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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 21:39

Les premiers voiliers baptisés « clipper » furent les clippers de Virginie (appelés ensuite clippers de Baltimore) vers 1815, et étaient issus des plans de voiliers négriers, avec un gréement de brick-goélette ou brigantin. Ils mesuraient environ 30 mètres de long, avec des beauprés extrêmement longs. L'allongement de leurs coques les ont poussé à devenir majoritairement des trois-mâts carrés.

Les clippers étaient des voiliers de taille modeste (environ 60 à 70 mètres de long) mais très rapides (vitesse de plus de nœuds) et manœuvrables, construits généralement en bois au milieu du XIXe siècle. Il s'agit en fait de la dernière génération de voiliers marchands que l’on ait conçus, équipés progressivement de structures métalliques résistantes et bénéficiant de toutes les évolutions techniques de l’époque.

De formes très marines, ils étaient performants et ont fait l’objet de défis homériques entre capitaines essentiellement sur la route du thé, de la Chine à l'Angleterre, du coton d’Australie ou sur la route du cap Horn de la côte est à la côte ouest des États-Unis.

Le Cutty Sark fut l'un des derniers clippers célèbres. Conservé dans une forme de radoub à Greenwich, au Royaume-Uni, il a donné son nom à une course et une marque de whisky. C'est le seul encore existant de nos jours. Construit en 1869, il mesure 85 mètres de long hors tout, pour près de 11 de large et pouvait porter près de 3 000 m2 de voiles, ce qui lui a permis de tenir des moyennes de 8 nœuds sur le retour d’Australie en Europe.

La construction de grands voiliers en fer, commencée dans les années 1870 environ et qui permit d'atteindre des longueurs de plus de 140 mètres (voilier France II), a sonné le glas de ces voiliers, le port en lourd et la standardisation ayant remplacé les très belles formes des œuvres vives.

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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 21:38

Un galion était un navire à voiles à plusieurs ponts utilisé en Europe et particulièrement en Espagne du XVIe siècle au XVIIIe siècle .

Possédant de 3 à 5 mâts, il constitue une évolution de la caraque, dans laquelle sont introduites des caractéristiques de la caravelle, comme la poupe carrée qui supplante celle ronde des caraques. La coque est allongée et plus fine, ce qui le rend plus rapide et l'abaissement du château le rend plus stable en diminuant le poids dans les hauts. Il est, par contre, généralement plus petit que la caraque, dont certaines dépassaient 1000 tonnes; les galions étaient généralement en dessous des 500 tonnes, quoique de plus gros aient existé.

Comme les caraques, les galions ont servi aussi bien pour le commerce qu'à des usages militaires. Ils pouvaient être armés ou pas en cours de carrière pour l'une ou l'autre de ces fonctions. Ils ont, cependant, eu tendance à supplanter les caraques pour la guerre du fait de leurs performances supérieures. Ils étaient la plupart du temps armés par des demi-couleuvrines, quoique des calibres supérieurs, comme le demi-canon, aient été embarqués.

Les galions étaient construits en chêne (pour la quille), en pin (pour les mâts) et d'autres bois durs pour la coque et les ponts. La construction d'un galion coûtait extrêmement cher. Des centaines d'artisans experts (charpentiers, forgerons, tonneliers, etc.) travaillaient nuit et jour pendant des mois avant que le navire puisse prendre la mer. Les galions étaient par conséquent souvent financés par des groupes de riches commerçants. C'est pourquoi la plupart des galions étaient affectés au commerce. Lorsqu'un navire était capturé par une puissance rivale, il était armé pour la guerre.

À cause de la durée passée en mer et des conditions de vie difficiles à bord, des systèmes complexes de manipulation du gréement furent développés, de telle manière que le navire puisse être conduit par une fraction seulement de l'équipage.

L'Angleterre, dans le dernier quart du XVIe siècle, commence à produire des galions plus performants pour le combat au canon. Les châteaux arrière abaissés et les surfaces de voilure agrandies, leur procurent une plus grande vitesse par rapport aux modèles espagnols. De plus, l'artillerie de plus gros calibre est supérieure en portée. Ce sont ces navires qui vont repousser l'Invincible Armada. Au début du siècle suivant, leur taille s'accroîtra et leur voilure s'amplifiera pour donner naissance aux navires de ligne.

Le galion fut utilisé jusqu'au début du XIXe siècle, au moment où le clipper et le navire de ligne le rendirent obsolète.

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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 21:35

Une Flûte est un navire de charge hollandais du XVIIIe siècle équipé de trois mâts aux voiles carrées. Au XIXe siècle on les désigne sous le nom de corvette de charge dans la marine française.

Toutefois, on dit d'un navire (généralement d'une frégate ou un vaisseau d'un rang inférieur au 64 canons) qu'il est armé en flûte quand son pont de batterie principal (ou inférieur, dans le cas d'un vaisseau) est dégagé de toute son artillerie pour transporter des troupes ou du matériel.

Dans le domaine fluvial, le mot flûte désigne un bateau de charge, effilé à l'origine, fréquentant l'Yonne, la haute Seine et la Marne. Avec l'extension du réseau navigable au XIXe siècle, ce bateau va évoluer vers des formes beaucoup plus pleines en bateau de canal. Il va engendrer trois types principaux : la flûte de Bourgogne, la flûte de l'Ourcq et la flûte du Berry
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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 21:33

La caraque ou nef est un grand navire, de la fin du Moyen Âge, caractérisé par sa coque arrondie et ses deux hauts châteaux avant et arrière. Elle fut l'un des premiers types de navires européens à pouvoir s'aventurer en haute mer. Les Espagnols l'appelaient nao (navire) et les Portugais nau, elle fut avec la caravelle, le navire des grands explorateurs de ces pays. Selon certaines sources, le mot caraque proviendrait de l'arabe karraka.

Gréement d'une caraque

Elle dérive des cogues qui servaient au commerce et la guerre, en Mer du Nord et dans la mer Baltique, en particulier dans les flottes de la Hanse, depuis le XIe siècle environ. Lors des croisades (XIe et XIIe siècle), certains cogues durent traverser la Méditerranée, et durent s'adapter par l'apport d'éléments traditionnels. Elles mesuraient alors trente mètres de longueur, huit mètres de largeur, portaient deux mâts et un total de six voiles. De la construction navale de cette région bouleversa l'architecture des cogues, donnant naissance à la caraque. Un des changement les plus importants, fut l'apparition de mâts supplémentaires. On passa d'abord à deux, puis trois et enfin quatre mâts, celui arrière, dit d'artimon étant gréé avec une voile latine, qui était adaptée à la navigation dans cette mer resserrée, où l'on était souvent obligé de remonter au vent. Du cogue, elle gardait les voiles carrées, très efficaces en vent arrière et une robuste construction issue de son lointain ancêtre le drakkar viking : une coque arrondie, dont le bordage était fait à clin , c’est-à-dire que les planches se recouvraient partiellement pour se renforcer. L'augmentation du nombre de mâts et donc de la surface de voilure, permit une augmentation de la taille, et on atteint à la fin du XIVe siècle des bateaux jaugeant pour certains, mille tonneaux. Comme le cogue, elles servaient de façon assez indifférenciée, au commerce ou à la guerre, pour cette dernière activité, elles étaient donc pourvues de deux tours construites en bois directement sur le pont qui permettait comme leur équivalent terrestre de surplomber l'adversaire, donnant l'avantage de la hauteur en particulier aux archers. Ces tours devinrent rapidement de plus en plus hautes, pour conserver cet avantage, nuisant alors grandement à la stabilité du navire en l'alourdissant dans les hauts. Ce défaut fit qu'après l'apparition du galion au XVIe siècle, qui était beaucoup plus maniable, elle se spécialisa dans le transport et abandonna progressivement les activités guerrières. C'est cependant, sur ces navires qu'intervinrent les innovations qui allaient révolutionner la guerre sur mer, comme l'usage de l'artillerie et le sabord qui lui est associé, et ils représentèrent une bonne partie des flottes de guerre du XVIe siècle, au delà du milieu du siècle. Les dernières caraques construites adoptèrent le bordage, dit à franc-bord, où les planches étaient jointives, mais renforcées de l'intérieur par les membrures. La flûte, plus adaptée pour le port de charge, finit par la supplanter pour le commerce au XVIIe siècle.


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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 19:47


Roger Bœufgras dit Roger Denux, écrivain français né en 1899 et mort le 16 août 1992 à Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire) fut durant sept ans instituteur à Cuzy.


L'église, du XIX siècle, ne possède pas de mobilier intéressant  à  l'exception  e l'autel de  arbre (XVIIIe siècle), heureusement laissé  en place  dans le chœur.  Sur la place publique (près de l'église) subsiste  le  socle  flamboyant d'une croix  outière qui est peut-être celle de l'ancien cimetière; le  haut  socle  de   granit  octogonal s’appuie  sur  un  soubassement  carré   qui,  par l'intermédiaire  de quatre écoinçons triangulaires et   de   moulurations   flamboyantes,   passe   à l'octogone; la  croix  proprement  dite et son fût sont modernes.

Au Sud de l'église, le château, des XVIIe-XVIIIe siècles, a conservé un logis en rectangle allongé, creusé, au milieu de sa façade occidentale, par une porte en plein cintre à clé et impostes saillantes, à laquelle donne accès un perron de pierre; à l'angle Nord Est du logis s'accole une tour ronde légèrement tronconique, couverte d'une toiture à quatre pans.

Le territoire de la commune de CUZY était au siècle dernier réputé pour la culture de ses pommes rainettes, que les Congrès pomologiques de l'époque ne manquaient pas de classer parmi les meilleures espèces du genre ?

 

A CUZY, il existait une communauté familiale agricole importante au domaine de " Pervy ". Depuis plus de trois siècle, une famille a occupé le même domaine. En 1856, la communauté comprenait 23 membres. En 1880, Victor de Chevery, avocat, rend visite à la communauté de "Pervy". Elle était composée de 22 membres, en ajoutant 2 domestiques mâles et une servante on a tout le personnel, soit 25 individus. Les communautés agricole mettaient un point d'honneur à ne rien acheter au dehors, à part le sel et le fer qu'elles ne pouvaient produire. Toute l'alimentation des personniers provenaient des élevages ou des cultures de la grande exploitation et tout ce qui concerne les repas étant sous l'autorité directe de la maîtresse. À Pervy, 4 porcs, 1 veau, 4 moutons, 4 chevreaux (cabris), 15 poulets et chapons, 3 canes, 6 oies, pas de poisson. Le poids total des diverses farines prêtes à la consommation (une fois le meunier payé et le son enlevé) dépassait 4 tonnes à Pervy.

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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 19:41
CREOT

BOISSON (1), LIGEROT (1)

Lazare LIGEROT †/1677
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Jean LIGEROT 1647
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Antoine LIGEROT 1679
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Pierre LIGEROT 1721-1804
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Marie LIGEROT 1763
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Anne QUEUSSIER 1798-1861
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Jean CHAUSSARD 1828-1884
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Antoinette CHAUSSARD 1862-1946
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Marie Anna RETHY 1901-1987
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Denise RETHY 1934-1975
Portrait

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Jean-Pierre BOITIER 1958
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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 19:20
CHASSELAS

CHARMOND (4), GRANDJEAN (5), LENOIR (2), REVILLON (2),


À 14 km de la ville de Mâcon, dernier village de la vallée de l'Arlois dans laquelle se côtoient de nombreux crus du Beaujolais, Saint-Amour, Saint-Veran , une vallée connue internationalement et fréquentée de nombreuses fois par François Mitterrand. Le village de Chasselas, à environ 400 mètres d'altitude et est bordé par la forêt et le vignoble. Un cadre typique du beaujolais, des maisons en pierres sèches apparentes, massives, lumineuses sous le soleil à toutes saisons. L'été trouvez la fraîcheur dans les forêts de pins et les sapinières , l'hiver dégustez les vins et la gastronomie chez les vignerons. Le village orienté vers le sud vous montrera à certains endroits un paysage éblouissant, la plaine de Bresse, le mont Blanc, les monts du Lyonnais.


e village de Chasselas prend ses racines il y a très longtemps. Le nom de Chasselas vient en effet du latin Caccelacum. Chasselas était un relais sur la route Lutèce Lugdunum, maintenant respectivement Paris Lyon ; on peut même encore distinguer sur une carte ou en lisant le paysage cette voie romaine dont on trouve les vestiges en forêt ou sur la commune voisine de Vergisson. Chasselas passa ensuite sous l'autorité du seigneur de Chasselas au Moyen Âge jusqu’à la Révolution. Chasselas connut un essor au XVIIe siècle grâce à son vin très apprécié à Versailles par Louis XIV et ses sujets. C'est l'histoire du Char à bœuf que l'on peut voir à l'entrée du village aujourd'hui. Ce char qui faisait les aller-retours entre Chasselas et Versailles.

Au XIXe siècle Chasselas connut un bouleversement avec la Révolution industrielle, jusqu'au village un train montait c'est l'essor des carrières de Chasselas qui ne sont pas connues mais beaucoup d'entre nous ont marché sur les pierres de ce village. Les carrières servirent à paver les rues de nombreuses villes de la moitié sud de la France et tout principalement de Lyon. Début XXe le village se vida de ses habitants.


  • patrimoine est remis en valeur pour le plus grand plaisir de nos yeux comme l'église du village du XIIe siècle , église romane rare avec son clocher au milieu du corps qui partage cette architecture avec l'abbaye de Cluny seulement. Cette église ou l'on voit aux quatre coins du clocher 4 têtes de loups en l'honneur de ces animaux qui étaient très nombreux au Moyen Âge…
  • Le château de Chasselas des XIVe et XVIIIe siècle trône aussi au milieu du village. Il s'articule autour d'une vaste cour d'honneur flanquée de trois tours en poivrières recouvertes de tuiles vernissées.Domaine viticole de 8 hectares: caveau de dégustation ouvert toute l'année, gîte de charme (11 places), salle de réception pour séminaires, mariages...
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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 17:57






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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 17:53

NUE

















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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 17:37


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