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30 novembre 2008 7 30 /11 /novembre /2008 09:33

LAON



La cathédrale actuelle fut construite à l'emplacement d'un sanctuaire précédent édifié sous l'épiscopat de l'évêque Gerfrid, (774- †799). Ce premier monument, la cathédrale carolingienne, dédié en l'honneur du saint Sauveur et de sainte Marie, fut consacré le 6 septembre 800 en présence de Charlemagne.

Une nouvelle église est reconstruite sous l'égide d'Élinand, promu évêque de Laon le 14 juin 1052. Le 25 décembre 1071, ce nouvel édifice fut inauguré lors du deuxième couronnement[2] du futur roi Philippe Ier.

Cette cathédrale romane fut incendiée lors de l'insurrection communale survenue le jeudi 25 avril après Pâques de l'année 1112. Au cours de cette révolte, l'évêque Gaudry, détesté par la population de Laon, fut tué alors qu'il s'était caché dans un tonneau du cellier de son évêché attenant à la cathédrale. Mais la cathédrale ne fut pas détruite, la dédicace de l'église réparée ayant eu lieu en 1114 sous l'évêque Barthélemy de Jur.

Les étapes de l'édification de la cathédrale actuelle [modifier]

La construction de l'édifice actuel fut initiée par l'évêque Gautier (Gauthier) de Mortagne. Elle débuta en 1155 et continua jusqu'en 1235.

La construction débuta par le chœur et le grand transept afin de recevoir les nombreux pèlerins. En 1164 eut lieu la translation des reliques de saint Béat, ce qui implique que le chœur était sans doute terminé.

Entre 1170 et 1185 une deuxième campagne de construction mena à l'édification du transept avec ses deux portails (nord et sud) dont il ne reste actuellement que celui du nord.

Très rapidement, on démarra une troisième campagne de construction, afin d'édifier la tour-lanterne d'inspiration normande de la croisée du transept, ainsi que les 4 dernières travées de la nef, afin de contrebuter cette tour-lanterne. Durant cette campagne, on construisit également les tours du transept (tour nord, dite Thomas Becket en souvenir de son passage à Laon en 1163, et tour sud, dite de l'horloge). Vers 1180 : pose des vitraux de la rose nord (dite des arts libéraux).

De 1185 à 1200 eut lieu la quatrième campagne de construction qui réalisa l'achèvement de la nef et de la façade occidentale. Aux environs de 1200, la rosace occidentale du jugement dernier est achevée.

Mais une cinquième et dernière campagne s'avéra nécessaire afin de reconstruire le chœur, lequel profond de seulement trois travées s'était rapidement révélé trop petit. Cette cinquième campagne eut lieu de 1205 à 1220 et vit la construction du chœur à chevet plat comprenant 10 travées, tel que nous le connaissons aujourd'hui.

Enfin vers 1235-1238 se déroula la dédicace de la cathédrale.

En 1250 on édifia une flèche sur la tour sud-ouest ainsi que sur la tour sud. Tout au long du XIVe siècle 27 chapelles furent construites entre les contreforts.

Au cours du XIVe siècle, la façade sud du transept fut complètement refaite. Avec les chapelles latérales, c'est la principale partie de l'édifice qui ne date pas de la première époque de sa construction. Les portails y sont par exemple surmontés de hauts gables, caractéristique typique de la fin du Moyen Âge. Entre 1555 et 1697 on clôtura progressivement les chapelles par des clôtures de pierre.

Heurs et malheurs de la cathédrale [modifier]

Le 18 septembre 1692, un tremblement de terre ébranla la flèche.

  • En 1705 eut lieu une grande tempête.
  • En 1772 on altéra le portail central en surélevant son linteau, afin de laisser passer plus facilement le dais des procession.
  • En 1793 la flèche de la tour sud-ouest fut démolie par les révolutionnaires, ainsi que le beffroi entre les deux tours de la façade occidentale et une partie des superbes sculptures des portails.

Si bien qu'au milieu du XIXe siècle, une grande restauration était devenue indispensable, la cathédrale menaçant ruine. La façade occidentale s'était tassée de 80 centimètres. Les travaux de restauration furent confiés à l'architecte Emile Boeswillwald en 1853.

En 1870, l'énorme explosion d'une poudrière fit voler en éclats tous les vitraux, outre quelques 500 morts. Les morceaux des verrières orientales ont été recueillis. Mais la rosace nord a perdu la moitié de ses vitraux dans la catastrophe. Aucun vitrail des chapelles n'a pu être récupéré, tout étant pulvérisé. Les travaux de restauration ne s'achevèrent qu'en 1914.

A l'inverse de la malheureuse cathédrale de Soissons voisine, Notre-Dame de Laon n'eut pas trop à souffrir de la Première Guerre mondiale. La deuxième Guerre mondiale ne l'affecta pas trop non plus, grâce à l'intervention de l'abbé Robert Lavarte, vicaire à Saint-Léger, dont l'intervention exceptionnelle auprès du Commandement allemand de la garnison de Laon permit l'évacuation des engins explosifs déposés autour de la cathédrale, dont le bombardement planifié par la RAF britannique aurait occasionné la destruction de l'édifice.

Description générale [modifier]

C'est une cathédrale de style gothique de transition ou gothique primitif. Elle eut une grande influence sur de nombreux édifices gothiques comme les cathédrales de Chartres, Reims, Magdebourg, Limbourg, Lausanne, Dijon, Paris.

La cathédrale Notre-Dame de Laon se dresse majestueusement sur l'« acropole » de Laon, la ville haute, surplombant la plaine de 100 mètres. On ne pouvait rêver meilleur site. Elle possède cinq tours, une tour-lanterne et quatre campaniles ou clochers dont Villard de Honnecourt a dit qu'elles étaient les « plus belles du monde ». Les plans d'origine prévoyaient sept tours, mais deux d'entre elles ne furent jamais achevées.

Elle possède aussi trois grandes façades dotées de tours et de monumentaux portails d'entrée : à l'ouest comme de coutume, mais aussi au sud et au nord.

Les deux tours de la façade occidentale sont ornées de statues de bœufs grandeur nature. Elles font référence à une légende, selon laquelle le bœuf chargé de monter en haut de l'« acropole » de Laon les matériaux nécessaires à la construction de la cathédrale, épuisé de cette montée, aurait été remplacé par un bœuf miraculeusement apparu.

Plan de la cathédrale par Viollet-le-Duc.
La nef en direction du chœur
Tour lanterne du transept

Dimensions [modifier]
  • Longueur : 110,50 m
  • Largeur : 30,65 m
  • Hauteur sous voûte de la nef : 24 m
  • Hauteur de la tour-lanterne : 42 m
  • Longueur du transept : 56 m (ou 54 selon les sources)
  • Hauteur des tours de la façade occidentale: 56 m
  • Hauteur de la tour de la façade nord du transept : 56 m
  • Hauteur de la tour de la façade sud du transept : 60,5 m
  • Diamètre de la rosace du chevet du chœur : 9 m
  • Largeur du transept : 22 m

L'intérieur de la cathédrale [modifier]

Le choeur est légèrement désaxé par rapport à la nef.

La nef [modifier]

Celle-ci comporte 11 travées couvertes par des voûtes sexpartites (sauf dans la première travée) hautes de 26 mètres. L'élévation est à quatre niveaux : grandes arcades, tribunes, triforium et fenêtres hautes. Au premier niveau, les grandes arcades reposent sur des piles alternées, c'est-à-dire en alternance piles fortes-iles faibles. Les piles faibles sont rondes, avec des chapiteaux octogonaux qui reçoivent chacun trois ogives provenant de la voûte de la nef. Les piles fortes sont également rondes mais plus puissantes. Elles supportent cinq ogives sur des chapiteaux carrés.

On doit noter que les deux dernières piles fortes de la nef qui précèdent la croisée du transept sont composées d'une colonne ronde entourée de cinq colonnettes. Ces dernières servent à renforcer la colonne ronde centrale en question. Le tailloir qui reçoit un faisceau de cinq colonnettes est alors rectangulaire.

Au second niveau de la nef, les tribunes à claire-voie comportent des baies géminées à remplage plein. Au-dessus, le triforium qui forme le troisième niveau est aveugle donc à mur de fond plein. Il est formé de petites baies à trois arcades. Enfin, tout en haut, le quatrième niveau est composé de fenêtres hautes à baies simples.

La nef est bordée de deux collatéraux, l'un au nord, l'autre au sud du vaisseau central. Ils sont eux aussi voûtés d'ogives, mais ici la voûte est quadripartite. Un total de 27 chapelles latérales construites entre les contreforts, s'ouvrent sur les collatéraux de la nef et du chœur.

Au revers de la façade, la grande rosace rayonnante de la nef est partiellement cachée par le buffet d'orgue.

Le transept [modifier]

Lors de la construction de la cathédrale, Laon était avec ses 15 000 habitants l'une des plus grandes villes du royaume de France. Le transept construit de 1170 à 1185 frappe par l'ampleur de son architecture : profond de 54 mètres, large de 22 mètres, entouré de larges bas-côtés, il apparaît comme une deuxième église à l'intérieur de l'édifice.

Au départ, lors de la construction de la cathédrale, le chœur peu profond ne comportait que trois travées. Il fut vite considéré comme bien trop petit, et on décida de l'allonger en le portant à 10 travées. En conséquence, le transept coupe la cathédrale presque en son centre.

À la croisée du transept s'élève la tour-lanterne. La croisée s'élève de ce fait à plus de 30 mètres (48 mètres à l'extérieur). A la base de l'intérieur de la tour se trouve un triforium aveugle, c'est-à-dire dont le mur de fond est plein et ne comporte pas de fenêtres. De structure carrée, comme la croisée sous-jacente, ce triforium est composé de huit grandes arcades, deux par face. Au-dessus du triforium on peut voir huit fenêtres, deux par face également, destinées à éclairer l'intérieur de la cathédrale, ce qui justifie l'appellation de tour-lanterne.

L'élévation du transept est semblable à celle de la nef. Chacun des deux croisillons est formé de quatre travées bordées de collatéraux. Ils se terminent tous deux par des absidioles à deux étages.



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30 novembre 2008 7 30 /11 /novembre /2008 09:32
NOYON
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30 novembre 2008 7 30 /11 /novembre /2008 09:31
SOISSONS
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30 novembre 2008 7 30 /11 /novembre /2008 07:40
DRACY LE FORT
DESAUX (1),
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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 23:29
e type de bâtiment est mal connu, bien qu'il ait été très utilisé au XVIIIe siècle.

C'était un bateau de type tartane de fort tonnage, de l'ordre de 200 à 300 tonneaux, utilisé principalement en Méditerranée. Certains étaient gréés en chebecs, d'autres avaient des antennes portant des voiles auriques.

Si on se réfère à Chapman, ce bateau était gréé à trois mâts à voiles carrées, en seneau, en brigantin ou en sloop. l’Amiral Pâris en définit le gréement comme étant constitué de trois mâts de type latin avec possibilité de substituer les voiles latines par des voiles carrées. La mâture, suivant les sources, est avec hunes ou à pible.

Le genre même de son nom est imprécis. Certains textes parlent de pinques au masculin, dans le dictionnaire du Capitaine de Bonnefoux daté de 1855, elles sont du genre féminin, et l’amiral Pâris dans Souvenirs de marine conservés présente d’une planche à l’autre le féminin et le masculin selon son humeur.

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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 23:27

La plate est un bateau ostréicole. On la rencontre en Bretagne, en Charente, dans le bassin d'Arcachon.

La plate est aussi une barque à fond plat du marais poitevin, appelée aussi batai.

On en trouve beaucoup dans le golfe du Morbihan (environ 1000 plates en bois recensées en 2006) car, de part son fond plat et sa robustesse, c'est un bateau idéal pour naviguer dans les eaux à hauts fonds.

Plate ostréicole [modifier]

Plate de l'île d'Oléron

Jadis, la plate était un petit canot, manœuvré à la voile ou à l'aviron, pour le déplacement et le transport dans les faibles profondeurs des bassins et des rivières ostréicoles.

De nos jours, la plate utilisée par les ostréiculteurs est généralement une barge à fond plat en aluminium, pour le transport des poches d'huîtres.

Plate des maraîchins [modifier]

La barque a été le seul moyen de transport dans ces multiples ramifications du marais poitevin, jusqu'à la construction de passerelles dans les années 60, et de l'intensification deu draînage.

La plate se manœuvre depuis l'arrière, soit à la rame (la pelle) quand elle est peu chargée, soit avec une perche (la pigouille). Elle a un avant large et un arrière très effilé, et un fond plat. Traditionnellement construite en bois, on en construit maintenant en résine.

Elle est ulilisée pour toutes sortes d'activités : le transport de passagers, de matériels, et même pour du bétail.

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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 23:25

Une cange est un bateau léger, étroit et rapide, mesurant entre 16 et 20 mètres de long, qui servait aux voyages sur le Nil.

Les canges sont propulsées à l'aviron et à la voile : elles disposent d'un ou deux mâts selon leur longueur, et sont gréées en voiles latines. La voile d'avant est amurée sur l'étrave. Lorsqu'elle est propulsée à l'aviron, on trouve trois ou quatre bancs de rameurs, avec deux rameurs par banc. Un large gouvernail est pendu à l'étambot.

Leur construction se fait en arquant fortement la quille, ce qui donne une proue tombante. Une cange peut disposer ou non d'un pont, mais comporte souvent une dunette de trois à quatre mètres de long à l'arrière pour accueillir les passagers ; ceux-ci prennent place dans une chambre appelée Oda. En arrière de la dunette se trouve une plateforme permettant aux marins de pratiquer les ablutions obligatoires pour les musulmans ; ils s'y rendent en contournant la dunette par une planche fixée le long du plat-bord.

Les canges servaient d'embarcations de luxe pour riches propriétaires ; elles étaient souvent suivies par un navire plus gros, appelé Dahabieh, servant littéralement de fourgon et de cuisine flottante.

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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 23:24

Le mot felouque est attesté en moyen français sous la forme de falouque, et est issu du marocain feluka, lui même de l'arabe faluka (petit bateau).

Une felouque est un bateau à voile du Nil, qui peut avoir une ou deux voile(s), à un ou deux mâts inclinés vers l'avant du bateau. Cette voile n'est pas réellement triangulaire, comme l'est la voile latine. Sa voile est en forme de trapèze, ceci est visible sur les photos ci-dessous. On trouve des voiles triangulaires sur les chebecs, les barques catalanes, les caravelles.

Actuellement, certaines felouques sont utilisées pour effectuer des croisières sur le Nil pour les touristes.

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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 23:22
originaire de l'océan Indien. Ce terme est générique, il désigne toute une variété de navires fort différents les uns des autres. Il a été diffusé par les navigateurs arabes dans l'océan Indien, construit en bois, gréé d'un ou plusieurs mâts portant chacun une voile trapézoïdale improprement appelée voile latine. Il est toujours très utilisé de nos jours, de l'Indonésie jusqu'à Madagascar[1]. La taille actuelle varie entre 8 et 30 mètres. Les mieux construits marchent très bien à toutes les allures du près / bon-plein au vent arrière avec une prédilection pour le largue ou ils sont redoutables. Les boutres se répartissent en deux catégories :
  • ceux qui ont la poupe carrée (ou en tableau).
  • et ceux qui ont la poupe pointue.

La première comprend :

Dans la seconde catégorie, on trouve :

  • le bhum ou bum ou boom, qui existait dans le golfe Persique avant l'arrivée des Portugais (il jauge de 60 à 200 tonneaux, a deux mâts et son étrave très inclinée se projette au-delà de la coque avec une inclinaison très prononcée)
  • le zarug, employé surtout sur les côtes de Yémen et du Hedjaz. Son tonnage dépasse rarement les 100 tonneaux, et sa vitesse en fait le favori des pirates et contrebandiers
  • Le nom de boutre ou dhow est aussi donné à de petits cargos de construction traditionnelle arabe qui s'adonnent au cabotage en mer Rouge et dans l'océan Indien de Madagascar au golfe du Bengale. Ce sont des navires de 300 à 500 tonnes de charge, à coque en bois très élancée. Ils se retrouvent là aussi parfois impliqués dans les transports de drogue et les actes de piraterie maritime..
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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 23:20

Les bisquines sont des bateaux de pêche bretons et normands gréés en bisquine. Le nom est issu de Biscaya (pays Basque) province maritime espagnole qui construisait de forts voiliers de pêche.

Leur gréement est d'un maniement très simplifié, sans perte importante de qualité des lougres antérieurs. C'est une évolution d'un gréement "au tiers" intégral, sur deux ou trois mâts, avec trois étages de voiles, le troisième (les voiles de perroquet appelés ici rikikis) n'étant utilisé qu'en cas de vent faible pour le travail ou lorsqu'il fallait rentrer très vite pour pouvoir vendre la récolte au meilleur prix. Un bout-dehors démesuré (plus de la moitié de la longueur de la coque) permet aussi l'établissement d'un très grand foc sur l'avant pour stabiliser la marche. Il est caractéristique de la région du Mont Saint Michel située entre Saint Malo et Granville en France au XIXe siècle.


Initialement, des coques disponibles ont été gréées en lougre. Par la suite, une coque spécifique a été conçue pour son usage. C'est un quillard avec un plan de dérive très prononcé d’environ 20 mètres de long. Elles étaient capables de supporter un échouage sur une plage de sable, les ports en pleine eau étant rares dans leur zone d'utilisation, du fait du très fort marnage de la Baie du Mont-Saint-Michel.

Les bisquines sont souvent considérées comme les voiliers de pêche les plus toilés de France. Leur rapport surface de voile/longueur de coque serait aussi important que ceux des clippers. De ce fait, leur puissance de traction alliée à leur coque à fort plan de dérive en font d'excellents voiliers de dragage.

La Cancalaise aux fêtes maritimes de Brest 2008

Une de leurs utilisations était justement le dragage des huîtres lors des jours de "caravanes". On entend souvent parler de "caravanes de Pâques" ; cependant, dans toute l'histoire des bisquines, il n'y a eu qu'une seule "caravane de Pâques" durant la Première Guerre mondiale en profitant de la présence de permissionnaires pour prêter la main aux équipages. La fortune de l'expression "caravane de Pâques" est liée au titre d'un ouvrage de Roger Vercel.

Les huîtres sauvages, draguées à un stade immature et mises à grossir en parc, étaient une composante importante de l'économie cancalaise et granvillaise. La nécessité de préserver l'éco-système a très vite imposé de limiter ces prélèvements à une période très courte, environ une quinzaine de jours au voisinage de Pâques. Pendant cette période de "caravane", la pêche était réglementée chaque jour de 6 heures le matin à 18 heures le soir par le bateau des Affaires Maritimes. La rapidité des voiliers et le savoir-faire de l'équipage faisaient alors la différence.

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