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21 septembre 2008 7 21 /09 /septembre /2008 18:56

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ST GERVAIS SUR COUCHES

L'EGLISE DE ST GERVAIS SUR COUCHES
Très ancienne et classée, le dictionnaire géographique de la France la cite comme étant du XIIème siècle, mais si l'on se réfère aux Mémoires de la Société Eduenne publiés en 1911 dans lesquels, s'appuyant sur les données fournies par le chœur de la basilique de Vézelay, par les églises Notre-Dame de Dijon, Notre-Dame de Cluny et la cathédrale Saint-Vincent de Chalon, l'auteur écrit : « II paraît difficile d'admettre que l'église de Saint-Gervais ait été édifiée avant l'an 1200 ; mais il semble d'autre part, qu'elle dut certainement recevoir son achèvement avant 1260 au plus tard. « Pour bâtarde qu'elle soit, celte église n'en constitue pas moins un spécimen très rare, peut-être unique dans nos pays de cet art religieux du XIIIème siècle qui a laissé si peu de traces. Cette église a été élevée d'un seul jet et du mélange intime des procédés gothiques et romans qui s'y rencontrent. Cette conclusion seulement peut être tirée : qu'elle fut l'œuvre d'une époque où l'art ogival commençait à pénétrer dans les campagnes bourguignonnes toutes couvertes déjà de monuments de l'âge antérieur. »
Le clocher de l'église de Saint-Gervais est une tour carrée terminée par un toit à deux pentes et construite sur les piles de la travée de chœur. Le portail est intéressant : l'archivolte est un rouleau en demi-cercle se terminant à chaque extrémité par une tête sculptée. L'arc du tympan repose sur deux élégantes colonnettes dont les chapiteaux portent des crochets terminés par des marguerites finement sculptées. Le tympan est gravé d'une croix au centre de laquelle est sculptée une fleur. L'ensemble de l'édifice est soutenu par de nombreux et puissants contreforts ; quatre de façade ; d'autres jalonnent extérieurement les travées, enfin deux soutiennent les angles du chevet plat.
L'église dispose de trois nefs et d'un chevet plat comme dans les églises cisterciennes. Le transept est inexistant. A partir de la travée de chœur les bas-côtés s'élargissent et se terminent également par un mur plat un peu en retrait du mur de chevet, ce qui a permis d'éclairer l'abside par deux fenêtres latérales. Ainsi élargis les deux bas-côtés forment deux chapelles : chapelle Notre-Dame à droite et chapelle Saint-Denis à gauche. Pour autant qu'on puisse en juger sous les reprises en ciment, la voûte de la nef principale était une voûte d'arêtes soulignées par des nervures ; les bas-côtés sont voûté en berceau plein cintre. Ce type d'église a été qualifié de « martinien » parce qu'il a été, adopté par plusieurs prieurés de l'abbaye de Saint-Martin d'Autun. Les six chapiteaux de la nef ont un décor semblable et très simple : des feuilles triangulaires avec une seule nervure médiane en relief. Par contre, les 'quatre chapiteaux des piles de chœur ont un, décor soigné de feuilles trilobées en bouquet de trois. L'un de ces quatre chapiteaux (pile sud), sur sa face regardant le chœur, porte en son angle un moine tenant dans sa main, contre sa poitrine, un objet rond qu'on peut supposer être une pomme. L'église de Saint-Gervais que Mgr Lebrun, ancien évêque d'Autun appelait « cette petite cathédrale », est remarquable par son architecture et possède beaucoup de caractère.

LE PATRIMOINE VERNACULAIRE
Le village de St Gervais dispose de 5 lavoirs dont 4 restaurés, d'un oratoire et de 4 calvaires.


PATRIMOINE NATUREL
Le Mont Rême, qui culmine à 515 m d'altitude vous offre de très beaux panoramas. prochainement, une table d'orientation y sera installée.
  • Ruines de château-fort, forteresse de Sautrone ou Sauturnes, motte castrale, forteresse de plaine à plates-formes quadrangulaires ou ovalaires, fortifiée au XVe siècle et ayant appartenu au chancelier Nicolas Rolin
  • Église Saint-Gervais de Saint-Gervais-sur-Couches (XIIe siècle, classée au titre des Monuments historiques le 2 juin 1911) : retable du XVe. En piètre état au début du XXe siècle, cette église fut défendue en 1911 par Maurice Barrès en personne à la Chambre des Députés, au cours d'un duel oratoire qui l'opposa au député d'Autun Germain Perier et que l'écrivain rapporte dans La grande pitié des églises de France (1914)[5].
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