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21 septembre 2008 7 21 /09 /septembre /2008 13:51
C'est un village charmant, rural, avec son église du XIIIème siècle sa mairie-école ou j'ai passé ma dernière année de primaire avant d'aller au collège dans la grande ville. Il y a aussi sa boulangerie-tabac et le café, épicerie, jeux de boules.  Sur la grande place, devant la mairie,  à côté du monument aux morts, la municipalité a installé un terrain de basket-ball, et construit une salle des fêtes.  Dans ces années fin 1960, début 1970, les alentours du coeur de village se partageaient entre les champs , les prairies et les garennes, espaces non cultivés, encore sauvages. Un cours d'eau, le Merderet, descendait de La Grisière colline surplombant le village, puis rejoignait la Saône, au delà de la voie ferrée et de la route nationale. Le long de cette rivière , les anciens avaient bâti

C'est un village charmant, rural, avec son église du XIIIème siècle sa mairie-école ou j'ai passé ma dernière année de primaire avant d'aller au collège dans la grande ville. Il y a aussi sa boulangerie-tabac et le café, épicerie, jeux de boules. Sur la grande place, devant la mairie,  à côté du monument aux morts, la municipalité a installé un terrain de basket-ball, et construit une salle des fêtes. Dans ces années fin 1960, début 1970, les alentours du coeur de village se partageaient entre les champs , les prairies et les garennes, espaces non cultivés, encore sauvages. Un cours d'eau, le Merderet, descendait de La Grisière colline surplombant le village, puis rejoignait la Saône, au delà de la voie ferrée et de la route nationale. Le long de cette rivière , les anciens avaient bâti


RETHY (1),

SANCE

Sancé a un passé historique et même pré-historique. En effet, l'île Saint-Jean ou île Palme est sans doute un des plus anciens sites habité de la région (Néolithique). On dit que les petits fils de Charlemagne y préparaient le traité de Verdun (843) où se joua le sort de l'Europe.

Le nom de Sancé (Sanciacus) est mentionné depuis l'an 878. Son développement commence pendant la période médievale qui a laissé de nombreuses traces : Château de Châtenay, rebati au XVI ème siècle sur l'emplacement d'une tour du XI ème siècle, Château du Parc. Ces castels étaient la propriété des deux Seigneurs de Sancé. Le Parc, depuis le XVII ème siècle faisait partie du comté de Senozan dont le dernier Comte fut Archambaud Talleyrand-Périgord, frère de l'évêque d'Autun. Le Parc, place forte, fut assailli et pris par le duc de Mayenne pendant les guerres de religion.

L'Eglise, XIIème siècle, était un prieuré de l'abbaye d'Ainay à Lyon, dédiée à Saint-Paul. Une chapelle, dédiée à Notre-Dame de Lorette, fut construite au XVIème siècle par Jacques Maréchal, seigneur du Parc. On peut y contempler la pierre tombale de ce Seigneur et de sa femme Claudine, et de son fils, décédés en 1512. Sur cette pierre et à la clé de voûte de la chapelle figure son blason d' "or à bande de gueule chargé de trois coquilles" qui est devenu le blason de la commune.

Hormis les deux Seigneurs, les chapitres de Saint-Vincent et Saint-Pierre de Mâcon possédaient des biens sur Sancé. Au XIXème siècle, les propriétés ont changé de mains, se sont désagrégées petit à petit. Des constructions nouvelles comme la Mairie-école en 1884, les nouvelles techniques , l'eau courante et l'électricité ont lentement transformé les habitudes et la vie du village. Les lavoirs, au nombre de quatre, restaurés et bien entretenus, témoignent encore de la vie d'autrefois.



Château du Parc
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Château du Parc - Muraille et donjon
Château du Parc - Muraille et donjon

Le château du Parc est situé sur la commune de Sancé en Saône-et-Loire, à flanc de pente.

Sommaire

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Description [modifier]

Château du Parc - Logis et communs
Château du Parc - Logis et communs
  • Les murailles extérieures, en partie conservées, décrivent un polygone irrégulier. Épaisses d'un mètre et hautes de six à sept mètres, elles étaient, jusqu'en 1835, entourées de larges fossés d'eau vive que franchissait un pont-levis.
  • À l'intérieur de cette enceinte, à laquelle sont adossés divers communs, s'élève un donjon circulaire contre lequel s'appuie, au nord, l'ancien corps de logis, lui-même flanqué d'une petite tour ronde. Le donjon comprend un rez-de-chaussée voûté dépourvu de toute ouverture, un étage voûté d'arêtes occupé par une chapelle éclairée par trois étroites baies à arc en lancette et un second étage relié au précédent par un escalier pratiqué dans l'épaisseur du mur, que ceinture à l'extérieur une rangée de consoles de pierre destinées à soutenir des hourds auxquels donnaient accès trois ouvertures circulaires. Le logis comporte lui-même un rez-de-chaussée pourvu d'une vaste cheminée et un étage avec plafond à poutres apparentes à la française, qu'une petite porte met en communication avec la chapelle. Les divers bâtiments, y compris le donjon, sont couverts de toits plats en tuiles creuses.
  • L'ensemble paraît avoir été bâti au début du XIIIe siècle, puis remanié au XIVe siècle et au XVe siècle.

Le château est une propriété privée et ne se visite pas.

Historique [modifier]

Les origines

  • 1231 : le premier titulaire connu du fief est Jean, panetier du comte de Mâcon
  • 1366 : Guy de Chevrier est seigneur du lieu

Maison de Busseul

  • 1393 : Anne de Chevrier, fille du précédent, porte la seigneurie à Guillaume de Busseul
  • XVe siècle : on trouve, successivement,
  • Gabriel de Busseul, fils des précédents
  • Girard de Busseul, fils du précédent
  • Antoine de Busseul, fils du précédent
  • Claudine de Busseul, fille du précédent

Famille Mareschal

  • vers 1500 : la précédente épouse Jacques Mareschal
  • première moitié du XVIe siècle : Françoise Mareschal, fille des précédents, leur succède

Famille Mitte-Miolans de Chevrières

  • 1550 : la précédente épouse Jean Mitte-Miolans de Chevrières, issu d'une famille du Forez

À partir du milieu du XVIIe siècle

  • 1659 : Pierre Perrachon, seigneur de Senozan, personnage richissime, succède aux Mitte-Miolans; il abandonne le château à des régisseurs, ce que feront aussi ses successeurs
  • 1778 : Madeleine Olivier de Senozan, fille de Jean-François Olivier de Senozan, marquis de Viriville, épouse Archambaud-Joseph, comte de Talleyrand-Périgord, frère du célèbre Talleyrand
  • milieu du XIXe siècle : propriété de la famille de Lacretelle
  • époque contemporaine: propriété de M. Renoud-Grapin

Armoiries [modifier]
  • Busseul : Fascé d'or et de sable de 6 pièces
  • Olivier de Senozan: D'argent à un olivier de sinople ; écartelé de Grolée-Viriville

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