Le château est une propriété privée et ne se visite pas.
OLIVIER DE LA MARCHE
En 1439, orphelin depuis deux ans, le jeune Olivier entre au service des ducs de Bourgogne comme page. À 21 ans, en 1447, il est écuyer-panetier de Philippe le Bon alors en lutte avec le roi de France. Proche du comte de Charolais, le prince héritier, il accompagne ce dernier en Flandres (1452). Il devient son panetier en 1456. Impliqué par Louis XI qui l'accuse lors de l'"incident de Rubempré"[5], il est soutenu par le duc bourguignon. En 1465, il est fait chevalier sur le champ de bataille de Montlhéry. Présent lors de la célèbre "Entrevue de Péronne" (1468), il devient chambellan puis capitaine des gardes du nouveau duc Charles le Téméraire (début 1473) pendant la Guerre de Bourgogne (1474-1477). Il dirige ainsi l'enlèvement de la duchesse de Savoie, sœur du roi Louis XI[6]. Après la défaite du "Téméraire" à la bataille de Nancy en 1477, il est fait prisonnier. Sa rançon payée, il rejoint l'héritière bourguignonne Marie de Bourgogne dans son exil en Flandres et facilite son union avec le futur empereur Maximilien d'Autriche. Maître d'hôtel auprès de ce dernier, il examine les comptes de toutes les villes de Flandre. Il participe aussi à l'éducation du jeune prince héritier, l'archiduc Philippe, pour qui il écrira en particulier son introduction à ses Mémoires. En 1483, il retrouve provisoirement les terres françaises grâce à sa dernière charge d'ambassadeur auprès du roi de France. C'est sur la fin de sa vie qu'il produit l'essentiel de son œuvre littéraire (poésie, histoire...).
Marié en deuxièmes noces à Isabeau de Machefoing, d'une famille connaissant alors une certaine ascension sociale, il n'a pas de descendance. Comme son épouse, il devient membre des frères du Lys, les Leliebroeders à Bruxelles. Son blason peint apparaît dans le registre de la Confrérie de Notre Dame des Sept-Douleurs, qui est étroitement liée à cette chambre de rhétorique et dans laquelle Jan Pertcheval et Jan Smeken font fonction de prévôt. Vraisemblablement, il a des contacts personnels avec Jan Pertcheval, « prinche » (prince) de la chambre, qui traduit son Le Chevalier Délibéré comme Den Camp vander doot[7].
BEAUVOIS (7), BERNARD (1), BERT (3), BOULOT (1), BUGUEY (1), COIN (1), CONRY (2), CORCELLE (1), GAUDILLERE (6), LAMBERT (1), MERLE (1), MOREAU (1), PILLOT (1), PLATEY (3), THEVENAUT (26), THEVENOT (1), TRANCHAN (1),
ST MARTIN EN BRESSE
Eglise paroissiale pratiquement reconstruite de 1834 à 1837 - Clocher édifié de 1870 à 1878 - Réparations en 1876, 1883 et 1887.
(source : Inventaire départemental des monuments et richesse d'art Saône et Loire)
Saint-Martin-en-Bresse fait à la fois partie de la communauté de communes Saône Doubs Bresse, du canton d’Ouroux sur Saône et de la Bresse bourguignonne
CHARBONNIER (2),
Son histoire fort ancienne est rattachée en grande partie à sa situation privilégiée sur de grandes voies de communication fluviales et terrestres.
Des traces de présence humaine dans la région sont visibles le long de la Saône et du Doubs dès la préhistoire mais le développement du village de Sermesse est incontestablement lié à la présence de voies romaines en Gaule.
En effet la route sur laquelle Sermesse se situe au kilomètre 26 depuis Chalon-sur-Saône, autrefois nommée RN 83BIS, puis RN 73 avant sa départementalisation, n'est qu'une partie de la voie dite « du Rhin » qui reliait Lyon, la capitale des Gaules à la Germanie.
Fouilles archéologiques subaquatiques sur un moulin hydraulique flottant et immergé dans le Doubs depuis environ 400 ans.