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26 février 2024 1 26 /02 /février /2024 14:24

Si l'on sait que l'homme préhistorique connut ce territoire il y a 150 000 ans comme en témoigne la présence de plusieurs de ses outils probablement tirés du silex du lieudit la Sablière, une occupation humaine est avérée vers l'an 1 000 avant J.-C., comme l'a montré la découverte d'un champ d'urnes cinéraires datant de l'age de bronze.

Mais surtout, quelques siècles plus tard, la civilisation gallo-romaine trouva à se développer en ces lieux. Ainsi que l'ont montré les nombreuses fouilles effectuées depuis 30 ans, la romanisation de ce qui constitue actuellement la commune de Granges fut précoce (sans doute dès la 3e décennie avant notre ère).

Au total, le site repéré couvre une surface de près de 50 hectares. Rien ne manquait à cette cité, pas même, semble-t-il, un temple, voire un théâtre.

L'invasion des hordes barbares au début du ve siècle devait tout bouleverser. Mais Granges continua de servir de cadre à une occupation humaine.

Au vie siècle, la reine Brunehaut donna Granges à l'abbaye de Saint-Martin d'Autun, qui ne tarda pas à y installer un prieuré et dut s'en servir également comme lieu de stockage de grain, d'où l'origine du nom de Granges, qui représente la fixation toponymique du nom commun grange.

En 1570, la terre de Granges fut aliénée au profit de Nicolas de Pontoux, avocat à Chalon, dont les descendants l'ont possédée jusqu'en 1769, date à laquelle Marie Delavigne l'apporta en dot à Louis Bernigaud, lieutenant-général du bailliage.

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26 février 2024 1 26 /02 /février /2024 14:24

PERCEVAL (1),


HAUTEFOND

Hautefond
Hautefond, autrefois orthographié Autefond, nom primitif pour Altus Fons qui signifie Fontaines Hautes.La commune d'Hautefond est située à l'est du canton de Paray-Le-Monial en direction de Charolles, à moins d'heure d'une heure de Mâcon, Chalon, Moulin, Roanne et Vichy par la route. Elle est traversée par les voies ferrées Paray-Lyon et Paray-Dijon.

La commune d'Hautefond est composée de plusieurs quartiers tels : Boyer, Mazoncle, Fommerand, La Rue, Rogabodo, Les Pommerets, Le Champ Tout Seul, Guichard, Corneloup, Les Places et La Redoute, sur 1330 hectares dont 330 de bois dont 10 exploitations occupent presque la superfice agricole à vocation.
Commune rurale mais néanmoins dynamique, elle comporte une zone d'activité économique, un patrimoine historique et une vie associative active.
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26 février 2024 1 26 /02 /février /2024 14:14

La fondation de la ville remonte à l'époque gallo-romaine. La vigne arrive à l'époque des conquêtes romaines. Des restes d'amphores ont été trouvés dans le vignoble et le village. L'empereur romain Domitien ordonne en 92 l'arrachage partiel des vignes dans le Midi et en Bourgogne, afin d’éviter la concurrenceRP 1. Probus annule cet édit en 280RP 2. À partir du vie siècle, les vins de cette commune jouissent d'une haute réputationRP 3.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

La chapelle de Notre-Dame, fondée à la fin du xiiie siècle par Jacques Doyen, est dotée, dès cette époque, d'un luminaire pour lequel Guillemette de Cortiambles, veuve en 1297 de Josserand, chevalier en 1268, marié en 1277 (père Pentecôte de Cortiambles en 1254), donne six deniers pour une torche à l'élévation (1299). Étienne Doyen vend une vigne à Givry en 1238 à Jeanne, veuve de Mayhulot, homme de l'évêque. Les enfants de Laurent Doyen vendent à l'évêque de Chalon, en 1322, deux ouvrées de vigne à Cortiambles.

Les fortifications de la ville datent du Moyen Âge (xiiie siècle)RP 4.

Le bourg de Givry était peuplé de 1 200 à 1 500 personnes dans les années 1340. La peste noire tue 615 personnes au moins dans l'été et le début de l'automne 134817,18.

Au Moyen Âge, le vignoble se développe sous l'influence des religieux de Chalon-sur-Saône, Cluny ou la Ferté. Le cellier aux moines est bâti. L'église Saint-Martin de Cortiambles est construite dans la 1re moitié du xiie siècle. Au xiiie siècle, l'évêque de Chalon possède des biens dans cette commune. En 1371, Philippe le Hardi dont l'épouse, Marguerite III de Flandre possède le château de Germolles situé à quelques kilomètres du village, fait apprécier le vin de Givry à son beau-père, le comte de Flandre. La cour pontificale, installée à Avignon, en fait, dès le milieu du xive siècle, une consommation conséquente, et multiplie les achats à Givry. À la fin du xive siècle, Eustache Deschamps, chante le vin de Givry dans ses œuvres.

Seigneurie (d'après la « Notice historique sur la ville de Givry et ses hameaux », par Léonce Lex, chartiste, archiviste de Saône-et-Loire19
  • Givry fait partie du comté de Dijon et est aux ducs de Bourgogne qui, avec Chagny et Monta(i)gu, en dotent leur branche cadette de Bourgogne-Monta(i)gu, issue d'Alexandre Ier  1205, fils cadet du duc Hugues III. La fille d'Alexandre, Huguette de Bourgogne-Montagu — sœur d'Eudes/Oudard/Édouard Ier de Montagu, mari d'Élisabeth de Courtenay, qui continue les sires de Chagny : la seigneurie de Givry restera dans la vassalité de la baronnie de Chagny, en arrière-fief de Bourgogne ; de plus les ducs de Bourgogne continuent à agir directement : par exemple ils donnent en 1222 un fief givrotin indivis des ducs et des Montagu, au chevalier Bertrand de Saudon — épouse en 1219 André III de Montbard  1233, seigneur d'Epoisses ;
  • leur fille Helvise/Aloïs de Montbard, † v. 1250, transmet Epoisses et Givry à son mari Dreu V de MelloRH 1 seigneur de Saint-Bris, épousé vers 1225,  1249, fils de Guillaume et petit-fils du connétable Dreu de Mello. Les deux époux sont aussi seigneurs de Château-Chinon, mais est-ce par Helvise ou par Dreu ? (la généalogie des Mello, des Montbard et des Lormes de Château-Chinon est quelque peu confuse, et pour certains auteurs le passage des Montagu de Givry aux Montbard d'Epoisses puis aux Mello, est plus compliqué que notre schéma) ;
  • les Mello issus d'Helvise x Dreu sont seigneurs d’Époisses et de Givry sur six générations jusqu'à Jeanne/Isabelle de Mello, dame de La Ferté-Chauderon, qui transmet à son mari, x vers 1405, Jean II de Bourgogne-Montaigu-Sombernon seigneur de Couches (vers 1380-vers 1435 ; fils de Philibert II, lui-même arrière-petit-fils d'Étienne Ier de Bourgogne-Sombernon, lui-même arrière-petit-fils d'Eudes Ier de Montagu ci-dessus) ; mais leurs enfants n'ont pas de descendant : ni leur fils Claude (vers 1404-1471 sans postérité de sa femme Louise de La Tour d'Auvergne), ni leur fille Marie/Philippine de Bourgogne (vers 1410-† v. 1462 sans postérité, femme en 1436 de Louis de La Trémoille († v. 1467), comte de Joigny, baron de Bourbon-Lancy, sire d'Uchon et d'Antigny). Puis Louis de La Trémoille comte de Joigny se remarie — sans postérité non plus — avec Marguerite de Co(u)rtiamble(s) (un des hameaux de Givry, signalé plus haut), fille de Jacques de Courtiamble seigneur de Commarin et Jaquette de Blaisy, et veuve de Jacques Pot seigneur de La Roche-Nolay et de La Prugne (1499-1458), fils de Régnier et père de Philippe PotRH 2,20 ;
  • or Jacques Pot était aussi dit seigneur de Givry, fl. dès 1446 : mais à quel titre ? Par acquisition, par la faveur du duc Philippe le Bon, par des droits qu'aurait conservés sa femme Marguerite de Cortiamble, venus de sa mère Ja(c)quette de Blaisy ? (car Jaquette avait pour parents Alexandre III de Blaisy x Catherine de Bourgogne-Montaigu-Sombernon de Couches, fille de Philibert II et sœur de Jean II ci-dessus, donc une descendante des anciens seigneurs de Givry). Quant à Marguerite de Courtiamble, elle avait pour sœur Agnès de Co(u)rtiamble(s), dame de Commarin et femme de Jean III de Jaucourt de Dinteville (cf. les articles Commarin, Ruffey)

La succession devient alors confuse, se partage et s'enchevêtre :

  • elle passe aux Chalon-Vitteaux (issus des Chalon-Arlay princes d'Orange ; aussi comtes de Joigny), avec Charles de Chalon comte de Joigny, et ses frères et sœur Louis (ou plutôt Bernard ?), Léonard, et Isabelle de Chalon († v. 1461/1472) : tous enfants de Jean de Vitteaux ( 1462), lui-même fils cadet du prince Jean III, et de Jeanne de La Trémoille ( 1454), sœur héritière du comte Louis ci-dessus d'où la succession de Joigny ; de plus, comme son frère Louis, Jeanne avait pour grands-parents Guillaume de La Trémoille x Marie de Mello, dame de Bourbon-Lancy et d'Uchon, tante paternelle de Jeanne/Isabelle de Mello ci-dessus, donc une descendante des anciens sires d’Époisses et de Givry ; enfin, le prince Jean III avait pour grands-parents Jean II de Chalon-Arlay x Marguerite de Mello, une arrière-petite-fille de Dreu V de Mello x Helvise de Montbard, donc également une descendante des anciens sires d'Epoisses et de Givry...
  • Isabelle/Isabeau de Chalon-Vitteaux-Joigny épouse Liébault de Choiseul de Traves, † apr. 1473, seigneur de Dracy : parents de Claude de Traves qui x 1523 Aymar/Émar de Prie, † v. 1527, seigneur de Montpoupon, Grand Maître des Arbalétriers en 1523. Mais Louis XI donne en 1477 « tout ce que lesdits de Chalon avaient en la seigneurie de Givry » à Philippe Pot (1428-1493 ; sans postérité). En fait la démultiplication de la seigneurie est à l'œuvre !
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26 février 2024 1 26 /02 /février /2024 14:04

Gergy est située dans la plaine alluviale de la Saône. La géologie des sols est issue de trois formations sédimentaires : Le quaternaire ancien, le quaternaire récent (bord de Saône) et le pliocène (au nord)3. L'altitude varie de 172 à 208 mètres4.

Le relief de la commune se décompose en trois parties d'est en ouest :

  • à l'extrême est de la commune, on trouve les lits mineur et majeur de la Saône. Le paysage est composé de nombreux prés ;
  • juste plus à l'ouest, le talus (ou coteau), autrefois on y cultivait la vigne, aujourd'hui, on y trouve des prés et des constructions. Ce talus fait que Gergy est très peu inondable ;
  • plus à l'ouest encore c'est un relief de plaine qui prévaut. Il est composé des habitations, de très nombreuses parcelles agricoles, et enfin de la forêt de Gergy qui représente environ 33 % de la surface communale1.
La Saône, le pont Boucicaut et le Fil de l'Eau, vue depuis la Voie Bleue.
Hydrographie[modifier | modifier le code]

La Saône traverse la commune5. La Vandaine et la Varande la rejoignent au nord de la commune.

Gergy possède de multiples points d'eau tels que :

  • les étangs du Mitant, de Rully, du Mur, de Colonges, du Bois, de Villeneuve ;
  • les mares Cany et du Roye.
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26 février 2024 1 26 /02 /février /2024 14:04
GOURDON

BOEUFGRAS (1), CANNET (1), DEMOLAISE (1),


  • XVIIe siècle et XVIIIe siècle : le fief appartient à la famille de Thésut, puis il échoit à François Raffin de Sermaise et à Claudine de Beugre, son épouse
  • 1761 : Gabriel Raffin de Sermaise, fils des précédents, leur succède
  • XXe siècle : par successions familiales, le château parvient à M. J. Gauthier de Bellefond


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25 février 2024 7 25 /02 /février /2024 19:13

COULON (5), DEGRANGE (1), DOUDET (1), DUCROT (1), GOYARD (1), GROS (2), LECUELLE (2), PERE (4),

MOLAISE rattachée à HUILLY

La commune est le lieu de rassemblement des socialistes lors de la traditionnelle Fête de la rose de Frangy-en-Bresse en fin août, depuis 197326.

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25 février 2024 7 25 /02 /février /2024 19:13
La Bresse est un ancien fond de lac qui se vida à l ère quaternaire.
Ce canton appartint d'abord aux Séquanes, peuple gaulois de la région de Besançon, puis il fut réuni aux Ségusiens qui habitaient le Lyonnais et le Forez. Il fut encore séparé de ces derniers et forma un pays particulier sous le nom de BRIXIUS SALTUS, entièrement couvert de marais et de forêts.

Lorsque César décida la conquête de la gaule, des routes furent construites et les forêts furent défrichées. Après les invasions, la région louhannaise appartint aux Burgondes, puis aux Francs. Sous les Mérovingiens, elle dépendait tantôt du royaume de Bourgogne, tantôt du royaume de France, suivant qu'ils sont rattachés ou séparés.

Lorsque la France est divisée entre les fils de Charlemagne, la Bresse se trouve située entre les trois royaumes de Lothaire, Charles le Chauve et Louis le germanique. En 878, le fils de Charles le Chauve donne Louhans, qui était alors une ville, à l'abbaye de Tournus. Dans le Louhannais, la population s'accroît et plusieurs paroisses rurales se développent, dont celle de Ménetreuil.

La date exacte de la fondation de l'église de Ménetreuil n'est pas vraiment connue. Une charte du XIIe siècle mentionne Ménetreuil : Ecclesia de Monistrolio, 1155 (manuscrit Desroches). La paroisse était du diocèse de Lyon, sous le vocable de saint Pierre. Le patronage de la cure appartenait aux moines de Gigny (Jura). Ménetreuil dépendait de la Châtellenie de Cuisery, une des plus grandes maisons nobles de la Bresse, celle des sires de Bâgé, dont l'importante seigneurie avait pour première origine une concession faite au Ixe siècle par le roi Louis le Débonnaire, en récompense des services militaires à Hugues, gouverneur des frontières, qui fut le premier comte de Bâgé et marquis de Bresse.

Ménetreuil comportait trois seigneuries :

· Rambeau
· Le Devu
· Montjay, qui eurent aussi leurs châteaux.
· Celle de RAMBEAU, la plus ancienne, avait appartenu à Jean de Charnez au XIVe siècle et tirait son nom de la femme de ce seigneur, Jeanne Ramboz, qui fonda en 1377 une chapelle en l'église de Ménetreuil.
· Celle du DEVU avait appartenu aux sires de Brancion et s'était fondue, depuis longtemps, ainsi que celle de Rambeau, dans la baronnie de Montpont


Les terres faisaient partie de la baronnie de Montpont, avec sa tête, les seigneurs de ce nom ; la famille de MONTPAON, famille noble alliée à la famille de Brancion. Il y eut ensuite la famille de Vienne ; à la fin du XVe siècle, la famille d'Hochberg, puis les d'Orléans, les Longueville. Au XVIe siècle, arrivèrent les Saulx-Tavannes ; en 1702, reprise de fief par les Fyot de La Marche.

La baronnie de Montpont et la seigneurie de Montpont passent d'abord à François, conseiller au Parlement de Paris, né à Dijon ; puis à Claude; comte de Bosjean, président à mortier au Parlement de Bourgogne, puis à leur fils Claude-Philibert, comte de Bosjean, Baron de Mervans et de Montpont, premier président au Parlement de Bourgogne ; puis au fils de Claude-Philibert, Jean-Philippe, mort en 1772.
Les seigneurs de ces terres rendaient foi et hommage au seigneur, Messire Fyot de la Marche, baron de Montpont.

La paroisse de Ménetreuil était alors comprise dans l'archiprêtré de Bâgé, du diocèse de Lyon.

La justice de Ménetreuil dépendait du bailliage de Chalon, et plus particulièrement de Claude Vitte, avocat à la cour et lieutenant au bailliage de Chalon.

Ménetreuil (cf. Les contes de Panurge de Jacques Roy) viendrait du séjour de ménestrels ou ménétriers, du bas latin MENESTEREUS, MINISTRELLUS, diminutif de MINISTER, provençal "menestral" = artisan, joueur d'instrument, sorte de trouvère ; mais il s'agit là d'une interprétation fantaisiste ; il est évident que Ménetreuil vient de MONASTERIOLUM, petit monastère.
Le suffixe -IOLUM, -IOLUS donne -euil ou -éol.

Les formes d'archives de Ménetreuil sont :
· 1155 Ecclesia de Monistrolio (Manuscrit Desroches)
· 1183 Monestrul
· XIIe siècle Ecclesia de Monisteriolo, Monestrel
· XIIIe siècle Monestruel (cartulaire de Savigny)
· XVe siècle Montestruel
· XVIe siècle Menestreul
· 1578 Menestreux (Inventaire des fiefs)
· 1648 Monestreuil
· 1697 Menestreuil
· 1734 Menetreux
· 1816-1938 Ménetreuil

 

Page histoire tirée en partie du livre de Maryse GIOVACCHINI.
Si une erreur est présente, veuillez m'en informer, je rectifierai dans les plus brefs délais.

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· Celle de MONTJAY, qui passa aux Fyot, eut son château "motte de Montjay et île sur la Sane qui l'environne, pont-levis et pont dormant" (1578, Inventaire des fiefs). Un château du XVIIIe siècle, rebâti en 1730, ne fut démoli que de nos jours.

Ménetreuil, comme toutes les paroisses de la Bresse du sud usait du droit écrit, c'est-à-dire qu'on y observait les lois romaines comme droit commun

Toute la zone centrale des Prés de Ménetreuil est occupée par une prairie humide et inondable (de grande valeur patrimoniale).
Traditionnellement exploité comme trois prairies de fauche, cet espace dispose d'une grande diversité floristique et en particulier deux espèces protégées (orchis à fleurs lâches, gratiole officinale et oenanthe de Silaus). Des pieds sont répartis sur la quasi-totalité du site.
A noter, d'un point de vue ornithologique, la prairie est un site de nidification pour le courlis cendré, une espèce menacée à l'échelle européenne :Le râle des genêts, dont les effectifs sont en forte baisse trouve également ici un terrain idéal de nidification...


Les limicoles (chevaliers culblancs, bécassines des marais, etc.) y font une escale lorsque le moment des migrations bat son plein. L'hiver n 'est plus très loin !
Diverses espèces de passereaux et de rapaces profitent du bocage et des boisements bordant le site. De plus, dans le domaine piscicole, cette prairie constitue une frayère à brochets durant les crues de printemps. Elles interviennent à partir de la confluence de l'ancien et du nouveau tracé de la Sâne. Ce type d'habitat est classé d'intérêt comunautaire.



MENETREUIM
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25 février 2024 7 25 /02 /février /2024 19:03

En 1817, sur les 11 millions d'aide accordés par le roi aux communes « qui ont le plus souffert des calamités de la guerre », Fontenay obtient 27,50 francs (arrêté préfectoral du 24 février 1817).

En 1866, protestation officielle de la commune contre des tentatives de suppression et de rattachement aux communes voisines de Viry et Baron15.

Elle présente pour particularité remarquable d'être la 4e commune la moins peuplée du département de Saône-et-Loire, avec 41 habitants recensés au .

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25 février 2024 7 25 /02 /février /2024 18:54
  • L'église Saint-Just, qui date des xiiie et xve siècles et était entourée d'une enceinte fortifiée22. Elle a pour particularité d'avoir conservé une cloche figurant parmi les plus anciennes du diocèse d'Autun, fondue en 1515 et pesant 1 400 kg23.
  • Ce village a la particularité d'avoir cinq lavoirs, d'où sa devise « ville d'eau et de pierres ».
  • La Niche, oratoire dédié à Notre-Dame de la Délivrance, inauguré le 15 août 1871 en remerciement de la protection dont a bénéficié le village, épargné par les troupes ennemies.
  • Une tour votive, au sommet de Saint-Hilaire, érigée en 1860 avec les pierres des ruines de l'abbaye et attirant traditionnellement les promeneurs chaque lundi de Pâques.
  • Le lycée agricole.
  • Le territoire est traversé par le canal du Centre. Deux écluses.
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25 février 2024 7 25 /02 /février /2024 18:52

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