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CHATEAU DE CHAMPIGNOLE
Le château, succédant à une demeure médiévale dont il a conservé les douves, date vraisemblablement du XVIIe siècle. Il se compose d'un corps de logis allongé complété à chaque extrémité d'un pavillon faisant saillie. Les communs forment deux ensembles : d'une part un long bâtiment bas terminé à chaque extrémité par une construction carrée et, d'autre part, un pavillon donnant sur la cour d'entrée.
Le château, propriété privée, ne se visite pas.
Historique [modifier]
- Avant 1650 : propriété de N. d'Ecrot
- 1650 : achat par Charles Lebrun, comte du Breuil en Bourbonnais, qui, par testament, crée avec son épouse Henriette de la Tournette un majorat en faveur de leur descendance.
- XVIIe siècle : Alexandre Lebrun, époux de Suzanne de Balathier-Lantage, entre en possession de ces terres (son frère puîné Louis-Casimir y renonce en échange d'une pension).
- 1792 : Antoine de Villiers-La Faye, gendre d'Alexandre, rejoint l'émigration.
- An XI : Louis-Casimir Lebrun du Breuil fait annuler sa renonciation par la cour de Dijon et prend possession du château alors sous séquestre.
- 1836 : fin de l'occupation du château par la famille Lebrun du Breuil.
- 1862 : le château est acheté par Benoît-Charles de Maizière.
CHATEAU DE TRELAGUE
- De l'ancien château fort, il reste le massif donjon de plan carré, flanqué de deux tours d'angle circulaires, dont l'une abrite un escalier à vis. Le tout est agrandi d'un corps de logis à deux ailes bâti certainement au XVIe siècle. L'une des ailes prolonge au nord le donjon et l'autre, en retour d'équerre, ferme la cour d'entrée. Sur leur angle extérieur, se dresse une tour de plan circulaire; dans leur angle interne, on découvre une tourelle polygonale dans oeuvre. Le donjon et les tours sont élevés de trois niveaux et couverts respectivement de hautes toitures de tuiles et d'essentes; quant au logis, il comprend deux niveaux, éclairés par des baies à meneau et croisillon.
- À l'intérieur, subsistent des boiseries peintes à petits cadres, un plafond à la française d'époque Renaissance dans le grand salon au rez-de-chaussée, un plafond à la française et des cheminées restaurées dans les pièces du donjon.
- Des travaux sont exécutés au début du XXe siècle: l'escalier d'honneur est rebâti, des lambris du XVIe siècle, provenant d'un hôtel particulier du midi de la France, sont posés dans le grand salon; à l'extérieur, des meneaux sont ajoutés aux baies et un deuxième étage est créé dans les combles. Les châteaux blésois de la Renaissance ont inspiré cette restauration.
Le parc du château, propriété privée, est ouvert au public. Certains éléments de la construction sont classés Monument Historique.
Historique [modifier]
Famille Doyen
- vers 1399: Pierre Doyen, seigneur de Montcenis, de Chaumart et de La Tagnière, conseiller du duc de Bourgogne, ayant fait bâtir son donjon de Montcenis par Perrot le Limousin, Jean Syméon et Jehan de la Cahotte, maîtres d'oeuvre, fait sans doute aussi appel à eux pour la construction du château fort de Trélague
- 1614 : un inventaire révèle que par acte de justice, le seigneur de Trélague, Bénigne Doyen, avait décidé de fermer sa cour pour ne pas avoir à payer le droit de guet et de garde
Famille Bancherau
- cette famille succède aux Doyen
Famille Roche de La Rigodière
- 1911 : Camille Roche de La Rigodière est propriétaire du domaine; il sera pilote d'avion en 1914 et fondera en 1923 la Société lyonnaise de soie artificielle
- de 1920 à 1926 : le précédent confie l'exécution de restaurations à l'architecte Laffarge, de Blois et à Édouard André, paysagiste
Époque contemporaine
- XXe siècle : propriété de M. Charles de Blois