d'Auvergne), ni leur fille Marie/Philippine de Bourgogne (vers 1410-† v. 1462 sans postérité, femme en 1436 de Louis de La Trémoille († v. 1467), comte de Joigny, baron de Bourbon-Lancy, sire d'Uchon et d'Antigny). Puis Louis de La Trémoille comte de Joigny se remarie — sans postérité non plus — avec Marguerite de Co(u)rtiamble(s) (un des hameaux de Givry, signalé plus haut), fille de Jacques de Courtiamble seigneur de Commarin et Jaquette de Blaisy, et veuve de Jacques Pot seigneur de La Roche-Nolay et de La Prugne (1499-1458), fils de Régnier et père de Philippe PotRH 2,20 ;
  • or Jacques Pot était aussi dit seigneur de Givry, fl. dès 1446 : mais à quel titre ? Par acquisition, par la faveur du duc Philippe le Bon, par des droits qu'aurait conservés sa femme Marguerite de Cortiamble, venus de sa mère Ja(c)quette de Blaisy ? (car Jaquette avait pour parents Alexandre III de Blaisy x Catherine de Bourgogne-Montaigu-Sombernon de Couches, fille de Philibert II et sœur de Jean II ci-dessus, donc une descendante des anciens seigneurs de Givry). Quant à Marguerite de Courtiamble, elle avait pour sœur Agnès de Co(u)rtiamble(s), dame de Commarin et femme de Jean III de Jaucourt de Dinteville (cf. les articles Commarin, Ruffey)

La succession devient alors confuse, se partage et s'enchevêtre :

  • elle passe aux Chalon-Vitteaux (issus des Chalon-Arlay princes d'Orange ; aussi comtes de Joigny), avec Charles de Chalon comte de Joigny, et ses frères et sœur Louis (ou plutôt Bernard ?), Léonard, et Isabelle de Chalon († v. 1461/1472) : tous enfants de Jean de Vitteaux ( 1462), lui-même fils cadet du prince Jean III, et de Jeanne de La Trémoille ( 1454), sœur héritière du comte Louis ci-dessus d'où la succession de Joigny ; de plus, comme son frère Louis, Jeanne avait pour grands-parents Guillaume de La Trémoille x Marie de Mello, dame de Bourbon-Lancy et d'Uchon, tante paternelle de Jeanne/Isabelle de Mello ci-dessus, donc une descendante des anciens sires d’Époisses et de Givry ; enfin, le prince Jean III avait pour grands-parents Jean II de Chalon-Arlay x Marguerite de Mello, une arrière-petite-fille de Dreu V de Mello x Helvise de Montbard, donc également une descendante des anciens sires d'Epoisses et de Givry...
  • Isabelle/Isabeau de Chalon-Vitteaux-Joigny épouse Liébault de Choiseul de Traves, † apr. 1473, seigneur de Dracy : parents de Claude de Traves qui x 1523 Aymar/Émar de Prie, † v. 1527, seigneur de Montpoupon, Grand Maître des Arbalétriers en 1523. Mais Louis XI donne en 1477 « tout ce que lesdits de Chalon avaient en la seigneurie de Givry » à Philippe Pot (1428-1493 ; sans postérité). En fait la démultiplication de la seigneurie est à l'œuvre !
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26 février 2024 1 26 /02 /février /2024 14:04

Gergy est située dans la plaine alluviale de la Saône. La géologie des sols est issue de trois formations sédimentaires : Le quaternaire ancien, le quaternaire récent (bord de Saône) et le pliocène (au nord)3. L'altitude varie de 172 à 208 mètres4.

Le relief de la commune se décompose en trois parties d'est en ouest :

  • à l'extrême est de la commune, on trouve les lits mineur et majeur de la Saône. Le paysage est composé de nombreux prés ;
  • juste plus à l'ouest, le talus (ou coteau), autrefois on y cultivait la vigne, aujourd'hui, on y trouve des prés et des constructions. Ce talus fait que Gergy est très peu inondable ;
  • plus à l'ouest encore c'est un relief de plaine qui prévaut. Il est composé des habitations, de très nombreuses parcelles agricoles, et enfin de la forêt de Gergy qui représente environ 33 % de la surface communale1.
La Saône, le pont Boucicaut et le Fil de l'Eau, vue depuis la Voie Bleue.
Hydrographie[modifier | modifier le code]

La Saône traverse la commune5. La Vandaine et la Varande la rejoignent au nord de la commune.

Gergy possède de multiples points d'eau tels que :

  • les étangs du Mitant, de Rully, du Mur, de Colonges, du Bois, de Villeneuve ;
  • les mares Cany et du Roye.
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25 février 2024 7 25 /02 /février /2024 18:54
  • L'église Saint-Just, qui date des xiiie et xve siècles et était entourée d'une enceinte fortifiée22. Elle a pour particularité d'avoir conservé une cloche figurant parmi les plus anciennes du diocèse d'Autun, fondue en 1515 et pesant 1 400 kg23.
  • Ce village a la particularité d'avoir cinq lavoirs, d'où sa devise « ville d'eau et de pierres ».
  • La Niche, oratoire dédié à Notre-Dame de la Délivrance, inauguré le 15 août 1871 en remerciement de la protection dont a bénéficié le village, épargné par les troupes ennemies.
  • Une tour votive, au sommet de Saint-Hilaire, érigée en 1860 avec les pierres des ruines de l'abbaye et attirant traditionnellement les promeneurs chaque lundi de Pâques.
  • Le lycée agricole.
  • Le territoire est traversé par le canal du Centre. Deux écluses.
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25 février 2024 7 25 /02 /février /2024 18:22

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25 février 2024 7 25 /02 /février /2024 18:10
  • La montagne des Trois Croix ou Mont de Sène dont un des trois calvaires se trouve sur la commune de Santenay (Côte-d'Or).
  • Deux tumuli-dolmen(s) du Mont de Sène et de Borgy, classés depuis le 2 mars 1912, sont situés au lieu-dit le Bas-de-la-Chaume-Moyelle.
  • La croix de Dezize-lès-Maranges.
  • L'église Saint-Martin, du xiie siècle, qui a pour particularité d'avoir conservé une cloche figurant parmi les plus anciennes du diocèse d'Autun, fondue en 157819. S'y trouve également une statue en pierre de sainte Radegonde20.
  • La « croix à la poule », située dans le bas du village, élevée en esprit de pénitence par le duc d'Aumont, seigneur de Nolay, après avoir tué en duel le duc de Chamilly avec lequel il s'était disputé pour une poule (y figure l'inscription suivante datant de 1702 : Celui qui a fait faire cette croix se recommande à vos prières)20.
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