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21 septembre 2008 7 21 /09 /septembre /2008 16:48

 

AUGIER (1), BERNIZET (1), BOUVERET (2), BUCHALET (1), CADOT (1), CHANTEREAU (3), DUBOIS (1), GALLAND (4), GUICHARD (1), GUYOT (1), JEANDOT (1), LEQUIN (1), MORIAUD (1), PARIZET (1), PERNIN (6), PERNOT (1), PLATERET (1), ROLIN (1), SEURRE (8),CHEVILLARD (1), MARTIN (4), PARISET (3), PERNIN (2),BUCHALET (1), PERNIN (1),

Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Franc-Cœur[1].

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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21 septembre 2008 7 21 /09 /septembre /2008 16:38
SORNAY
BALAY (3), DE CORGEAT (1), DE GAULE (1), GUICHARDET (1), MARECHAL (3), MAZEUX (1), RAVEL CHAPUIS (1), VANDROT (2),

SORNAY

La Commune de Sornay est située à proximité immédiate de Louhans, plein cœur de la Bresse louhannaise, et couvre une superficie de 1 812 Hectares.

Elle est coupée par deux grands axes de communication : - La R.D. 971 qui relie la R.N. 6 ( Chalon-sur-Saône/Macon ) à Louhans. - La R.D. 167 de Branges à Romenay. Arrosée par deux rivières : - LA SEILLE, classée 2e Catégorie - Domaine Public. - LA SANE MORTE, classée 2e Catégorie - Domaine Privé. Toutes les deux sont issues du Jura. Elles subissent les chutes d’eau des plateaux jurassiens, avec des conséquences souvent très graves pour les exploitations agricoles du Val de Seille en aval de Louhans. La Commune de SORNAY, dont les premières traces écrites remontent au 12e Siècle était certainement située sur une voie romaine de faible importance et une église y était déjà mentionnée (l’actuelle est récente, puisque rebâtie en 1980). Le Seigneur des lieux en était le Sire de Sainte-Croix. Les avis des spécialistes divergent sur la toponymie : . les uns y voient une origine celte avec le document de 1155 : ecclesia de Saonay (dictionnaire topographique de S. et L. de Rigault) qui rappelle l’étymologie de la Saône (eaux dormantes, marécages). . les autres, une origine latine avec le document de 1183 : ecclesia de Saornaco qui laisserait deviner une propriété d’un gallo-romain Saorniacus… Le nom de SORNAY apparaît en 1225. En 1490, 62 feux sont recensés (environ 340 personnes). L’histoire de la Commune sera celle d’une Communauté agricole, sans événement marquant, très dépendante de Louhans. C’est pourquoi aucun site ou Monument Historique ou Archéologique n’est recensé dans la Commune.

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21 septembre 2008 7 21 /09 /septembre /2008 16:34
SIMARD

BUGUEY (8), PLATEY (1), THURY (1),



SIMARD, SON HISTOIRE

 

Les origines du village de SIMARD ne sont pas à relier au passé de la famille "SYMARD" ou "DE SYMARD", elle-même originaire du baillage de Baume en Franche-Comté. Cette famille s'est éteinte durant la révolution. On retrouve le toponyme "SYMARD" en 1299 dans les titres anciens ( SIG-MAR d'origine germanique "sig" désignant la force, la victoire en allemand "siegen" ) Les deux blasons illustrant les documents de la commune sont ceux "De Thesut" et "Gagne de Perrigny", deux familles ayant eu leur fief au XIIIe siècle

 

Existence probable d'un cimetière burgonde au lieu-dit "les Arsières"

SIMARD a été "chef-lieu de canton" jusqu'en 1801 avant de dépendre de celui de MONTRET. En 1374, Simard était un arrière-fief de la Baronnie de Mervans. En 1767, on l'avait jugé de droit écrit. En outre, la paroisse simardine, sous le vocable de Saint-Pierre, dépendait autrefois de l'Archiprêtré de Branges.

SEIGNEURS, FIEFS et ARRIERES-FIEFS :

Principaux Seigneurs    :  1475 : Antoine PAISSEAUD ; 1476 : Jean de RUPT ; 1512 : Jean de LONGWIC ; 1514 : Jean de RUPT ; 1527 : Philippe CHABOT marié à Françoise de LONGWIC ; 1532 : Tristan SIMON ; 18 juin 1535 : Adrien BOUTON fils ; 1548 : Tristan SYMON ; 1570 : Jacques de SIMON ; 1618 : Jacques de DURETAL ; Puis Louis de LORRAIN, Grand Ecuyer de France ; 9 août 1667 : Charles-Bénigne de THESUT, cette famille a pris son nom du fief de THESUT au Mont SAINT-VINCENT, elle avait pour armes "d'or à la bande de gueules chargée de trois sautoirs d'or" ; 1683 : Claude-Bénigne de THEZUT ( il aurait affranchi SIMARD ) ; 1702 : Jean de THESUT ; 1714 : Jeanne de GRIVALOIS, veuve de Jean de THESUT ; 1728 : Philibert Bernard GAGNE DE PERRIGNY marié à Jeanne-Marie de THEZUT cette famille portait les armes suivantes "d'azur à trois molettes d'éperon colletées d'or", Jeanne-Marie de THEZUT fonda un lit pour les pauvres de SIMARD à l'Hôpital de Louhans en 1764 et fut aussi la bienfaitrice de l'église de SIMARD ; Puis Philiberte-Thérèse GUYET, Comtesse de Louhans ; 1759 : Philibert-Bernard GAGNE DE PERRIGNY ; 1783 : Antoine-Jean GAGNE ; 1789 : Bénigne LEGOUX DE SAINT SEINE, Comte de Louhans ; A la veille de la Révolution française, il existait encore une justice dite de " SIMARD-BESSANDREY-QUAIN et dépendances" qui fonctionnait grâce à un juge et à un procureur d'office. Parmi les Fiefs et arrière-fiefs : LE MEIX ALONGLET, LE MEIX, BESSANDREY, LA VERNOTTE : en 1681, Vlaude VITTE possédait des fonds au lieu-dit La Vernotte rière la directe de Simard.

Plus près de nous, le village a connu des moments douloureux et plus précisément le 23 août 1944. Les soldats allemands, attaqués par des maquisards bressans aux lieux-dits de "Quain" et du "Petit Cerisier", ont mis le feu à une maison dont seul le puits subsiste aujourd'hui. Ils abattent Guy Chemin, agent de liaison, un maquisard réfugié dans cette maison. Ils continuent leur exaction en mettant le feu à d'autres maisons et en abattant le fils de la famille Sergent. Dans leur folie meurtrière, au moulin Gallet, après avoir incendié les bâtiments, ils exécutent deux clients et deux employés. Jour de batteuse à la ferme Robelin, les Allemands alignent une dizaine d'ouvriers contre un mur et courent à la poursuite de certains autres ayant fui à travers champs. Grâce à des négociations avec l'officier allemand, M Alphonse Robelin épargne la vie de tous. En hommage aux victimes dont 6 sont inhumées au cimetière de la commune, grâce à une souscription publique après la libération, deux monuments commémoratifs ont été érigés, l'un au "Petit Cerisier" et l'autre au lieu-dit "le Gallet". 

  Aujourd'hui, ce village dynamique possède de nombreux atouts pour accueillir de nouveaux simardins. La vie associative, riche de 19 sociétés, propose des activités diversifiées favorisant rencontres et échanges entre les habitants.

 

Histoire du 14ème siècle de "Valentine des Bons Amis de Simard" communiqué par Sylvie Monin-Badey Communiqué par Sylvie MONIN-BADEY, l'histoire de : « VALENTINE DES BONS AMIS DE SIMARD » Au dix neuvième siècle, on racontait encore au coin du feu lors des veillées, cette belle histoire du quatorzième siècle intitulée « Valentine des Bons Amis ou la femme blanche du Grand Pré», ou encore « Valentine, la dame aux Grands Prés » Le texte de cette légende, présenté ci-dessous, a été publié en 1838 par M POINET, imprimeur à Louhans, dans un petit volume de poésies intitulé « Marie ». L'auteur de ce texte, M Pierre Rebillard, notaire à Simard de 1810 à 1840, a mis en vers cette histoire qui est à l'origine du lieu-dit « les Bons Amis ». C'est une belle légende de « Dame blanche » qui hante les lieux de « la planche-qu'-est-l'eau » (autre toponyme patois pour désigner ce hameau simardin des « Bons Amis ») et que l'on continuera à raconter aux générations futures. « En l'an 1350, au hameau des « Granjeans » ou « Grosjeans », dépendant de la commune de Simard, près Louhans, département de Saône-et-Loire, dans un lieu qui est aujourd'hui un pré attenant à la ferme de M Maurice, de Chalon-sur-Saône, s'élevaient deux petites cabanes, couvertes en chaume, l'une habitée par Valentin Guérin, l'autre par Aimable Bertin. La femme de Valentin était la sœur d'Aimable, et Valentine fille de Guerin, devait épouser son cousin germain. Mais la terrible catastrophe décrite en cette histoire, en y mettant empêchement, fit de Valentine une véritable « NINA » qui, dit-on, apparaît toujours et à certains intervalles, dans les lieux témoins de sa fin déplorable. Elle est connue sous le nom de « la femme blanche du Grand Pré ». Aujourd'hui encore, plusieurs personnes attestent l'avoir vue ; mais elle se retire lentement et s'évanouit à l'approche des curieux ou des passants. Le sentier qui conduit à l'église passait autrefois vers les deux cabanes. La dernière n'est détruite que depuis environ cinquante ans. Ce sentier a été détourné un peu à l'occident, mais dans sa plus grande étendue, il traverse comme du temps de Valentin, le champ du « Grand-Pré » pour arriver à l'église. La fontaine est convertie en lavoir. Bon ami Guerin vivait en 1398, quelques uns prétendent que c'est lui et non le tombeau, qui a donné son nom au hameau des « Bons Amis », jadis appelé « les Granjeans ». « Valentine des Bons Amis ou la femme blanche du Grand Pré »

 

: Ne troublez pas de l'espérance Le rêve douloureux ; Prenez en pitié la souffrance Et les peines du malheureux. Voyez ce pré qui de Maurice Maintenant se joint au pourpris ; Il vous paraît sans nul indice Du séjour de deux bons amis ; Mais cependant de leur mémoire Il reste encore un souvenir ; Et l'on redira leur histoire Aux derniers siècles à venir.

 

Ne troublez pas de l'espérance Le rêve douloureux ; Prenez en pitié la souffrance Et les peines du malheureux. Là, de Bertin, de Valentine, Sous l'abri de quelques pommiers, On voyait la double chaumine Et des mortels hospitaliers Sentier suivi par le fidèle Sur le devant se dessinait ; Fontaine à l'eau clairette et belle Un peu plus bas les abreuvait.

 

 Ne troublez pas de l'espérance Le rêve douloureux ; Prenez en pitié la souffrance Et les peines du malheureux. La main du temps a pu détruire Et la chaumière et le pommier ; Ailleurs elle a bien pu conduire Et la fontaine et le sentier ; Mais contre pauvre Valentine Elle a fait d'impuissants efforts ; Et ce coeur où l'amour domine N'a pu franchir les sombres bords.

 

 Ne troublez pas de l'espérance Le rêve douloureux ; Prenez en pitié la souffrance Et les peines du malheureux. Des deux amis dans leur enfance Douce union se pressentit ; Quand se montra l'adolescence Autre plaisir en ressentit. Quenouille en main, la pauvre fille Sur le soir suivait le sentier ; Avant de rentrer en famille On se parlait sur le pommier.

 

Ne troublez pas de l'espérance Le rêve douloureux ; Prenez en pitié la souffrance Et les peines du malheureux. Par double promesse on s'engage On ne craint plus de contre-temps ; L'heureux Bertin vient du village. On l'a dispensé de deux bans. D'un ciel affreux bravant la foudre La foudre écrase le mortel. Son corps tout noir n'est plus que poudre. L'âme est au sein de l'Eternel. Ne troublez pas de l'espérance Le rêve douloureux ; Prenez en pitié la souffrance Et les peines du malheureux. Qui le croira ! Ses tristes restes, Au seuil du temple présentés, N'obtiennent que des mots funestes, Avec dédain, sont rebutés !... Sur le côté de sa chaumière On voit brûler pâle flambeau. Quel autre accueil ! Quelle prière ! D'un des amis c'est le tombeau.

 

 Ne troublez pas de l'espérance Le rêve douloureux ; Prenez en pitié la souffrance Et les peines du malheureux. Mais de la pauvre Valentine Qui peut décrire le tourment ! Son cœur se brise, elle se mine Sur la tombe de son amant. De pleurs elle est toute baignée ; Mais tout à coup son œil tarit, Son âme est calme et résignée, Même à sa mère elle sourit. Ne troublez pas de l'espérance Le rêve douloureux ; Prenez en pitié la souffrance Et les peines du malheureux. Belle quenouille est dépendue ; Chef est couvert de blanc limon ; Robe plus blanche est revêtue ; On prend le sentier du vallon. On file, on avance, on écoute !... -Minuit !...C'en est fait pour ce soir !... Il reviendra plus tard sans doute ; Je vais l'attendre en mon manoir.

 

Ne troublez pas de l'espérance Le rêve douloureux ; Prenez en pitié la souffrance Et les peines du malheureux. Pour elle Bertin vit encore, Chez le pasteur il est resté ; Elle l'attend avant l'aurore, L'attend avec anxiété. Que d'embarras pour moi, dit-elle ! Pour moi combien il a d'amour ! Des vrais amants c'est le modèle, Patientons sur son retour.

 

 Ne troublez pas de l'espérance Le rêve douloureux ; Prenez en pitié la souffrance Et les peines du malheureux. Elle est sans soin pour le ménage, Bertin toujours est attendu ; Rien, dans le jour, ne la soulage, Le pré, la nuit, est parcouru. Un soir, enfin, toute interdite, Elle s'en vient, frappe au pourpris, Et meurt en disant qu'on la gîte Dans le tombeau des Bons Amis.

 

 Ne troublez pas de l'espérance Le rêve douloureux ; Prenez en pitié la souffrance Et les peines du malheureux. Mais, ô prodige ! Valentine, Toutes les lunes, vers minuit, Avec quenouille et blanche hermine, Dans le grand pré se reproduit. Bien lentement elle chemine Et semble attendre son Bertin… Prions pour pauvre Valentine Dieu nous préserve de sa fin ! Ne troublez pas de l'espérance Le rêve douloureux ; Prenez en pitié la souffrance Et les peines du malheureux. »

 

Source : AD 71 - J 319 Communiqué par Sylvie Monin-Badey Le 24 septembre 2009

 

 

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21 septembre 2008 7 21 /09 /septembre /2008 16:32

BACONNET (2), BADEY (6), BERNARD (1), BERNIZET (1), BILLY (13), BOISSON (2), BONNARDOT (2), BOURGEON (4), BROUX (1), BRUSSON (4), BUE (1), CADOT (1), CARLE (1), CASSEVILLE (4), CATIN (14), CHANTEREAU (1), CHARDON (3), CHETEAU (4), CHEVILLARD (6), CONRY (1), CORCELLE (2), CORLIN (2), COULON (2), CUROT (1), DAMAS (9), DIOT (6), DODU (1), DOMY (18), DUBUISSON (1), DUGRIVEL (1), FATET (4), FONTAINE (18), GALLAND (2), GALOPIN (8), GIRARDOT (1), GRAVALON (3), GROS (3), GUYONNET (1), GUYOT (3), HUON (1), JANNEAU (1), JANNIAUX (3), JEANNEAU (6), JEANNIAUX (11), LACHAULT (3), LACHAUX (94), LACROIX (2), LASOUGE (1), LAURENT (1), LECUELLE (5), MAGNIEN (6), MARCEAU (2), MARCEAUX (1), MARECHAL (18), MAROT (1), MATHEY (7), MEREL (1), MOLARD (2), PAGE (1), PARIZET (10), PELLETIER (2), PERET (1), PERRET (1), PEUT (3), PIPONNIER (8), PLATERET (1), PONT (1), RAVAT (8), REGNARD (1), RICHY (4), TERRIER (11), TREMEAU (1), VANDROUX (1), VOLAGE (4

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Simandre, vous aurez le loisir d'admirer de nombreux monuments au cours de votre périple. L'église datant du XIIème siècle possède une abside du XVIème siècle et un clocher couvert avec des pierres de lave plates, cette église aurait été construite avec des pierres provenant du passage d'une ancienne voie romaine. A voir également le lavoir des Eschenaults (1900) et la halle aux grains de 1885 (Grenette).

A partir du bourg, un premier itinéraire vous conduira au charmant petit hameau de Letrey, où vous découvrirez le "moulin du Roi" et son étang. Celui-ci était, au XVème siècle propriété de la châtellenie de Cuisery et fournissait beaucoup de poissons au châtelain, représentant du Roi de France. L'étang alimentait aussi le moulin, d'où le nom actuel du lieu "Moulin du Roi". A voir également à Letrey la Fontaine d'Alnau. Le second itinéraire qui vous est proposé vous conduira, quant à lui, jusqu'à la Cathenière, site agréable pour faire une halte. Auparavant, vous traverserez le hameau de Raimbos à partir duquel vous pouvez rejoindre Ormes et le barrage-écluse par les bords de Saône, site naturel remarquable. Sur le chemin du retour, vous traverserez ensuite le hameau des Bondes (étang et moulin). En ce hameau passait la limite de l'influence des climats méridional et septentrional sur la pente des toits des maisons. Aujourd'hui encore on voit pour moitié, des toitures à tuiles plates et à tuiles creuses.

 

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21 septembre 2008 7 21 /09 /septembre /2008 16:18

Origine : "a Sapinis". Privilèges sur le sel de Salins accordés par Louis XIII en 1616. Erigé en comté en 1596. Saccagé par les ligueurs, puis par les Comtois. Curieuses coutumes matrimoniales.

 

 

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21 septembre 2008 7 21 /09 /septembre /2008 14:05
SAVIGNY SUR SEILLE

 

 

 

 

 

Une présence humaine préhistorique à Savigny n'est pas établie et semble d'ailleurs improbable ; le cadre naturel est la raison supposée : en effet, forêt et marécages rendaient la région inhospitalière. De façon générale, la mention officielle, la plus ancienne apparaît dans les écrits de César (50 avt JC). Il nomme cette région "Saltres Brixia", forêt de Bresse.

 

 

Les premiers colonisateurs gallo-romains venus de Lyon s'établissent le long de la Seille. Ils préfèrent ainsi une implantation sur les hauteurs (toutes relatives) dominant la rivière, bénéficiant alors de points de guets vitaux et d'un accès "fluvial" tout proche (le confluent avec la Saône étant à moins de 20 km). A l'époque, la Seille est longée par le " grand chemin du Sel " qui relie la vallée de la Saône à Salin-les-Bains dans le Jura. Les découvertes de vestiges (poteries, tuiles) du hameau du Thiellay à celui des Cortennes, confirment indiscutablement cette présence romaine.

Les invasions germaniques au IIIe siècle ont dévasté les constructions antiques, même si quelques villas ont été fortifiées en Bresse, donnant les prémices des premiers châteaux.

Aujourd'hui, limon et terre argileuse recouvrent ce patrimoine, le laissant endormi dans l'attente d'une hypothétique fouille archéologique.

En 954, le toponyme " Saviniacum " apparaît dans le cartulaire de l'abbaye de Saint Marcel(lès-Chalons). Le suffixe " acum ", dérivé ensuite en " y " (cf. Savigny, Huilly, Loisy, ... ) désigne l'appartenance au colonisateur ainsi pour Savigny, le dénommé Savinius. Née aux approches de l'an mille, la société féodale apparaît pendant les multiples invasions qui déferlent sur le pays. Depuis l'époque romaine, la terre appartient à de grands propriétaires qui s'érigent en protecteur de la paysannerie.

C'est ainsi que la famille De Vienne déploie son autorité sur la région de Bresse et fait édifier à Savigny, entre les années 1100 et 1200, un château au lieudit " Le Thiellay ". Construction carrée, d'environ 70 mètres de côté, dotée d'un donjon, d'un pont-levis, d'un pigeonnier, elle domine la Seille de 23 mètres environ. Il n'en subsiste aujourd'hui que quelques pans. A cette époque, les seigneurs du Thiellay et de la Michaudière dépendent de celui de Branges (comte de Savigny) qui lui-même obéit à celui de Cuisery (puissante châtellenie comptant 52 villages sous son autorité). Hugues de Vienne s'illustre notamment lors de croisades sous Saint Louis en 1270. Vers 1600, la famille De la Curne succède aux De Vienne jusqu'en 1720, date à laquelle le château est cédé à des fermiers généraux originaires de Bantanges.

Autre famille de seigneur : celle du lieu-dit de " La Michaudière ". Les descendants sont recensés comme notaires dès le XVe et maires de Louhans de 1609 à 1636. Bertrand de la Michaudière devient conseiller au Parlement de Dijon en 1710 et Claude conseiller du Parlement de Paris et chef du conseil du Prince de Condé. L'ascension de ce damier lui vaut d'ailleurs reconnaissance : une rue de Paris porte depuis son nom (bien que l'orthographe ait variée en " Michodière "). Il y a donc un peu de Savigny, sur les planches d'un théâtre parisien si célèbre...

Du domaine de la Michaudière, il ne subsiste qu'une grande ferme bressane.

LA SEILLE

  La Seille, qui épouse Savigny sur plus de 5 kilomètres, a toujours joué un rôle important dans l'existence-même du village. Ce dernier calque d'ailleurs sa disposition géographique parallèlement au lit de la rivière.

    Ses rôles ont été ou sont encore bien réels :

  • celui de frontière naturelle et administrative (séparant dans les temps anciens le Duché de Bourgogne à celui de Savoie, séparant plus tard Savigny de Rancy, Bantanges et Sornay).
  • celui de frontière "linguistique" : les patois de chaque côté diffèrent.
  • celui de ressource naturelle : en eau évidemment.
  • celui de voie de transport, de communication et d'échanges. Les précurseurs en matière d'exploitation de cette voie navigable sont sans conteste les Romains, puis, quelques siècles plus tard les abbés de Tournus et ceux de Cluny.

    En 1604, les habitants de Louhans réclament sa canalisation afin de permettre "le transport du sel, du blé, de la chaux et du bois de marine". La proposition est rejetée par opposition du baillage de Chalon. Sous Louis XVI, le projet est relancé et confié à l'ingénieur des Etats de Bourgogne : Emiland Gauthey. Les travaux débutent en 1786 avec la construction de 3 écluses (à Branges, Loisy et La Truchère) et la rectification de 8 méandres dont un à Savigny.

    Le XIXe siècle est synonyme d'essor industriel et de transport important de marchandises et de voyageurs : un service reliant Louhans à Lyon est même instauré. En 1860, 50 000 tonnes de frêt passent devant les yeux des habitants de Savigny et ... des vaches qui broutent en prairie !

    En 1912, trois ports sont créés dans notre village mais le mouvement s'essouffle avec la concurrence de la route et du rail. Seul subsistera à Savigny, un bac au Thiellay (jusqu'en 1942) et un passeur sur barque jusqu'en 1958).

    Depuis quelques années pêcheurs de silures ou de menues fritures ainsi que plaisanciers à la recherche de navigation tranquille, ont redonné à la Seille une activité humaine.

    Il n'en demeure pas moins que le cadre de verdure et de calme de la Seille rend l'endroit attachant pour les amoureux des coins de nature reposants. Courlis, vanneaux bergeronnettes printanière et petits passereaux contribuent par leurs chants mélodieux à oublier l'agitation quotidienne…

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21 septembre 2008 7 21 /09 /septembre /2008 13:30
ROMENAY
BAGUE (2), BESSARD (2), BOUDIER (2), CHEVAUCHET (1), COEUR (4), CORAL (1), CUAT (3), FAILLET (1), FERRAND (1), FONTANEL (2), GRUEL (4), GUDEFIN (1), MOINE (1), MORIN (1), PONT (6), ROBIN (5), ROUX (1), VANDROUX (1), VIALET (2),

ROMENAY

Romenay (Romanacum en latin) serait certainement d'origine romaine. L'acte le plus ancien où figure Romenay est la donation faite par le Roy Burgonde Gondran, petit-fils de Clovis à l'église Saint-Vincent de Mâcon, lieu de résidence de l'évêque de l'époque qui était un certain Nizier canonisé par la suite. Une rue porte son nom à Mâcon. Depuis cette époque lointaine, la paroisse de Romenay appartenait donc aux évêques de Mâcon, seigneurs de Romenay, le dernier en date est Monseigneur Moreau qui fut destitué pendant la période révolutionnaire de 1789 à 1794. Un magnifique tableau de Monseigneur Moreau est visible au musée des Ursulines à Mâcon. L'actuelle mairie est installée dans l'ancien château de l'évêque. La cour de l'école est également une partie du clos du château de l'évêque, baron de Romenay, qui s'étendait jusqu'à l'actuelle route départementale 975.

e Romenay d'aujourd'hui a suivi l'évolution de toute la Bresse d'une manière générale, c’est-à-dire que les petites exploitations agricoles ont disparues. Les exploitants actuels élèvent des bovins de race charolaise, qui sont primés à la foire de Pâques, une des plus importantes de la région. Pour les fêtes de Pentecôte, le Comité des fêtes organise la Fête du Poulet de Bresse qui attirent de nombreux visiteurs tant pour déguster le poulet rôti à la broche, que pour assister au spectacle de variétés qui anime l'après-midi.

Il faut dire que Romenay, située à la limite de la Bresse Savoyarde et de la Bresse bourguignonne, possède plusieurs élevages de volailles de Bresse, volailles élevées suivant les normes en vigueur qui en font sa renommée. Romenay reste une petite commune rurale qui en 1937 a été classée village rural de France et où il fait bon vivre et se promener.

Lieux et monuments [modifier]

  • L'église du XIIe siècle borde la rue du Colonel Pagand, rue ancienne avec des maisons en pans de bois et deux portes d'entrée : la porte d'Occident et la porte d'Orient, cette dernière étant la propriété des Amis du Vieux Romenay. On notera aussi des vestiges des murs défensifs (en brique rouge). Il demeure, quoique en mauvais état, une tour (nord-est), elle aussi en brique. L'urbanisme du village, un brin trop moderne permet toutefois de repérer encore la trace du plan qu'avait le village au moyen-âge : centre circulaire, rues curcives...
  • L'association Les Amis du Vieux Romenay gère deux étangs à la Chagne et à Moiziat pour le plaisir des pêcheurs et des promeneurs.
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21 septembre 2008 7 21 /09 /septembre /2008 13:21
RATENELLE
RATENELLE

Classée en réserve naturelle depuis 1980, le site de la Truchère-Ratenelle est une mosaïque de trois mondes différents : étang marécageux, tourbières, et dunes avec lichens et mousse se côtoient en effet sur un espace de 93 hectares. Deux sentiers balisés ainsi qu'un observatoire permettent de mieux apprécier la richesse et l'originalité de cette réserve.
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8 juillet 2008 2 08 /07 /juillet /2008 10:31

BOLARD (1), BONIN (1), BOUVERET (1), CRETIN (1), DOURIAU (1), DUVERNEAU (1), GAUGY (1), GENET (1), GUERRY (3), HENRY (1), JANDOT (2), JEANDOT (1), PARISET (1), PERNOT (8), REBILLARD (1),DUBOIS (1),
 

 

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8 juillet 2008 2 08 /07 /juillet /2008 10:31

 

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