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25 septembre 2008 4 25 /09 /septembre /2008 18:31
VILLEGAUDIN



VILLEGAUDIN

Château de la Marche

  • Le château construit par l'abbé Claude Fyot comportait un corps de logis de plan rectangulaire entre deux pavillons en avancée sur ses deux façades que précédait une basse cour. Le salon était peint de fresques représentant le festin des dieux.
  • De nos jours, on découvre au bord de la route, des écuries et une partie des communs. Sur l'emplacement du château, il reste les douves, intactes, car elles avaient été revêtues en briques et en pierres de taille, deux socles de pierre encadrant quelques marches et, entre deux pilastres en bossage, un portail surmonté d'armoiries en ferronnerie des anciens seigneurs de la Marche et des Fyot.
  • Armoiries des Fyot : D'azur au chevron d'or, accompagné de trois losanges du même

Le château est une propriété privée et ne se visite pas.

Historique [modifier]

  • XIIe siècle : un château est attesté dès cette époque
  • 1317 : Renaud de La Marche fonde une chapelle dans sa maison forte
  • XIVe siècle : plusieurs seigneurs de La Marche sont baillis et maîtres des foires de Chalon
  • 1434 : Philippe de La Marche, gruyer de Bourgogne, épouse Jeanne Bouton du Fay
  • XVe siècle : leur fils, Olivier de La Marche, diplomate et chroniqueur, est le plus célèbre de la lignée
  • XVIe siècle : la terre passe aux Lénoncourt
  • 1636 : le domaine est vendu aux Fyot, qui font ériger la seigneurie en marquisat
  • 1682 : Claude Fyot, abbé commendataire de Saint-Étienne de Dijon, fait bâtir une vaste demeure
  • 1768 : à la mort de Claude-Philibert Fyot de La Marche, son fils, Jean-Philippe Fyot de La Marche premier président au Parlement de Dijon, lui succède
  • 1772 : mort du précédent, sans enfants
  • 1861 : le château, qui appartient à Antoine-Félix de Beaurepaire, dernier marquis de la Marche, est détruit par les flammes
  • époque moderne: propriété de M. Bedoiseau

OLIVIER DE LA MARCHE

 

En 1439, orphelin depuis deux ans, le jeune Olivier entre au service des ducs de Bourgogne comme page. À 21 ans, en 1447, il est écuyer-panetier de Philippe le Bon alors en lutte avec le roi de France. Proche du comte de Charolais, le prince héritier, il accompagne ce dernier en Flandres (1452). Il devient son panetier en 1456. Impliqué par Louis XI qui l'accuse lors de l'"incident de Rubempré"[5], il est soutenu par le duc bourguignon. En 1465, il est fait chevalier sur le champ de bataille de Montlhéry. Présent lors de la célèbre "Entrevue de Péronne" (1468), il devient chambellan puis capitaine des gardes du nouveau duc Charles le Téméraire (début 1473) pendant la Guerre de Bourgogne (1474-1477). Il dirige ainsi l'enlèvement de la duchesse de Savoie, sœur du roi Louis XI[6]. Après la défaite du "Téméraire" à la bataille de Nancy en 1477, il est fait prisonnier. Sa rançon payée, il rejoint l'héritière bourguignonne Marie de Bourgogne dans son exil en Flandres et facilite son union avec le futur empereur Maximilien d'Autriche. Maître d'hôtel auprès de ce dernier, il examine les comptes de toutes les villes de Flandre. Il participe aussi à l'éducation du jeune prince héritier, l'archiduc Philippe, pour qui il écrira en particulier son introduction à ses Mémoires. En 1483, il retrouve provisoirement les terres françaises grâce à sa dernière charge d'ambassadeur auprès du roi de France. C'est sur la fin de sa vie qu'il produit l'essentiel de son œuvre littéraire (poésie, histoire...).

Marié en deuxièmes noces à Isabeau de Machefoing, d'une famille connaissant alors une certaine ascension sociale, il n'a pas de descendance. Comme son épouse, il devient membre des frères du Lys, les Leliebroeders à Bruxelles. Son blason peint apparaît dans le registre de la Confrérie de Notre Dame des Sept-Douleurs, qui est étroitement liée à cette chambre de rhétorique et dans laquelle Jan Pertcheval et Jan Smeken font fonction de prévôt. Vraisemblablement, il a des contacts personnels avec Jan Pertcheval, « prinche » (prince) de la chambre, qui traduit son Le Chevalier Délibéré comme Den Camp vander doot[7].

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