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9 août 2022 2 09 /08 /août /2022 07:10
🪖 ÉTAT DE GUERRE PERMANENT : UN CONSEIL DE DÉFENSE POUR L’ÉNERGIE
– «Nous sommes en guerre» : un conseil restreint composé de militaires gère le pays pendant les «crises» –
➡️ Macron va présider vendredi à l'Élysée un «Conseil de défense» consacré à l'énergie, une réunion secrète avec un nombre restreint de personnes, chargées de «prendre des décisions rapides et immédiatement exécutables» selon Le Figaro. C'est à dire sans débat public. Sans vote. Sans discussions parlementaires. Sans contrôle. De quoi s'agit-il ?
➡️ En période de crise et d’état d’urgence, ce ne sont plus les élus qui détiennent le pouvoir, mais un comité restreint politico-militaire, le «conseil de défense et de sécurité nationale». En France, il rassemble le président, quelques ministres et les hautes autorités militaires. Dans les années 1980, un «Conseil de sécurité intérieure» est créé par la droite en réaction à une vague d’attentats. À partir de 2007, Sarkozy veut un «Conseil de sécurité nationale» sur le modèle américain. Chose faite en 2009 par décret. Ce «Conseil de défense» définit les grandes orientations militaires, les opérations de guerre et doit gérer les «crises majeures». C’est ce conseil qui a pris la décision de confiner par exemple, ou celui d'imposer le Pass Sanitaire.
➡️ Ce conseil, qui est sensé rester exceptionnel, est utilisé massivement ces dernières années. En 2015, François Hollande utilise ce format après les attentats : 10 réunions cette année-là, puis 32 en 2016, et 42 en 2017. Avec Macron, la décision est prise de réunir le conseil «une fois par semaine», le président veut «en faire un moment clef d’examen de l’évolution des dossiers et de la prise de décision». En 2020, c’est un record : avec une cinquantaine de réunions, dont trois pour la seule semaine du 26 octobre. C’est le lieu majeur de préparation des décisions du président de la République sur les enjeux essentiels de la sécurité du pays, selon le ministre des Affaires étrangères. Il a aujourd’hui quasiment remplacé le Conseil des ministres, c’est donc ce «conseil de sécurité» qui gouverne de facto la France, puisque la «crise est désormais permanente : anti-terrorisme, pandémie, inflation. Et il n'a pas de compte à rendre, puisque toutes les réunions ont lieu sous «secret défense».
➡️ Mais alors, qui compose ce cercle restreint proche du pouvoir ? Durant la pandémie, en plus du Président de la République, on trouvait le général et chef d’État-Major des armées, le secrétaire général de la Défense et de la Sécurité nationale, le directeur général de la sécurité extérieure, le directeur de la Sécurité intérieure. Bref, des militaires et des chefs des services de sécurité donc, et pas spécialistes des questions de crise sanitaire. Ils étaient entourés du Premier ministre, de la ministre de la Défense, du ministre de l’Intérieur et celui de la Santé. Des uniformes entourés de quelques politiciens pour décorer. Symbole de la militarisation de la vie politique tout entière, jusque dans les mots : «nous sommes en guerre» et autres appels à «l'unité nationale», à «payer le prix de la liberté». Cette fois ci, il doit y avoir la ministre de la transition énergétique pour compléter.
➡️ C’est donc un cercle militarisé qui commande la France pour «gérer» les crises sans débat. Pourquoi s’embarrasser encore d'une apparence de démocratie ? Ce conseil comprend une moitié de militaires et d’agents de sécurité. Depuis 2015, entre l’état d’urgence prolongé contre le terrorisme ou le Coronavirus et désormais la guerre aux portes de l'Europe, la France connaît un état d’exception quasiment permanent, ponctué d’utilisation du 49.3 et d’ordonnances pour imposer les mesures les plus contestées. Le tout à coups de grenades sur les récalcitrants si nécessaire. Le Régime politique actuel est hybride : il n’est plus démocratique au sens courant du terme, mais pas encore tout à fait dictatorial : il évolue. Dormez bien.
Peut être une image de 2 personnes et texte qui dit ’TERRORISME, SNTARE, ÉNERGIE UN CONSEIL RESTREINT GOUVERNE SOUS SECRET DÉFENSE EN TEMPS DE CRISE ÉTAT D'EXCEP TION PERMANENT F Emmanuel Macron devrait présider un Conseil de défense dédié à l'énergie vendredi matin’
 
 
 
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🧾 ALGÉRIE : LE MONDE CENSURE UN ARTICLE ET PRÉSENTE SES EXCUSES À MACRON
La France s'enfonce chaque jour dans les profondeurs autoritaires. Le Monde, quotidien considéré comme étant «de référence» depuis la Libération, un journal réputé sérieux et impartial, présente ses excuses au président. Ce vendredi 2 septembre, Le Monde annonce la suppression d'une tribune sur Macron et s'excuse d'un crime de lèse-majesté. De quoi s'agit-il ? Qu'est-ce qui a été publié de si grave ?
Une tribune d'un chercheur en science politique évoquant la visite de Macron en Algérie ces derniers jours. Lors de ce déplacement, le président avait encore sorti une énormité face aux caméras : il avait qualifié les relations entre la France et l'Algérie d'une «histoire d’amour qui a sa part de tragique». Macron avait également récusé toute «repentance» pour la colonisation.
Ainsi, l'auteur de la tribune du Monde analysait la «droitisation» de Macron à propos de la mémoire de l'Algérie et invitait à une «lutte ambitieuse contre les haines racistes». Rien de bien choquant ni spécialement subversif, dans un pays dit démocratique. Mais en 2022, en France, il est audacieux et même dangereux de critiquer ainsi le Monarque.
Demandons-nous d'abord si les relations franco-algériennes sont bien «une histoire d'amour qui a sa part de tragique» ?
➡️ Dès les années 1840 l'armée française organise des «enfumades» lorsqu'elle colonise l'Algérie. Les personnes enfermées ou cachées dans une grotte sont asphyxiées en allumant des feux devant l'entrée. Des familles entières sont ainsi exterminées par ce qui ressemble à une version rudimentaire de chambres à gaz.
➡️ Durant un siècle, les colonisés sont humiliés, réprimés lorsqu'ils s'expriment, leurs terres sont volées...
➡️ Le 8 mai 1945 des dizaines de milliers d’Algériens sont tués par l’armée et la police française dans les villes de Sétif, Guelma, Kherrata. C'est l’un des plus grands massacre colonial jamais commis par la France, le jour même de l’armistice de la seconde guerre mondiale.
➡️ Lors de la guerre d'Algérie l'armée française aura recours à des techniques de contre insurrection et de torture massives contre les indépendantistes. Une pratique de terreur utilisée dans les années 1950 fut baptisée les «crevettes Bigeard», du nom d'un général français. Des opposants étaient enlevés, leurs pieds coulés dans le béton, puis ils étaient jetés dans la Méditerranée depuis des avions ou des hélicoptères. Ils disparaissaient ainsi à tout jamais. Autre méthode barbare, les «corvées de bois» : les prisonniers étaient sortis de cellule pour ramasser du bois et exécutés d'une balle dans le dos. L'armée pouvait ainsi dire qu'ils avaient tenté de fuir.
Et ce ne sont que quelques exemples de la violence coloniale française en Algérie. Si c'est une histoire d'amour, alors elle est hautement toxique. Si elle comporte «une part de tragique», cela n'a rien d'anecdotique et cette mémoire pèse encore des deux cotés de la Méditerranée. La suppression d'une tribune dans la presse française pour commenter cette formule est donc une censure pure et simple. Et les excuses d'un grand quotidien un signe inquiétant de soumission.
Cette même semaine, l'artiste Marc Rebillet invité à un festival musical au Touquet a insulté le président lors de son concert. La représentation a été écourtée, la directrice du festival a jeté le contenu d'un verre au visage du manager de l'artiste et a exigé le remboursement du cachet pour le concert. En France, le président est intouchable. Ce même DJ avait copieusement insulté Trump lors de concerts aux USA sans avoir de problème.
Le Monde, comme d'autres médias, perçoit d'importantes subventions d’État. Les grandes rédactions sont liées au pouvoir politique. Et à mesure que la situation sociale se tend, la bourgeoisie serre la vis de ses chiens de garde. Cette censure du Monde démontre, une nouvelle fois, la nécessité vitale de médias indépendants, pour jouer un véritable rôle de contre-pouvoirs.
MÉDIAS : INTOXICATION DES ESPRITS
Selon un sondage IPSOS du mois d'aout 2022, voici les trois premières préoccupations des français :
-L'écologie et le changement climatique
-L'inflation
-La pauvreté et les inégalités sociales
Pourtant, voici les sujets que nous imposent les médias dominants 24h/24 et 7jours/7 :
-Islam
-Police
-Karting en prison
Dans un pays qui ne serait pas contrôlé par des milliardaires d'extrême droite, le rôle des médias serait de refléter les préoccupations de la population. On entendrait donc parler majoritairement des ravages causés par le capitalisme sur la nature, des analyses du productivisme, des industries polluantes, avec des scientifiques et des personnes engagées sur le climat. Il y aurait aussi des décryptages sur les mécanismes de l'inflation, la spéculation, le fonctionnement des bourses et de l'économie libérale. Mais aussi l'invitation en plateau d'associations qui travaillent sur les inégalités sociales, des enquêtes sur les millions de pauvres en France. Voilà, ça ce serait un pays «normal», avec des médias «normaux». La réalité, c'est que nous avons subi tout l'été des débats crapuleux et puants sur le «burkini», des surenchères sur les «rodéos» ou «l'insécurité» et une polémique abrutissante durant 10 jours sur une demie heure de karting pour deux détenus dans une prison. Avec, pour chaque sujet, des «invités» et des «chroniqueurs» soit policier, soit directement militants d'extrême droite. Voilà l'état des médias télévisuels en France : des officines de propagande néo-fascistes Une entreprise de conditionnement des esprits, d'intoxication délibérée.
De la même manière, la classe politique instrumentalise les «inquiétudes» de la population et prétend parler en son nom. A chaque fois qu'il faut justifier les surenchères liberticides et islamophobes, les politiciens prétendent que c'est pour «écouter les préoccupations des français». Pourtant, sur les sujets essentiels, écologiques et sociaux, plus personne ne cherche à «écouter» les inquiétudes, bien au contraire. Pour casser les retraites et les minimas sociaux, ces gens déclarent tranquillement qu'il faut faire de la «pédagogie». Nous sommes des enfants trop bêtes.
Éteignez vos télés, descendez dans la rue.
---

La France est bel et bien devenue ce qu'il convient d'appeler une démocratie totalitaire, c'est-à-dire un pays où l'on peut encore voter, mais où n'existe plus aucune liberté. La caste technocratique, à la différence des autres, n'a aucune légitimité. La France n'avait pas besoin d'énarques. Ils se sont emparés du pouvoir à la faveur  d'une erreur historique du général de Gaulle, qui s'est tout simplement trompé d'époque,  même si l'on peut comprendre, à la lumière du passé récent de la France, pourquoi il l'a commise.  Et s'ils sont devenus féroces, c'est parce qu'ils savent bien, au fond d'eux-mêmes,  qu'ils sont des imposteurs. Leur pouvoir ne repose sur aucun support historique,  sur aucun soubassement économique ou culturel, sur aucun service rendu au pays  par leurs ascendants au fil des siècles. C'est un pouvoir arbitraire et cupide,  artificiellement plaqué sur le pays et qu'il conduit à sa perte.  Sans aucun scrupule, il adopte pour seuls moyens de gouvernement ceux qui ne visent  qu'a abaisser le peuple, à le priver de sa liberté et de sa dignité.  Ces gens sont allés trop loin pour reculer.  Ils sont bien décidés à garder le pouvoir de toutes les façons possibles,  fût-ce au prix d'une lutte à mort.  

DE QUI PARLE GÉRALD DARMANIN ?
Le Ministre de l'Intérieur est en colère. Au cœur de l'été, en plein chaos climatique, en pleine crise sociale, Gérald Darmanin a organisé un spectacle usé jusqu'à la corde : celui de l'islamophobie. Il a mis en scène l'expulsion d'un imam du Nord de la France, Hassan Iquioussen, pour flatter l'extrême droite. Mais la procédure lancée contre le religieux a été rejetée par le Tribunal Administratif de Paris.
Un revers de plus pour Darmanin, après les dissolutions ratées de plusieurs collectifs de soutien à la Palestine et opposés à l'extrême droite. Il a donc tweeté ce lundi 8 août : «Mon devoir est de protéger les Français. Ce monsieur n’a rien à faire sur notre sol : il tient des propos antisémites, il remet en cause l’égalité femme/homme, émet des doutes sur les attentats commis en France…»
Mais on peut se demander de qui parle Gérald Darmanin ? Passons en revue point par point :
✅ «Propos antisémites» : Zemmour a fait l'éloge de Pétain à de nombreuses reprises, il a même tenu des propos révisionnistes sur la déportation des juifs. Il a également déclaré dans les médias que les enfants juifs victimes de Mohammed Merah «n'appartiennent pas à la France». Éric Zemmour est devenu le champion des franges antisémites les plus radicales du pays.
✅ «Mise en cause de l'égalité homme/femme» : Éric Zemmour a lancé sa carrière avec un pamphlet misogyne paru en 2006. Un livre intitulé «le premier sexe» qui lui a donné accès aux plateaux de télévision, qu'il ne quitte plus depuis. Pour Zemmour, accusé de violences sexuelles par plusieurs femmes, «le consentement mutuel est un mythe», ou encore «la virilité va de pair avec la violence».
✅ Évocation des attentats : à propos de Daesh, il déclare : «Je respecte des gens prêts à mourir pour ce en quoi ils croient, ce dont nous ne sommes plus capables». Un journaliste qui lui demande s'il respecte «des gens qui roulent en camion sur des enfants», en référence à l'attentat de Nice, il répond que «quand des gens agissent parce qu'ils pensent que leurs morts le leur demandent, il y a quelque chose de respectable». Il n'y a aucun doute, c'est de l'apologie.
✅ Glorification du nazisme : Éric Zemmour est allé jusqu'à vanter la «virilité» des nazis dans son livre «Le suicide français» : «Les soldats allemands qui défilent sur les Champs-Élysées sont impressionnants de virilité conquérante» écrit-il. Les liens de l'équipe de Zemmour avec les néo-nazis sont avérés : un groupe armé baptisé Les Vilains Fachos était invité à l'inauguration de son siège de campagne et des milices néo-nazies faisaient le service d'ordre de ses meetings.
Antisémitisme, misogynie, apologie du terrorisme et du nazisme. Zemmour coche donc toutes les cases du séparatisme. Sera-t-il expulsé ? Bien sur que non ! C'est un ami de Macron et un protégé des médias des milliardaires. Il partage la vision du monde de Darmanin. Mais allons plus loin, le Ministre de l'Intérieur lui même coche ses propres cases :
✅ «Antisémitisme» : en 2021, Darmanin publiait un livre sur le «séparatisme islamiste». Dans ce court texte, un passage ouvertement antisémite dans lequel les juifs sont décrits comme des «usuriers» qui causent des «troubles et des réclamations» est repris.
✅ «Mise en cause de l'égalité homme/femme» : le Ministre est accusé de viol. Il a également choqué la présentatrice Appoline de Malherbe, pourtant proche du gouvernement, en l'interrompant en direct à la télévision et en déclarant tout sourire «Calmez-vous ça va bien se passer».
✅ «Doute sur les attentats» : le chef de la police n'a jamais eu un mot pour les victimes d'attentats d'extrême droite. Durant la campagne présidentielle un rugbyman célèbre, Federico Martín Aramburú, était assassiné par un néo-nazi armé à Paris. Le Ministre n'a jamais eu un mot pour la victime. Et ce n'est qu'un exemple parmi d'autres.
Darmanin va-t-il s'auto-expusler ? Le charter devrait atterrir en Connardie, d'où Gérald Darmanin n'aurait jamais dû partir.
Peut être une image de 1 personne et texte qui dit ’Gérald DARMANIN Mon devoir est de protéger les Français. Ce monsieur n'a rien à faire sur notre sol tient des propos antisémites, il remet en cause l'égalité femme/homme, émet des doutes sur les attentats commis en France... france te DARMANIN PARLE-T-IL PARLE DE ZEMMOUR ? PARLE-T-IL DE LUI-MÊME?’
 
 
 
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2 août 2022 2 02 /08 /août /2022 21:11

Piensa En Mí (En Directo. Solo Esta Noche 21/7/2021)

Si tienes un hondo penar
Piensa en mí
Si tienes ganas de llorar
Piensa en mí
Ya ves que venero
Tu imagen divina
Tu párvula boca
Que siendo tan niña
Me enseñó a pecar
Piensa en mí
Cuando sufras
Cuando llores, también
Piensa en mí
Cuando quieras quitarme la vida
No la quiero para nada
Para nada me sirve sin ti
Piensa en mí
Cuando sufras
Cuando llores, también
Piensa en mí
Cuando quieras quitarme la vida
No la quiero para nada
Para nada me sirve sin ti
Piensa en mí
Cuando sufras
Cuando llores, también
Piensa en mí
Cuando quieras quitarme la vida
Para nada
Para nada me sirve sin ti

Historia de un Amor

Ya no estás más a mi lado, corazón
En el alma solo tengo soledad
Y si ya no puedo verte
Porque Dios me hizo quererte
Para hacerme sufrir más
Siempre fuiste la razón de mi existir
Adorarte para mí fue religión
Y en tus besos yo encontraba
El calor que me brindaba
El amor, y la pasión
Es la historia de un amor
Como no hay otro igual
Que me hizo comprender
Todo el bien, todo el mal
Que le dio luz a mi vida
Apagándola después
Ay qué vida tan oscura
Sin tu amor no viviré
Siempre fuiste la razón de mi existir
Adorarte para mí fue religión
Y en tus besos yo encontraba
El calor que me brindaba
El amor, y la pasión
Mon histoire c'est l'histoire d'un amour
Ma complainte c'est la plainte de deux cœurs
Un roman comme tant d'autres
Qui pourrait être le vôtre
Gens d'ici ou bien d'ailleurs
C'est la flamme qui enflamme sans brûler
C'est le rêve que l'on rêve sans dormir
Un grand arbre qui se dresse
Plein de force et de tendresse
Vers le jour qui va venir
Es la historia de un amor
Como no hay otro igual
Que me hizo comprender
Todo el bien, todo el mal
Que le dio luz a mi vida
Apagándola después
Ay qué vida tan oscura
Sin tu amor no viviré
Mon histoire c'est l'histoire qu'on connait
Ceux qui s'aiment jouent la même, je le sais
Mais naïve ou bien profonde
C'est la seule chanson du monde
Qui ne finira jamais
Mon histoire c'est l'histoire d'un amour
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2 août 2022 2 02 /08 /août /2022 09:52

les yeux grands ouverts penchée au bord de quelques doutes j'essaie de retenir un peu de lumière de passage sur un mur de pierres sèches

puis elle glisse et disparaît je ne sais où

(Gaëlle Josse)

Roches sédimentaires :

biochimiques : Calcaire

détritique : Grès

chimique : Gypse

biochimique détritique : Marne ( calcite + argile)

Roches magmatiques :

volcanique : Basalte

plutonique : Granite

Roches métamorphiques :

Gneiss

Chiste

Marbre

 

MINERAUX :

Silicates :

quartz

feldspath

argile

olivine : magmatique volcanique

amphibole : 

pyroxene ; amiante

mica

Carbonates :

calcite

dolomite

Sulfates :

Gypse

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29 juillet 2022 5 29 /07 /juillet /2022 17:42

Le développement de l’électricité a irrémédiablement changé notre rapport au temps et à la vitesse. On est endoctriné·es par les concepts d’efficacité et de rendement et on a fini par oublier ce que « prendre le temps » signifiait. Les flux incessants d’énergie et d’informations assurant la continuité de la production sont basés sur un temps unifié : il est la même heure à l’horloge des bourses du monde entier. La seconde, définie par la vibration de l’atome de césium, est la plus petite unité d’un temps disjoint des cycles cosmiques. On essaie de nous faire croire à l’idéal du temps réel et unique : tout va toujours plus vite et doit aller plus vite. Il faut optimiser la moindre seconde. Les informations, actualisées en permanence, sont tout de suite obsolètes. L’hétérogénéité des temps sociaux et des pulsations du vivant est lissée, car seul compte le temps contrôlé et comptabilisé de l’activité productive. Peu importe que Thomas, lorsqu’il appuie sur l’interrupteur, utilise l’énergie produite par une tempête en mer du nord ou par une canicule en Espagne. Tout est relié, tout est indifférencié. Bien que notre lien au monde s’appauvrisse de jour en jour, que des formes de vies disparaissent, le virtuel, lui, s’étend. La peur de la déconnexion ou du manque de réseau deviennent les nouvelles angoisses des humain·es toujours plus connecté·es. C’est que la numérisation du monde et les prothèses qu’elle nécessite (smartphone, montre connectée, capteurs) génèrent de nouvelles dépendances et modifient nos capacités cognitives : ce sont ces machines qui désormais nous permettent d’accéder au monde augmenté. L’humain est ainsi la nouvelle frontière à dépasser. Il n’est pas assez rapide, pas assez intelligent et justifie bien que l’on fasse confiance à des machines pour penser, prédire ce qui va arriver et prendre des décisions à notre place. Après avoir colonisé nos imaginaires, l’énergie et ses réseaux s’attachent désormais à coloniser nos chairs.

Smart world, datas et surveillance

Les technologies numériques sont un glouton énergétique, mais leur boulimie peut être assouvie par la transition énergétique. Mieux, numérique et électrique se renforcent. L’avènement du smart world opère un réajustement en temps réel des flux d’électricité sur le réseau international. Il repose sur une capacité accrue de stockage et de transport des données très gourmandes en électricité. Alors qu’elle sert à alimenter les data centers, ceux-ci servent en partie à collecter des données rendant compte de la consommation électrique instantanée. Pratique !

L’Intelligence Artificielle s’immisce aujourd’hui dans tous les aspects de notre vie. Les capteurs et algorithmes se multiplient, car ils sont la source d’une nouvelle gouvernance. L’I.A. nous sauvera. À l’instar de la main invisible du marché, censée réguler les différends entre les humains, la main invisible du numérique nous permettra, par sa capacité à réduire le réel à des données chiffrées transitant via des flux, de rendre le système plus fluide, mieux gérable. Il s’agit d’optimiser la productivité de la terre devenue machine et de ses habitant.e.s. En évitant embouteillages, pics de pollutions, de consommation, inflations, comportements suspects, plus rien ne fait obstacle au fonctionnement continu du système productif et à la circulation de ses flux. Pas d’interruption, pas d’intermittence, l’ordre électrique s’en assure. Il est la condition sine qua non de la possibilité de la vie sur terre.

Dans ce monde numérisé et électrifié, les caméras se répandent : identification automatique des attitudes anormales, reconnaissance faciale et vidéo-verbalisation. Les drones de Frontex et détecteurs de mouvement aux frontières permettent une vision immédiate des flux migratoires dans une tour de contrôle centralisée. Le panoptique s’étend.

Les compteurs Linky et autres capteurs collectent en temps réel de la donnée, établissent des profils de clientes et consommateurs, moralisent les pratiques et empêchent la fraude. Les GAFAM compilent des milliers d’heures de démarches internet quand les smartphones géolocalisent. L’assurance Axa offre des montres connectées à ses client.e.s pour vérifier leurs informations de santé. FranceConnect crée des profils numériques reconnus par l’État pour centraliser toutes les démarches administratives d’un.e individu.e. Pôle emploi peut consulter vos relevés bancaires pour savoir si vous étiez à l’étranger. La police est désormais en mesure d’appréhender une boîte de nuit qui ouvre clandestinement en temps de confinement, en se basant sur ses relevés Linky. Amazon crée une application de fichage consultable sur les smartphones de flics, mise à jour en temps réel et compilant renseignement humain, condamnations judiciaires et activité militante sur internet.

Industriels, multinationales, États et forces armées se serrent les coudes. Ils parlent la même novlangue : le FALC (Facile à lire et à comprendre), qui trouve son écho dans leurs spots vidéo au design aseptisé. Tous vantent le mérite de la ville connectée et surveillée.

Si le Cloud « dématérialisé » prétend nous assister et nous servir, ses réseaux et infrastructures encombrantes envahissent nos sols. Les câbles souterrains et sous-marins enchaînent nos esprits, atrophient nos cerveaux. Nous devenons dépendant.e.s, avons besoin des écrans pour voir les autres, des capteurs pour sentir notre environnement et des données produites sur nous-mêmes pour nous connaître.

Crises, individus et responsabilités

En plus de savoir que le renouvelable participatif ne tient aucune de ses promesses sociales, on sait trop bien qu’il ne tient pas non plus ses promesses écologiques. Qu’une éolienne EDF installée sur notre territoire ne fait pas baisser notre facture et ne nous confère aucune autonomie supplémentaire. On sait trop bien que nous sommes dépendant.e.s d’EDF et de ses sous-traitants pour construire, transporter, installer cette éolienne ou ce panneau solaire. Que nous en sommes aussi dépendant.e.s pour l’entretenir, la démanteler, la recycler. On sait trop bien que nous n’aurons aucune maîtrise de cet outil, aucun nouveau savoir-faire, aucune autonomie. Et que l’énergie ainsi produite sera de nouveau balancée sur un réseau très haute tension, qu’elle ne nous appartiendra jamais, mais sera vendue sur le marché, pour alimenter des infrastructures bien loin de chez nous, qui fabriquent des produits polluants.

Finalement, si on dépensait notre énergie dans cette illusion de participation et d’autonomie, ce serait offrir notre énergie humaine à EDF, lui prémâcher le travail.

On aurait pu écouter celles et ceux qui militent pour un « Green New Deal ». Se féliciter du fait que l’écologie était enfin inscrite à l’agenda politique. Du fait que le réchauffement climatique était enfin pris en compte par les COP 21 et suivantes. On aurait pu se dire que toutes ces mesures étaient positives et incitaient des entreprises polluantes à se reconvertir dans le renouvelable, les contraignaient à agir en respectant davantage la planète. On aurait pu se dire qu’on était sur la bonne voie, même si cela n’était pas assez radical, militer dans des groupes partisans d’une réforme de l’action publique et privée. On aurait pu vouloir protéger certains espaces au Costa Rica pour qu’ils restent « naturels » afin d’y faire de l’écotourisme 15 jours à l’année. On aurait pu ignorer qu’exploiter et protéger ne sont finalement que les deux facettes d’une même pièce.

Mais nous avons compris que derrière les déclarations d’intention, la critique des émissions carbone n’était qu’une mutation technologique, une révolution industrielle de plus. Nous avons vu comment un marché spécialisé dans l’échange de « crédits carbone » permettait aux entreprises du monde entier de polluer toute la planète et de perpétuer la colonisation sous une nouvelle forme. Nous avons vu que tout en creusant des mines, en fissionnant des atomes, des entreprises se rachetaient en rasant des forêts africaines pour en faire de la monoculture d’arbres comme l’hévéa, expropriaient les populations et bénéficiaient, comble suprême, d’une reconnaissance pour leur action écologique.

Nous ne sommes donc pas de celles et ceux qui militent pour un « état d’urgence climatique ». Les décideurs ne se découvrent pas, soudainement, une brèche d’humanisme. Ils nous annoncent surtout qu’il faudra déléguer à un pouvoir centralisé et paternaliste le monopole de la gestion d’une nouvelle crise qu’ils ont largement provoquée eux-mêmes. Lorsque les dominants admettent une partie du problème en le qualifiant de « crise » ou d’« urgence écologique », ce n’est certainement pas pour le résoudre, mais plutôt se déclarer compétents pour la prendre en charge. Et on voit bien que la crise sanitaire actuelle n’appelle nullement les États à endiguer ses causes que sont la déforestation, l’industrialisation agressive ou les élevages concentrationnaires. La seule réponse qui est donnée à toutes ces « crises », qu’elles soient économiques, sécuritaires ou sanitaires, ce sont des mesures restrictives pour les libertés, des violences, et de brutales avancées dans la centralisation du pouvoir politique. Il n’y a pas de raisons qui laissent penser qu’il en sera autrement pour la crise climatique.

Émilie est « zéro déchet ». Elle a découvert le mouvement Zéro en répondant à un défi sur les réseaux sociaux. Depuis, elle achète ses céréales à l’épicerie vrac en centre-ville. Et quand elle va au marché bio le dimanche, elle apporte ses propres contenants en verre, qu’elle transporte dans son sac en coton. Elle fait du vélo électrique. Mais c’est pas de sa faute si une partie est alimentée par les centrales. Elle, elle est à Enercoop. Elle reçoit trois notifications par minute, sur son fairphone dont le Cobalt vient des mines du Congo. Mais Émilie est « zéro déchets », elle voudrait bien que Apple produise local. Et les métaux rares de son ordi, ça compte pas dans ses déchets : c’est pas des emballages qui s’entassent dans sa cuisine. C’est pas sale, c’est loin.

On aurait pu se laisser séduire par le discours appelant à l’éco-responsabilité. Se prendre au jeu du « consom’acteur », de la responsabilité individuelle. On aurait pu croire au smart world. Télécharger les nouvelles applications pour signaler les déchets autour de chez nous. On aurait pu se faire la police morale de nos rues, sous couvert d’écologie. Essayer d’éduquer les quartiers et utiliser l’argument écologique pour verdir une domination de classe. On aurait pu accepter le Linky, se dire que réguler nos consommations, contrôler les pics, c’était positif, quand bien même c’était au prix de données personnelles. On aurait pu stigmatiser les pauvres qui ne refont pas leur isolation. Et ceux qui roulent au gasoil. On aurait voté pour que les voitures électriques bénéficient de stationnements gratuits et de réduction aux péages. Même si elles sont aussi polluantes que les autres en amont, lors de leur fabrication. On aurait pu voter pour la smart city, participer aux débats en lignes, soutenir les poubelles connectées dans lesquelles il est impossible de fouiller pour se nourrir. On se serait fait écocitoyen.ne.s. On aurait dit que cet « éco » renvoyait autant à l’écologie qui nous animait, qu’à la volonté de faire des économies ; et qu’en ce sens, c’était un truc inclusif pour les classes populaires. On aurait pu se mentir en soutenant le greenwashing : le label bio payant, le vrac livré en container, l’électricité produite au prix d’expropriations. On aurait pu nier toutes les conséquences sociales et extractivistes de ce capitalisme « vert » et nous targuer sur les réseaux sociaux d’en être les pionnier.e.s. Mais nous avons choisi de nous construire contre lui.

Objets objectifs et Chose mouvante

Le désastre que l’on vit n’est pas un problème d’ingénieur.e.s qui nécessiterait une ou des solutions pour nous sortir d’affaire. Ce n’est pas une externalité que les gestionnaires doivent prendre en compte et intégrer dans leurs algorithmes pour pouvoir continuer comme si de rien n’était. Notre manière de vivre le désastre consiste à accepter d’aller vers l’inconnu. On ne sait pas comment nous vivrons sans la production actuelle d’électricité. Nous en sommes pour l’instant dépendant.e.s, certes, mais cela ne nous empêche pas de nous opposer à ce qui nous détruit.

Si aujourd’hui les gouvernements assument de plus en plus une dérive autoritaire claire, c’est que des mouvements sociaux remettent de plus en plus en question le patriarcat, la police, le racisme, etc. Nous pensons que c’est aussi le moment d’attaquer l’ordre électrique. Aujourd’hui assis.e.s autour d’une table, des complicités se révèlent et nous nous prenons à rêver d’une chose…

Cette Chose a pris naissance il y a bien longtemps déjà, dans les luttes autonomes passées, dans les luttes antinucléaires lorsqu’on y trouvait encore une critique radicale de l’État et de l’armée, avant de s’enfermer dans un argumentaire purement écologique qui aujourd’hui prône l’industrie du renouvelable. On a pu la trouver au détour de chantiers collectifs se réappropriant savoirs et savoir-faire. Elle a ouvert des squats, cultivé des terres collectives ou fait du pain à Calais. Plus récemment on l’a retrouvée au pied d’un pylône en train de le déboulonner, construisant des cabanes ou se baladant dans un bois occupé. Elle se confrontait directement à ce monde en prenant la rue avec joie et détermination ; laissant derrière elle les réformistes et leurs outils de contrôle de sa colère. Les ronds-points lui ont appris qu’une multitude de pratiques, de rencontres et de bousculements étaient en cours, que la mise en lien de tout ça, que le fait d’accepter de se laisser percuter par l’autre, loin de son confort politique, participe d’un processus d’émancipation collectif difficilement récupérable.

Pour nous, les luttes écologiques n’ont de sens et ne peuvent réellement avoir un impact que si elles sont menées non seulement en lien avec d’autres luttes s’attaquant aux systèmes de domination, mais aussi en acceptant d’être traversées par ces dernières.

À travers les luttes qu’on a vécues, on s’est prêté.e.s à maintes pratiques. Certaines heureuses, d’autres moins. On a joué le jeu du spectacle médiatique, on a cherché à « massifier » et à « sensibiliser », à faire de jolies actions non violentes symboliques, délaissant trop souvent les actions directes bien qu’elles soient indispensables à la construction du rapport de force. On a parfois su mieux que les autres, et on s’est laissé.e.s cloisonner dans un entre-soi militant (mais pas seulement). Avec le numérique on a aussi pu devenir des rebelles de canapé, croyant agir, mais ayant perdu tout ancrage dans le réel. On a pétitionné, fait des procès ou essayé de changer des lois ; ça n’a pas suffi. On a trop souvent été sommé.e.s de se justifier : « vous êtes contre le nucléaire et l’éolien ? Très bien, mais que proposez-vous ? ». Ce monde est incohérent, absurde, nous ne choisirons ni le SRAS ni la grippe H1N1 ! Leurs solutions ne sont que de nouveaux problèmes et nous ne serons plus les technicien.ne.s de leur désastre. On ne veut plus passer notre temps à apporter des pansements à ce système de mort.

THIERRY COLOMBIÉ : "LE POLAR VERT EST UNE ARME DE SENSIBILISATION MASSIVE CONTRE LES CRIMINELS CLIMATIQUES"

 Lorsque le dernier arbre, Michael Christie, Albin Michel, 608 pages

Pleine terre, Corinne Royer, Actes Sud, 334 pages

 

Sidérations, Roger Powers, Actes Sud, 400 pages - sortie le 22 septembre

Kathleen Jamie, Tour d’horizon (Sightlines, 2012), trad. de l’anglais (Écosse) par Ghislain Bareau, éd. La Baconnière « Poche », juin 2022, 288 p

 

 

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26 juillet 2022 2 26 /07 /juillet /2022 09:55
Il est toujours nécessaire de savoir quand se termine une étape de la vie. Si tu insistes à vouloir rester en elle au-delà du temps nécessaire, tu perds la joie et le sentiment du reste. Il faut fermer des cercles, ou fermer des portes, ou fermer des chapitres, comme tu voudras le nommer. L’important est de pouvoir les fermer, et laisser aller les moments de la vie qui se clôturent.
Ton travail s’est terminé ? Ta relation amoureuse s’est terminée ? Tu ne vis plus dans cette maison ? Tu dois partir en voyage ? Tu peux passer beaucoup de temps de ton présent « anéanti » dans les pourquoi, en te repassant le film et en essayant de comprendre le pourquoi du comment de telle ou telle chose. L’usure qui s’en suit sera infinie, parce que dans la vie, toi, moi, tes amis, tes enfants, tes frères et soeurs, tous et toutes sommes sur le chemin vers la fermeture de chapitres, tournant la page, terminant avec des étapes, ou avec des moments de la vie et continuant à aller vers l’avant.
Nous ne pouvons pas être dans le présent en regrettant le passé. Ni même en nous demandant pourquoi. Ce qui s’est passé, est passé, et il faut le lâcher, il faut s’en détacher.
Nous ne pouvons pas être éternellement des enfants, ni des adolescents tardifs, ni des employés d’entreprises inexistantes. Les faits passent et il faut les laisser partir !
Voici pourquoi, quelquefois il est si important de détruire les souvenirs, offrir les cadeaux, changer de maison, déchirer des papiers, jeter des documents, et vendre ou offrir les livres.
Laisser partir, lâcher, se détacher. Dans la vie personne ne joue avec des dés pipés, et il faut apprendre aussi bien à perdre qu’à gagner. Il faut laisser partir, il faut tourner la page, il faut seulement vivre ce que nous avons au présent…
Le passé est passé. N’attend pas qu’on te le rende, n’attend pas qu’on te reconnaisse, n’attend pas qu’un jour on se rende compte de qui tu es… Lâche le ressentiment.
En te branchant sur « ton téléviseur personnel » pour tourner en boucle et ressasser maintes et maintes fois l’affaire, la seule chose que tu peux obtenir c’est te blesser lentement, t’empoisonner et développer de l’amertume.
La vie est faite pour avancer, jamais pour reculer. Des fiançailles ou des amitiés qui se terminent ? Des possibilités de retour en arrière ? (vers quoi ?) Des besoins d’éclaircissements ? Des paroles qui n’ont pas été dites ? Des silences qui ont tout envahi ? Si tu peux les affronter maintenant et tout de suite, fais-le, sinon, laisse tomber, ferme les chapitres.
Dis-toi à toi-même non, ils ne reviendront pas. Mais pas par fierté ou orgueil, seulement parce que toi tu ne cadres plus dans cet édifice, dans ce lieu, dans ce coeur, dans cette pièce, dans cette maison, dans ce bureau, dans ce travail.
Toi, tu n’es plus le même que celui d’il y a deux jours, trois mois, un an. Par conséquent, il n’y a plus rien vers quoi revenir.
Ferme la porte, tourne la page, ferme le cercle.
Beaucoup de gens pensent que la sagesse vient avec l'âge. C'est faux. Seuls les cheveux blancs et les rides viennent avec celui-ci. La sagesse provient d'un mélange d'intuition et d'éthique, de la faculté de faire des choix et d'en tirer des leçons. Connaître le monde, c'est de l'intelligence. Se connaître soi-même, c'est de la sagesse.
Pour quelques milliards et une roupie de Vikas Swarup.
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22 juillet 2022 5 22 /07 /juillet /2022 09:27

 

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10 juillet 2022 7 10 /07 /juillet /2022 09:35

Souvenirs de 1974, avec ma mère et Marcelle au camping. Celui ci était à flanc de colline, et je me suis retrouvé, une nuit, en train de rouler au dehors de la tente.

C'est la ou j'ai gouté mes premières tarte à l'oignon. 

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10 juillet 2022 7 10 /07 /juillet /2022 09:35
En 1974, avec ma mère et Marcelle, sortie découverte des ruines du château. Toujours ce romantisme rhénan

En 1974, avec ma mère et Marcelle, sortie découverte des ruines du château. Toujours ce romantisme rhénan

La barre rocheuse de Falkenstein, pour une fois d’un seul tenant, hébergeait en son sommet une enfilade de bâtiments protégés au nord, par un donjon plus symbolique que défensif. De toutes ces infrastructures, il ne reste que des fondations en pierres à bosse, des bases de murs de refend, des rainures permettant d’imaginer des équipements divers, dont deux roues d’écureuil (un système d’élévations des marchandises). Sont également visibles les vestiges d’un encorbellement qui laisse supposer l’existence de hourds et de mâchicoulis, ces derniers plutôt rares dans les châteaux forts de la région.
La partie supérieure est accessible par une rampe d’escalier qui s’ouvre sur d’importantes excavations, dont l’une conduit à la majestueuse tour du puits. Partiellement effondré, ce bâtiment flanque la falaise occidentale du rocher et constitue incontestablement l’une des pièces les plus spectaculaires du site. La base de cette construction remonte au XIIIe ou au XIVe siècle et est équipée d’archères. Son couronnement est protégé par une bretèche Renaissance et date du XVIe siècle. Il accueillait un logis noble équipé de commodités, dont un lavabo décoré d’un masque.
La basse-cour est vaste et composée d’au moins deux parties distinctes. Le visiteur y accède par un portail en plein cintre. Plusieurs salles plus ou moins spacieuses et accessibles à partir de la basse-cour, ont été taillées à la base orientale du rocher.
Le Falkenstein est entouré d’un fossé qui le sépare, au nord-ouest, des restes du château de Helfenstein, daté du XIVe siècle et ruiné par les Falkenstein vers 1436.

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10 juillet 2022 7 10 /07 /juillet /2022 09:34
Une vue exceptionnelle sur la plaine d'Alsace. Souvenirs d'adoslescence
Une vue exceptionnelle sur la plaine d'Alsace. Souvenirs d'adoslescence

Une vue exceptionnelle sur la plaine d'Alsace. Souvenirs d'adoslescence

Le château du Haut-Koenigsbourg — parfois Haut-Kœnigsbourg — est un château fort alsacien du xiie siècle, profondément remanié au xve siècle et restauré avant la Première Guerre mondiale sous le règne de Guillaume II2. Le château se dresse sur le ban de la commune française d'Orschwiller, dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et sur le territoire de la collectivité européenne d'Alsace.

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6 juillet 2022 3 06 /07 /juillet /2022 21:01
M'asseoir sur un banc, cinq minutes avec toi
Et regarder les gens tant qu'y en a
Te parler du bon temps qu'est mort ou qui reviendra
En serrant dans ma main tes petits doigts
Pis donner à bouffer à des pigeons idiots
Leur filer des coups de pied pour de faux
Et entendre ton rire qui lézarde les murs
Qui sait surtout guérir mes blessures
Te raconter un peu comment j'étais, minot
Les bonbecs fabuleux
Qu'on piquait chez le marchand, Car en sac et Mintho
Caramels à un franc
Et les Mistral Gagnants
Ah, marcher sous la pluie, cinq minutes avec toi
Et regarder la vie tant qu'y en a
Te raconter la Terre en te bouffant des yeux
Te parler de ta mère un petit peu
Et sauter dans les flaques pour la faire râler
Bousiller nos godasses et s'marrer
Et entendre ton rire comme on entend la mer
S'arrêter, repartir en arrière
Te raconter surtout les Carambars d'antan et les Coco Boer
Et les vrais Roudoudous qui nous coupaient les lèvres
Et nous niquaient les dents
Et les Mistral Gagnants
M'asseoir sur un banc cinq minutes avec toi
Regarder le soleil qui s'en va
Te parler du bon temps qu'est mort et je m'en fous
Te dire que les méchants c'est pas nous
Que si moi je suis barge ce n'est que de tes yeux
Car ils ont l'avantage d'être deux
Et entendre ton rire s'envoler aussi haut
Que s'envolent les cris des oiseaux
Te raconter enfin
Qu'il faut aimer la vie et l'aimer même si
Le temps est assassin et emporte avec lui
Les rires des enfants
Et les Mistral Gagnants
Et les Mistral Gagnants
Auteurs-compositeurs : Renaud Sechan
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