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13 juin 2008 5 13 /06 /juin /2008 17:23
CHALMOUX SALOMON (1), CHAMPMARTIN (1), CHAPPEY (1), CHARLES (1), COMMEAU (1), DAMBRUERE (2), DEPOIL (1), GOLLIARD (3), JANNOT (1), LABONDE (3), NECTOUX (4),

château de Montjeu est situé sur la commune de Broye en Saône-et-Loire, dans un parc occupé par une forêt, des étangs et les jardins, sur la montagne qui domine Autun.

[modifier]

acquisition par la veuve du président d'Aligre qui remplace les ponts-levis devant et derrière le château par des ponts dormants et supprime le mur percé d'un portail monumental qui fermait la cour

Industriel du bois, il pensait y trouver de très belles ressources. Lui-même et sa femme, née Anne-Marie Lyon, se prennent d’une vraie passion pour cette magnifique propriété alors en très piètre état.

Le château était alors flanqué de deux corps de bâtiment importants, les communs avec écuries, pigeonnier et logements et une ferme. Deux autre fermes étaient exploitées : à la porte des Vernes de Lyre et à la porte de Broye.

Un grand chantier de restauration s’ouvre alors : Reconstruction des chemins et revêtement de la route principale, qui permettait aux habitants de Broye de se rendre à Autun, en traversant la propriété. Remise en état des jardins à la française suivant les plans de Lenôtre, conservés au château. Forêt : Coupe des arbres malades et dégagements des taillis. Conservation de la futaie « Rageot », magnifique bois de hêtres plus que centenaires. Replantation en résineux suivant le désir des eaux et forêts. Reconstruction du mur faisant le tour du parc de 750 hectares ; ce mur, d’environ 7 kilomètres était écroulé en de nombreux endroits Le potager qui se trouve en contrebas des parterres est reconstruit et fournit au domaine les fruits et légumes nécessaires.

M. Demon obtient après la guerre l’inscription à L’ISMH. Dès 1948, la ferme principale est équipée d’un matériel de traite électrique des vaches importé des Etats-Unis. En 1950 réfection à l’ancienne des toitures du château et remise en état d’origine par suppression des gouttières, suivant les préconisations de l’administration des Monuments Historiques. A l’intérieur, le château bénéficie de travaux visant à lui donner le confort adapté à l’époque. La chasse était une des plus réputées de Bourgogne : sangliers, chevreuils et daims dans un enclos privé de 750 hectares. Les étangs de la Toison fournissaient l’eau de la ville d’Autun et une pêche de plusieurs tonnes.

Le magnifique travail de renaissance de Montjeu sera reconnu et Madame Demon recevra les Palmes Académiques et le Mérite Agricole.

Montjeu a permis à M. Demon, Commandeur de la Légion d’Honneur et « gueule cassée » de 1914-1918, de cacher une famille juive poursuivie par les nazis en 1944 ; l’institut Yad Vachem lui a décerné de ce fait le titre de « Juste parmi les Nations ».

  • à partir de 1963 : après l'incendie qui a détruit l'intérieur du corps de logis central et endommagé l'aile Nord, le propriétaire, le docteur Manchot, fait réparer le château
  • A la fin des années 1980, le château est racheté par le milliardaire franco-britannique, Sir Jimmy GOLDSMITH. La propriété est alors définitivement fermée au public, alors qu'auparavant le parc était accessible un jour dans l'année : le Lundi de Pentecôte

Le nouveau propriétaire entreprend immédiatement une oeuvre de restauration très importante : mobiliers et aménagements intérieurs, restauration des communs et pavillons et, surtout, reconstruction des jardins et bassins extérieurs qui étaient quasiment en ruine ainsi que l'aménagement de vergers et d'un potager en bordure des jardins. Le résultat final est assez spectaculaire comme en témoignent des vues par paramoteur disponibles sur internet. De plus, le milliardaire rachète de nombreuses parcelles de forêt jouxtant le parc clos de murs du château, portant la surface de la propriété à plus de 1000 hectares. Il se dit qu'il s'agit du plus grand parc clos privé d'Europe ( plus de 600 hectares )

  • Après la mort de Mr J. GOLDSMITH le 18 juillet 1997 la propriété aurait été léguée à Mme Laure BOULAY DE LA MEURTHE, la mère de deux de ses enfants.
BROYE
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13 juin 2008 5 13 /06 /juin /2008 17:21

 

 

Musées à Blanzy     Musées autour de Blanzy  
 


Blanzy, Musée de l'Association La Mine et les Hommes
Partez sur les traces des Gueules noires ! Découvrez l’univers des mineurs, leurs conditions de vie et de travail ; installations du jour : lampisterie, puits, chevalement, machine d’extraction. Au fond, galeries de l’époque de Germinal aux années 1990, où méthodes d’exploitation, moyens de transport, de communication, d’aération et de sécurité sont retracés. Le plateau-rabot à soutènement marchant est une machine ultramoderne unique en France.

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13 juin 2008 5 13 /06 /juin /2008 17:21

RETHY (16)

Montceau-les-Mines (en charolais Montciau-lez-Mines) est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire

 

 

 

 

Chronologie Montceau-les-Mines

 

1769 : Concession de l’exploitation du charbon à François de la Chaise.

1786 : François de la Chaise cède la concession à la Société des Fonderies Royales de Montcenis.

1791 : Achèvement du canal du Charollais (1783-1791) qui ouvrira à la navigation en 1793

1795 : Les concessionnaires du Creusot cèdent l’exploitation de leurs charbonnages de Blanzy à une société dont le siège est dans cette localité.

1818 : Jean-François Chagot acquiert les entreprises de Blanzy et du Creusot.

1821 : Arrêt de travail aux mines de Blanzy pour augmentation de salaire.

1825 : grève pour augmentation de salaire.

1826 : Ne pouvant lutter contre la concurrence anglaise, Jean-François Chagot vend à MM. Manby et Wilson les Mines et Forges du Creusot pour se consacrer uniquement à l’exploitation du site de Blanzy.

1832 : Ordonnance royale stipulant la séparation des concessions de Blanzy et du Creusot. Les frères Chagot vendent la cristallerie du creusot 0 Baccarat et Saint-Louis.

1833 : Constitution de la société Jules Chagot, Bassano, Perret et Cie.

1834 : Édification de la cité des Alouettes avec une chapelle, un hôpital, une école, un ouvroir. En 1834, la bourgade ne comptait encore que 315 habitants.

1838 : Nouvelle Société Jules Chagot, Perret-Morin et Cie.

1840 : Équipement du Puits Sainte-Barbe.

1841 : Acquisition des concessions de la Theurée-Maillot, des Badeaux et des Porrots.

1844 : Acquisition des concessions des Crépins et des Perrins, de Saint-Bérain et de Saint-Léger.

1846 Léonce Chagot, neveu de jules, est associé à la gestion de la Compagnie.

1847 : catastrophe du puits Ravez. Établissement d’une première fabrique d’agglomérés.

1849 : Établissement de fours à coke et d’un atelier de fabrication des agglomérés de Montceau.

1851 : catastrophe du puits cinq Sous (6 morts). Acquisition de la concession du Magny.

(JPG)

Trieuses de charbon

1852 : Construction de la cité du Bois du Verne. Grève pour augmentation de salaire.

1853 : Catastrophe du puits Ravez (10 morts) et du puits Cinq Sous (13 morts). Équipement des puits Saint-François I et Maugrand.

1854 : Équipement du puits Magny 1. Construction de la cantine à la neuvième écluse.

1855 :Catastrophe du puits Ravez (29 morts). Équipement du puits Saint-François II

1856 : Création de la commune de Montceau-les-Mines avec des fractions de territoire enlevées aux communes voisines de Blanzy (le Montceau, le Bois-du-Verne, les Etivaux, la Petite-Sorme, Bel-Air, le Plessis, le Moulin, les Grands-Bois, le Bois-de-Gueurce), de Saint-Vallier (les Oiseaux, Lucy, Barrat, la Saule), Saint-Berain-Sous-Sanvignes (le Bois-Garnier), Sanvignes (le Magny). 2302 habitants. Léonce Chagot, co-gérant de la compagnie des Mines, est nommé maire par décret impérial. Démission de MM. Perrin-Morin. Nouvelle société Jules Chagot et Cie. Équipement du Puits Sainte-Marie.

1857 : Construction de la cité du Magny. Construction de l’Église paroissiale, consacrée par l’évêque d’Autun en 1862.

1860 : La compagnie des Mines inaugure un système d’incitation à la construction avec des prêts remboursables par prélèvement sur le salaire des ouvriers et employés. Développement des villages de la Sorme, du Bois-Roulot, du Champ-du-Moulin et de Lucy.

1861 : Montceau-les-Mines compte 3337 habitants. Construction des cités de la Sorme, du Bois Roulot, du Champ du Moulin. Ouverture de la ligne Chagny-Montceau.

1862 : Établissement d’un nouvel atelier pour la fabrication des agglomérés. Construction de la cité Bel Air. Raccordement par voie normale des établissements centraux à la ligne P.L.M.

1863 : Instauration de la méthode d’exploitation par remblayage.

(JPG) Jules Chagot en 1864

1865 : Achat de la verrerie de Blanzy pa la Compagnie des Mines. Achèvement d’un réseau ferroviaire à voie de 0,80 m.

1866 : 5377 habitants.

1866-1876 : Édification des cités du Magny, du Bois-du-Verne et de Bel-Air.

1867 : catastrophe du puits Cinq Sous (89 morts). Équipement des puits Saint-Pierre, Magny II et Lucy IV.

1868 : La commune de Montceau-les-Mines s’agrandit par annexions de nouvelles fractions de territoire des communes de Blanzy et de Sanvignes (loi du 4 juillet). Émeutes contre les ouvriers piémontais.

1869 : Construction de bâtiments scolaires dans le cadre des écoles de la Mine. Ouverture d’un bureau de postes à Montceau.

1870 : Aménagement de l’étang du Plessis en réservoir pour l’alimentation en eau du canal du Centre. Ouverture du second tronçon de la voie ferrée Chagny Paray-le-Monial.

1871 : Achèvement et ouverture d’un nouvel hôpital près de la 9e écluse. catastrophe du puits Ravez.

1872 : catastrophe du puits St Eugénie (39 morts). 8 287 habitants.

1874 : Montceau-les-Mines devient chef-lieu de canton. Établissement de l’air comprimé et de la perforation mécanique.

1875 : 11 000 habitants. Fondation des usines J.B. Aillot (constructions mécaniques)

(JPG)

Moulin à vapeur et boulangerie de la mine

1876 : Construction et inauguration de l’Hôtel de Ville et d’une caserne de gendarmerie.

1877 : Mort de Jules Chagot. Lui succède son neveu Léonce Chagot, auparavant co-gérant de la Compagnie.

1878 : Léonce Chagot est remplacé par un républicain, le docteur Jeannin, à la mairie.

1881 : Fondation du tissage à l’emplacement du lycée actuel.

1882 : Achèvement et ouverture des groupes scolaires de la rue Carnot et de la rue de l’Est (aujourd’hui rue Jean-Jaurès). Manifestations de la Bande Noire (mouvement anarchiste) de 1882 à1884.

1883 : Équipement du puits Jules Chagot.

1886 : 15235 habitants. Construction d’une passerelle métallique sur le canal

1888 : Premières manifestations de la bande à Patin (milice patronale). Équipement des puits Saint-Louis et Saint-Amédée.

1890 : Achat du tissage pour la compagnie des Mines.

1891 : 19 499 habitants. Inauguration de la statue de Jules Chagot.

1893 : Mort de Léonce Chagot. Lui succède son neveu M. de Gournay.

1895 : Création d’une usine de vannerie. Catastrophe du puits Sainte Eugénie (28 morts).

1896 : 22271 habitants.

1897 : Catastrophe du puits Sainte Eugénie (4 morts).

1899 : Grève pour la reconnaissance du syndicat. Création du syndicat des mineurs. Incendie de la vannerie. Fin de l’entreprise.

1900 : Election du premier conseil municipal socialiste, Jean Bouveri est élu maire. Fondation d’une cartonnerie à la place de la vannerie. Début d’exploitation du chemin de fer d’intérêt local Montceau-Beaubery. Transformation de la Société Jules Chagot et Cie en société anonyme des Mines de Blanzy.

(JPG)

1901 : Grève de 108 jours. 28 799 habitants. L’accroissement de la population profite aussi aux communes voisines sur le territoire desquelles s’édifient les nouvelles cités (les Gautherets, les Baudras, Rozelay).

1905 : Inauguration du monument aux victimes de la mine.

1906 : Début des établissements de bonneterie Gerbe : premiers ateliers aux Georgets, à Blanzy au Bois-du-Verne (machines à main). construction de la cité des Essarts. Grève pour les 8 heures.

1910 : Équipement du puits des Alouettes. Fermeture de la cartonnerie.

1911 : Vente de la verrerie de Blanzy. Cette verrerie, de fondation ancienne (début du siècle), était depuis 1865 la propriété de la Compagnie des Mines qui avait donné une certaine impulsion à l’entreprise.

1912 : grève contre la guerre.

1913 : Équipement du puits Laugerette. Construction de la cité des Baudras. Communication de Jacques Bertillon à l’Académie des Sciences sur la chute de la natalité à Montceau-les-Mines après les grèves du début du siècle chute attribuée par lui au progrès des idées démocratiques ( ?).

1914 : Construction des Ateliers Gerbe de la rue de la Fontaine. Grève sur la question des retraites.

1917 : Construction de la cité de La saule.

1918 : Équipement du puits de la centrale.

1919 : Début de la réalisation d’un vaste programme de travaux neufs qui s’achèvera dans les années 25-26 : Centrale électrique de Lucy I Port et nouveau lavoir des Chavannes Remplacement des puits anciens par des puits de grands diamètres munis de tous les perfectionnements (machine d’extraction électrique aux Alouettes, à Saint-Amédée, aux Laugerettes). Substitution de la voie électrique normale au vieux réseau à voie de 0,80 m.

1920 : Équipement du puits du Bois-du-Verne. construction des cités de la Sablière et des Georgets. Création des ateliers de la société d’appareillage électrique Cheveau et Cie, plus tard Établissement Jeumont Schneider.

1921 : Construction de la cité des Gautherets.

1922 : Construction de la cité de la Lande.

1923 : Construction des cités du Bois de Gueurce et le Petit Lucy.

1924 : Fondation des établissements Munzig (robinetterie générale). Fonçage puis mise en service des puits Darcy.

1926 : Construction de la cité du Bois Roulot.

1927 : Fondation de la fabrique de pantoufles Loison.

1929 : Construction à Bellevue des nouveaux ateliers Gerbe.

1930 : Inauguration du monument aux morts d’Émile-Antoine Bourdelle. construction de la cité du Bois Garnier. Début de l’aménagement du réseau d’adduction d’eau potable. Fermeture du tissage.

1931 : Construction de la cité Darcy.

1938 : Construction de la cité Rozelay. Fonçage et mise en service du puits Plichon.

1939 : Catastrophe du puits Darcy (16 morts).

1941 : Grève partielle. Distribution de tracts contre l’occupation.

1943 : Catastrophe du puits de la Centrale (10 morts).

1944 : Nombreux départs vers le maquis et grève insurrectionnelle jusqu’à la libération.

1946 : Nationalisation de la Compagnie des Mines qui devient : Houillères de Blanzy auxquelles sont annexés les bassins de Decize et Épinac.

1948 : Grève contre le plan Marshall.

1958 : Catastrophe du puits Plichon (20 morts).

1963 : Grèves.

1968 : Grèves.

1990 : 23000 habitants.

1992 : Arrêt de l’exploitation souterraine. L’ exploitation continue à ciel ouvert.

1999 : 20624 habitants.

2000 : Arrêt de l’exploitation du charbon.

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13 juin 2008 5 13 /06 /juin /2008 17:19

CHAGNOT (1), MAILLET (1),

La commune repose sur le gisement de schiste bitumineux d'Autun daté de l'Autunien (−299 et −282 millions d'années)3,4.

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17 mars 2008 1 17 /03 /mars /2008 18:40

BEAU (1), CHAUSSARD (12), DUPART (1), GODARD (4), GODILLOT (2), LEQUIN (1), MENANT (1), MOLEY (1), NOUVEAU (2), PELLETIER (2), d' AUXY (1)

 

De tous les territoires à l’ossature si fermement charpentée dont la marqueterie compose la Bourgogne méridionale, le plateau d’Antully n’est pas, sans doute, le plus pittoresque ni le plus original, mais il n’en est pas de plus secrets, d’aussi étranges, en sa mélancolie d’arrière-saison, d’aussi forts quand passent sur lui les tornades d’hiver. Un air de Dombes, sans les grandes balafres du ciel, toutefois, cisaillées par les vols tendus des oiseaux migrateurs, et sans ces halos d’opale irisant la moire des étangs ; quelque chose de la Sologne ou des brandes berrichonnes, mais avec plus d’espace ; un mystère de Grand Meaulnes.

Raymond Oursel

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17 mars 2008 1 17 /03 /mars /2008 18:39
AUTUN

 

 

 

 

C'est sous le règne de l'empereur romain Auguste (-27 / 14) qu'a été fondée la cité d'Autun : son nom antique, Augustodunum, signifie la forteresse d'Auguste. Auguste avait la volonté de créer une grande cité en Gaule qui montrerait la puissance romaine. Augustodunum fut donc doté de splendides monuments qui font aujourd'hui encore sa renommée.

 

 

On peut ainsi admirer à Autun :

  • Une enceinte longue d'environ 6 km, comportant de nombreuses tours. Elle a la forme d'un losange et entoure une superficie de 200 ha environ. Elle était percée de quatre portes (dont trois subsistent) aux extrémités des deux rues principales qui se coupaient à angle droit (cardo maximus et decumanus maximus).
Théâtre gallo-romain
Théâtre gallo-romain
  • Un amphithéâtre aujourd'hui disparu, situé à côté du théâtre.

 

  • Les portes de Saint-André et d'Arroux qui constituaient deux des quatre entrées permettant de franchir les murailles de la cité.
  • Le temple dit « de Janus », à l'extérieur des remparts. Ce temple a été à tort attribué à la divinité romaine Janus, en vérité les archéologues ignorent quelle divinité était vénérée en ce lieu. On peut lire sur une plaque explicative près du temple de Janus :
« Au nord-ouest de la ville antique, sur la rive droite de l'Arroux, se développait un quartier dont le seul vestige visible, le temple dit « de Janus » souligne la vocation cultuelle. […] La forme particulière de ce temple, dit fanum est de tradition gauloise quoique sa technique de construction, datable du 1er siècle de notre ère soit romaine. Le nom de Janus lui a été associé à tort au XVIe siècle par l'historien Pierre de Saint-Julien qui interprétera ainsi le nom du secteur où il s'élève : La Genetoye. Ce terme désigne en fait un lieu où poussent des genêts. La divinité vénérée ici, reste totalement inconnue. […] »
  • Une courte portion du cardo maximus, traversant la ville selon un axe nord-est/sud-ouest.

La création d'Autun attira les populations environnantes et notamment les habitants de Bibracte, l'oppidum éduen, qui tomba peu à peu dans l'oubli.

Autun fut célèbre pour son école de rhétorique.[réf. souhaitée]

Prise par Julius Sacrovir en l'an 21, elle fut le foyer de la révolte de ce Gaulois (qui se tua aux environs). Au IIIe siècle, elle fut assiégée pendant sept mois, prise et détruite par l'usurpateur Victorinus en 270 ; rebâtie dans le siècle suivant par Constantin.

 

 

 

 

- décédé en 678), était évêque d'Autun. Il fut torturé sur l'ordre du maire du palais Ébroïn, qui le fit ensuite assassiner.

La ville fut saccagée par les Sarrasins du général Ambiza le 22 août 725, et suite à ce désastre, quelques années plus tard en 733, Charles Martel la confie à Théodoric Ier (708 - 755?), petit fils de Bernarius, fondateur de la lignée des Thierry comtes d'Autun, dont Thierry II d’Autun (748-804) est frère du célèbre Guillaume de Gellone (751-28 mai 812).

Elle est à nouveau saccagée par les Normands en 888. Elle fut depuis le Xe siècle le chef-lieu d'un comté dépendant du duché de Bourgogne. Au Moyen Âge, la ville devient un important lieu de pèlerinage, et se voit dotée d'une nouvelle cathédrale (la première, la cathédrale Saint-Nazaire, ayant été détruite). On venait y vénérer les reliques supposées de saint Lazare, non pas celles de Lazare, celui de la Bible, mais celles d‘un évêque de Marseille du Ve siècle; ce dernier avait participé à l'évangélisation de la Provence et avait été décapité sous le règne de Domitien, en l'an 94. Le culte de saint Lazare à Autun au XIIe siècle répondait certainement à celui de Marie-Madeleine présent à Vézelay. La cathédrale Saint-Lazare (1120), église romane de type clunisien, est célèbre, grâce à son tympan sculpté avec beaucoup de détails représentant le jugement dernier et signé de l'artiste Gislebert. Ce portail magistral doit aux chanoines d'Autun sa préservation exceptionnelle.

Économie [modifier]

Monuments aux morts
Monuments aux morts

Le sous-sol riche en charbon et surtout en huile minérale n'est pas étranger à l'essor de la ville. La seconde est extraite depuis l'époque romaine des schistes bitumineux autuniens. Leur exploitation industrielle entamée en 1824, a fourni dès 1837 une "huile de schiste" destinée à l'éclairage. L'extraction a continué tant bien que mal jusqu'en 1957 malgré la concurrence croissante du pétrole. Seuls les deux terrils des Télots et quelques bâtiments en ruines témoignent de ce passé minier.

Le patrimoine historique d'Autun est sa plus grande richesse et la ville tente, par le tourisme, d'assurer son développement.

La ville d'Autun profite également de la présence de trois sites de production DIM (fabrication d'articles chaussant à mailles, centre logistique) qui représentent 1 379 emplois. Autun est devenu le berceau de la marque Dim en 1956. La société les Câble de Lyon, qui est devenue Nexans par la suite, est aussi un point fort économique pour la ville. Proche du Morvan, Autun bénéficie des emplois liés à la filière bois. En 2004, Autun a créé son premier centre commercial dans la zone d'activité de Bellevue. La ville a aussi un bureau de la Chambre de commerce et d'industrie de Saône-et-Loire
 

 

 

 

 

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17 mars 2008 1 17 /03 /mars /2008 17:44
ANTULLY

DUPART (1), MOLEY (1), RONDOT (1),




commune française, située dans le département de Saône-et-Loire et la région Bourgogne.Ses habitants sont appelés Pilavoines (m










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14 mars 2008 5 14 /03 /mars /2008 19:18

Ce château du XVIIIe siècle est en partie l'œuvre de l'architecte Edme Verniquet. Au XIXe siècle, il fut ornementé de décors de Clodion (décors aquatiques). Il est agrémenté d'un petit théâtre privé dit à l'italienne, décoré par Cicéri et prisé tant par Offenbach que par Sarah Bernhardt. Sa bibliothèque circulaire d'inspiration néo-gothique est remarquable.

  • La construction comprend un corps principal de plan rectangulaire allongé flanqué aux deux angles de la façade Nord de grosses tours circulaires et, aux deux extrémités de la façade Sud, de courtes ailes en retour d'équerre.
  • Côté parc, précédé par un degré de six marches, l'avant-corps central de trois travées comporte un étage-attique qui équilibre celui des deux tours coiffées de bulbes surmontés de lanternons. Cet avant-corps comporte, au rez-de-chaussée, six colonnes à chapiteaux ioniques, à l'étage, six colonnes à chapiteaux composites et à l'étage-attique, des pilastres à chapiteaux corinthiens altérés, le tout étant couronné de trophées. Les balcons sont constitués d'un entablement composite légèrement incurvé au centre et d'appuis-corps en fer forgé.
  • Côté Sud, la façade est animée par un avant-corps central à peine saillant couronné d'un fronton triangulaire très bas dont le tympan est sculpté d'armoiries.
  • Le grand vestibule d'entrée, dallé de marbre noir et blanc, est décoré de bas-reliefs représentant des divinités aquatiques et de bancs de pierre reposant sur des pattes de lion. Les salons ont des boiseries de style Louis XIV. Dans l'un des tours, une bibliothèque de style troubadour, avec des boiseries en loupe d'orme et une cheminée en marbre, a été aménagée vers 1825. Le théâtre possède un plafond circulaire dont le décor fait alterner candélabres, guirlandes de fleurs, instruments de musique, angelots et monstres ailés portant des armoiries, dont le balcon blanc et or est également pourvu.
  • Une large allée, entre deux parterres de gazon ponctués de buis taillés, sépare la façade Sud de la grille d'entrée. Un vaste parc à l'anglaise de 35 hectares, un jardin à la française et une serre datant du XIXe siècle ainsi qu'un étang de 5 hectares complètent l'ensemble.

Le château (MH) est une propriété privée. Il est ouvert au public.

Historique [modifier]

Le château fut successivement la demeure des familles de Digoine, de Damas, de Reclesne, de La Coste Messelière et Moreton de Chabrillan.

  • Xe siècle : le famille de Digoine bâtit une maison forte sur une motte et la dote d'une grant tour
  • fin du XIIIe siècle : le fief échappe à la vassalité du comte de Clermont, seigneur de Charolles
  • 1481 : Chrétien de Digoine, dernier représentant mâle de cette famille à posséder le château, est décapité pour avoir pris le parti de Marie de Bourgogne; sa fille unique, Anne de Digoine, porte tous ses biens à Jean de Damas de Marcilly, qu'elle avait épousé en 1472
  • 1700: après les Damas, le domaine est vendu par décret à François de Reclesne
  • 1709 : après avoir rasé la vieille forteresse, le fils du précédent, Claude-Éléonore de Reclesne entreprend la construction d'un nouveau château
  • 1770 : achèvement de la construction par la fille du précédent, Jacqueline-Éléonore de Reclesne, épouse de Louis Frottier de la Coste-Messelière
  • époque révolutionnnaire: leur héritière, Marie-Élisabeth, n'émigre pas et transmet par mariage le patrimoine familial à Jacques-Henri-César de Moreton-Chabrillan, à qui on doit une partie du décor intérieur et des aménagements extérieurs
  • 1908 : Philibert le Borgne, baron d'Ideville, lointain cousin du dernier des Chabrillan qui était mort célibataire et dont il avait pris la suite, disparaît sans héritier direct
  • 1909 : vente du domaine à Pierre de Croix
  • XXe siècle : celui-ci entreprend une vaste campagne de restauration avec l'aide de sa femme, Denyse du Chastel de La Howarderie
  • époque moderne : le château est toujours la propriété de la famille de Croix
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chateau_sud_gd_web.jpg
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